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Le Parti de l'Istiqlal compte désormais quatre ministres qui prennent, pour la première fois, la responsabilité gouvernementale. La formation de Abbas El Fassi a bien tenu à injecter un nouveau sang dans son équipe puisque la moitié des ministres représentent de nouveaux profils. Un acquis que l'on peut mettre à l'actif de l'actuel Exécutif dont, également, plus de la moitié de ses membres sont de nouvelles têtes.
Idem pour le RNI de Mustapha Mansouri, un parti qui a bien su gérer le virage politique à travers un quatrième congrès, qualifié de démocratique. Le départ sans clash d'Ahmed Osman en est une preuve supplémentaire. Le parti de la colombe se gratifie aujourd'hui de trois nouveaux ministres. Retour sur les portraits de ces responsables qui ont fait leur première entrée dans le monde contraignant de la gestion de la chose publique.
Parmi les nouveaux de l'Istiqlal figure Nizar Baraka qui occupe le poste de ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Affaires économiques et générales. Il s'agit d'un persévérant, âgé de 43 ans, marié et père d'un enfant. Né à Rabat en 1964, il est titulaire d'une licence en économie à l'université
Mohammed V-Agdal en 1985. Il a obtenu un DEA en économie à Aix Marseille III (1986) et un Doctorat en sciences économiques en 1992.
Après une expérience dans le domaine de l'enseignement, Nizar Baraka a intégré le ministère des Finances en 1996 en tant que chef de service des prévisions financières. Il a vite gravi les échelons pour occuper le poste de directeur adjoint à la direction des études et des prévisions financières. Le beau-fils de Abbas El Fassi avait intégré l'Istiqlal en 1981. Il a été élu membre du Conseil 110nal du parti en 1989, puis membre du Comité central en 1998 et du Comité exécutif depuis 2003.
L'étoile montante du parti est une personne réservée mais prolixe lorsqu'il s'agit d'analyser les grandes tendances économiques et leurs imbrications 111nes. Il a, à juste titre, participé à l'élaboration du rapport du cinquantenaire sous la direction du conseiller du Souverain Abdelaziz Meziane Belfqih. Nizar Baraka a été le directeur de campagne de son parti. Il dirigeait les cellules qui travaillaient d'arrache-pied pour veiller à ce que l'Istiqlal décroche le maximum de voix au scrutin. Ce jeune cadre était tout au long du processus électoral serein et presque sûr de décrocher le gros lot.
L'autre istiqlalien à occuper un poste de responsabilité dans l'équipe gouvernementale de Abbas El Fasi est Abdellatif Maâzouz qui prend les commandes du ministère du Commerce extérieur. Un New look, âgé de 53 ans, marié et père également de deux enfants. Né en 1954 à Sefrou, A. Maâzouz décroche une licence en économie de l'Université Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès en 1978 et une maîtrise ès sciences économiques, option économie d'entreprise (Toulouse 1979) et un DESS de l'Institut de préparation aux affaires (IPA, Toulouse 1981). Il est également titulaire d'un doctorat de 3e cycle en sciences de gestion de l'université des Sciences 116iales de Toulouse et d'un doctorat d'Etat en sciences économiques de l'université Hassan II de Casablanca en avril 2000.
Il a occupé plusieurs fonctions dont celles de directeur de développement et membre du comité scientifique au Centre marocain de conjoncture (CMC) de 1998 à 2003, et de consultant senior auprès de l'USAID pour le développement régional et la promotion des investissements dans le cadre du projet d'appui aux Centres d'investissements régionaux. Depuis février 2006, il était Directeur général de la Maison de l'artisan. De 1982 à 2006, il était professeur de l'enseignement supérieur à la faculté de droit et des sciences économiques (université Hassan II de Casablanca). De 2000 à nos jours, il est professeur as116ié au cycle supérieur de gestion de l'ISCAE (Cycle supérieur de gestion et Master en management des services publics). Il a été décoré par S.M. le Roi Mohammed VI du Wissan du mérite 110nal en février 2007.
Le troisième nouveau ministre issu du parti de l'Istiqlal est Abdeslam Al Mesbahi, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, chargé du Développement territorial. Né en 1954 à Taza, il est professeur chercheur à la faculté des sciences juridiques de Marrakech depuis 1979 et de Fès depuis 1981. Il donne des conférences en relation avec l'aménagement du territoire 110nal et il est auteur d'ouvrages sur le même thème. Il est également professeur formateur dans le domaine de l'INDH au Centre de formation administrative de Fès. A. Mesbahi est membre fondateur du pôle 110nal de compétences sur le patrimoine culturel de l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah en 2005.
Il est membre du comité central du Parti de l'Istiqlal depuis 1989 et du bureau central de la Ligue des enseignants universitaires istiqlaliens.
Le parti de Abbas El Fassi a, cette fois-ci, présenté un ressortissant marocain des provinces du sud. Il s'agit de Ahmed Lakhrif pour occuper le poste de Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Né en 1953 à Smara, il a fait ses études primaires à Smara et secondaires à Laâyoune.
