Connexion
Cette manifestation veut garder la pérennité de cet art et confirmer l'engagement de la ville de Casablanca qui devient, au fil des éditions, une capitale andalouse incontournable. Après Fès, Tunis, Alger ou Essaouira, c'est au tour de Casablanca de marquer un nouveau départ de la musique andalouse.
A l'origine du festival, l'As116iation des amateurs de la musique andalouse au Maroc (AAMAM). Cet organisme, qui a pour objectif de promouvoir la musique classique marocaine, a fait de ce festival son évènement annuel le plus important.
Mounir Sefrioui, vice-président de l'AAMAM nous explique «Les Rencontres Casandalouse reflètent le rôle de notre as116iation, qui est de contribuer à la sauvegarde de la musique andalouse, qui fait partie de notre patrimoine 110nal, d'autant plus qu'il rentre dans le cadre de l'animation culturelle de Casablanca et des autres villes où il a connu un vif succès au fil des éditions». Tenues au départ uniquement à Casablanca, les Rencontres andalouses ont ensuite atteint d'autres villes du Royaume. Rabat, Tétouan, Marrakech et Tanger ont ainsi accueilli des concerts en marge du festival, dont les échos ont dépassé les frontières cette année.
En effet, les Rencontres Casandalouse se prolongeront à Paris et célébreront ainsi le cinquantième anniversaire de l'as116iation organisatrice. Et c'est l'Institut du monde arabe (IMA) qui abritera les 14 et 15 décembre «les nuits andalouses», durant lesquelles des groupes 110naux joueront aux côtés d'autres venus des pays voisins, avec qui on partage cette musique. Du côté marocain, on retrouvera l'orchestre Abdelkrim Raïss de Fès, un des groupes qui a participé à la conservation de ce genre musical dans toute sa pureté et sa rigueur.
Un autre registre musical sera joué dans la capitale française, il s'agit du répertoire de Tétouan, qui s'articule à la fois autour des chants populaires et de la nouba andalouse. Ce dernier sera joué par la troupe de musique andalouse de Tétouan, dirigée par Amin Chaâchoo. Les deux formations marocaines seront présentes aux côtés de l'ensemble algérien Es-Soundoussia et de la formation espagnole Semblanza de flamenca.
Dans son programme consacré à Casablanca, le festival promet un menu riche et varié. Comme à l'accoutumée, il convie sur la scène casablancaise des formations originaires des pays voisins. Le tarab gharnati algérien, le malouf tunisien, le flamenco espagnol et le fado portugais seront les hôtes de moussiqa al ala dans sa fête. Cinq pays du pourtour méditerranéen seront ainsi regroupés autour d'un patrimoine commun avec des couleurs artistiques différentes, un rapprochement culturel et civilisationnel qui prône la paix et la tolérance.
La direction du festival a choisi comme invité d'honneur de cette édition la Syrie, dont les musiciens viendront 111préter leurs fameuses «mouachahate» andalouses. La panoplie des genres joués à Casandalouse représente en fait les différentes formes qu'emprunte la tradition musicale arabo-andalouse dans les différents pays qui avoisinent le Maroc.
Musique religieuse à l'origine, la musique andalouse imprègne toutes les couches 116iales de la population et fait partie de la vie quotidienne. Casandalouse sera l'occasion pour les amateurs de cet art de découvrir d'éminents musiciens et de vibrer sur les mélodies et noubas de cette musique ancienne.
-----------------------------------------
Créée en 1958 par Haj Driss Touimi Benjelloun., l'As116iation des amateurs de la musique andalouse au Maroc (AAMAM) s'est tracée pour objectif la sauvegarde des noubas, les tours de chants. La modernisation via une recherche des noubas manquantes fait partie intégrante de son plan d'action.
Depuis 1994, un nouvel élan lui a été donné avec l'organisation du festival de musique andalouse. Cela fait quatre ans que Casablanca abrite son rendez vous annuel Casandalouse. Par ailleurs, six représentations se tiennent chaque année dans différentes villes du Royaume.
C'est également grâce à l'AAMAM que de nombreux orchestres andalous participent dans des rencontres et festivals mondiaux.
Parmi ses activités du ramadan, l'AAMAM organise ce 29 septembre une soirée animée par Mohamed Amine El Akrami au Palais Mseffer de Casablanca.
A l'origine du festival, l'As116iation des amateurs