Il est titulaire d'une licence en philosophie à l'université Complutense de Madrid en 1976. De 1976 à 1978, il a exercé en tant que professeur de langue espagnole (deuxième cycle) à l'école « La Paz » relevant de la Mission culturelle espagnole à Laâyoune. Il a été nommé délégué régional du ministère du Tourisme dans la même ville jusqu'en 1997.
A. Lakhrif a été élu en 1983 vice-président du Conseil municipal de Laâyoune, poste qu'il occupe jusqu'à maintenant.
Membre de la Chambre des conseillers depuis 1997, il est également membre du Conseil royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas) et membre de la commission des relations extérieures au sein dudit Conseil.
Il a participé, au sein de plusieurs délégations 110nales, à plusieurs rencontres dans nombre de capitales mondiales pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume. Ahmed Lakhrif est membre du Conseil 110nal et du Comité central de l'Istiqlal. Il a occupé plusieurs postes au niveau local, dont celui de président de l'As116iation provinciale des ?uvres 116iales, culturelles et 114ives dans la province de Laâyoune depuis 1996 et président du Conseil d'administration de Dar Al Mouatine (Maison du citoyen) de la même ville.
Du côté du RNI, les nouveaux ministres ne sont pas des moindres. A commencer par le discret Aziz Akhennouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime. Né en 1961 à Tafraout, il est titulaire d'un diplôme en management de l'université de Shebrooke-Canada. Il est président d'Akwa-Group qui regroupe une cinquantaine de 116iétés.
Il est également président de la région Souss-Massa-Drâa et membre du Conseil municipal de Tafraout. Il est membre du bureau de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), administrateur de la BMCE-Bank et administrateur de la Fondation Academia.
Aziz Akhennouch est, en outre, membre de l'organisme d'évaluation de la privatisation, du groupe de réflexion auprès de feu S.M. Hassan II jusqu'en 1999, de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement et membre administrateur de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus. C'est, aussi, un ardent défenseur de la politique des champions 110naux dans le domaine de la distribution. Une politique qui lui a permis de damer le pion à la Samir.
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Né en 1959 à Taounate, il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en industrie agroalimentaire de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat et d'un doctorat en chimie analytique de l'Université d'Aix Marseille. Depuis 1986, il est professeur universitaire à la faculté des sciences et techniques de Fès. Député de la province de Taounate depuis 1997, il est membre du bureau exécutif du RNI depuis 2001.
Il a également présidé le groupe parlementaire du parti de la colombe à la Chambre des représentants durant la précédente législature (2002-2007). Mohamed Abbou est en outre président de la commune rurale de Beni Oulid (province de Taounate) depuis 1992.
Idem pour le RNI de Mustapha Mansouri, un parti qui a bien su gérer le virage politique à travers un quatrième congrès, qualifié de démocratique. Le départ sans clash d'Ahmed Osman en est une preuve supplémentaire. Le parti de la colombe se gratifie aujourd'hui de trois nouveaux ministres. Retour sur les portraits de ces responsables qui ont fait leur première entrée dans le monde contraignant de la gestion de la chose publique.
Parmi les nouveaux de l'Istiqlal figure Nizar Baraka qui occupe le poste de ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Affaires économiques et générales. Il s'agit d'un persévérant, âgé de 43 ans, marié et père d'un enfant. Né à Rabat en 1964, il est titulaire d'une licence en économie à l'université
Mohammed V-Agdal en 1985. Il a obtenu un DEA en économie à Aix Marseille III (1986) et un Doctorat en sciences économiques en 1992.
Après une expérience dans le domaine de l'enseignement, Nizar Baraka a intégré le ministère des Finances en 1996 en tant que chef de service des prévisions financières. Il a vite gravi les échelons pour occuper le poste de directeur adjoint à la direction des études et des prévisions financières. Le beau-fils de Abbas El Fassi avait intégré l'Istiqlal en 1981. Il a été élu membre du Conseil 110nal du parti en 1989, puis membre du Comité central en 1998 et du Comité exécutif depuis 2003.
L'étoile montante du parti est une personne réservée mais prolixe lorsqu'il s'agit d'analyser les grandes tendances économiques et leurs imbrications 111nes. Il a, à juste titre, participé à l'élaboration du rapport du cinquantenaire sous la direction du conseiller du Souverain Abdelaziz Meziane Belfqih. Nizar Baraka a été le directeur de campagne de son parti. Il dirigeait les cellules qui travaillaient d'arrache-pied pour veiller à ce que l'Istiqlal décroche le maximum de voix au scrutin. Ce jeune cadre était tout au long du processus électoral serein et presque sûr de décrocher le gros lot.
L'autre istiqlalien à occuper un poste de responsabilité dans l'équipe gouvernementale de Abbas El Fasi est Abdellatif Maâzouz qui prend les commandes du ministère du Commerce extérieur. Un New look, âgé de 53 ans, marié et père également de deux enfants. Né en 1954 à Sefrou, A. Maâzouz décroche une licence en économie de l'Université Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès en 1978 et une maîtrise ès sciences économiques, option économie d'entreprise (Toulouse 1979) et un DESS de l'Institut de préparation aux affaires (IPA, Toulouse 1981). Il est également titulaire d'un doctorat de 3e cycle en sciences de gestion de l'université des Sciences 116iales de Toulouse et d'un doctorat d'Etat en sciences économiques de l'université Hassan II de Casablanca en avril 2000.
Il a occupé plusieurs fonctions dont celles de directeur de développement et membre du comité scientifique au Centre marocain de conjoncture (CMC) de 1998 à 2003, et de consultant senior auprès de l'USAID pour le développement régional et la promotion des investissements dans le cadre du projet d'appui aux Centres d'investissements régionaux. Depuis février 2006, il était Directeur général de la Maison de l'artisan. De 1982 à 2006, il était professeur de l'enseignement supérieur à la faculté de droit et des sciences économiques (université Hassan II de Casablanca). De 2000 à nos jours, il est professeur as116ié au cycle supérieur de gestion de l'ISCAE (Cycle supérieur de gestion et Master en management des services publics). Il a été décoré par S.M. le Roi Mohammed VI du Wissan du mérite 110nal en février 2007.
Le troisième nouveau ministre issu du parti de l'Istiqlal est Abdeslam Al Mesbahi, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, chargé du Développement territorial. Né en 1954 à Taza, il est professeur chercheur à la faculté des sciences juridiques de Marrakech depuis 1979 et de Fès depuis 1981. Il donne des conférences en relation avec l'aménagement du territoire 110nal et il est auteur d'ouvrages sur le même thème. Il est également professeur formateur dans le domaine de l'INDH au Centre de formation administrative de Fès. A. Mesbahi est membre fondateur du pôle 110nal de compétences sur le patrimoine culturel de l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah en 2005.
Il est membre du comité central du Parti de l'Istiqlal depuis 1989 et du bureau central de la Ligue des enseignants universitaires istiqlaliens.
Le parti de Abbas El Fassi a, cette fois-ci, présenté un ressortissant marocain des provinces du sud. Il s'agit de Ahmed Lakhrif pour occuper le poste de Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Né en 1953 à Smara, il a fait ses études primaires à Smara et secondaires à Laâyoune.
Il est titulaire d'une licence en philosophie à l'université Complutense de Madrid en 1976. De 1976 à 1978, il a exercé en tant que professeur de langue espagnole (deuxième cycle) à l'école « La Paz » relevant de la Mission culturelle espagnole à Laâyoune. Il a été nommé délégué régional du ministère du Tourisme dans la même ville jusqu'en 1997.
A. Lakhrif a été élu en 1983 vice-président du Conseil municipal de Laâyoune, poste qu'il occupe jusqu'à maintenant.
Membre de la Chambre des conseillers depuis 1997, il est également membre du Conseil royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas) et membre de la commission des relations extérieures au sein dudit Conseil.
Il a participé, au sein de plusieurs délégations 110nales, à plusieurs rencontres dans nombre de capitales mondiales pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume. Ahmed Lakhrif est membre du Conseil 110nal et du Comité central de l'Istiqlal. Il a occupé plusieurs postes au niveau local, dont celui de président de l'As116iation provinciale des ?uvres 116iales, culturelles et 114ives dans la province de Laâyoune depuis 1996 et président du Conseil d'administration de Dar Al Mouatine (Maison du citoyen) de la même ville.
Du côté du RNI, les nouveaux ministres ne sont pas des moindres. A commencer par le discret Aziz Akhennouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime. Né en 1961 à Tafraout, il est titulaire d'un diplôme en management de l'université de Shebrooke-Canada. Il est président d'Akwa-Group qui regroupe une cinquantaine de 116iétés.
Il est également président de la région Souss-Massa-Drâa et membre du Conseil municipal de Tafraout. Il est membre du bureau de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), administrateur de la BMCE-Bank et administrateur de la Fondation Academia.
Aziz Akhennouch est, en outre, membre de l'organisme d'évaluation de la privatisation, du groupe de réflexion auprès de feu S.M. Hassan II jusqu'en 1999, de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement et membre administrateur de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus. C'est, aussi, un ardent défenseur de la politique des champions 110naux dans le domaine de la distribution. Une politique qui lui a permis de damer le pion à la Samir.
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Nouveau visage
Autre nouveau visage Rniste dans la formation gouvernementale de Abbas El Fassi est Mohamed Abbou, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Modernisation des secteurs publics.Né en 1959 à Taounate, il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en industrie agroalimentaire de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat et d'un doctorat en chimie analytique de l'Université d'Aix Marseille. Depuis 1986, il est professeur universitaire à la faculté des sciences et techniques de Fès. Député de la province de Taounate depuis 1997, il est membre du bureau exécutif du RNI depuis 2001.
Il a également présidé le groupe parlementaire du parti de la colombe à la Chambre des représentants durant la précédente législature (2002-2007). Mohamed Abbou est en outre président de la commune rurale de Beni Oulid (province de Taounate) depuis 1992.
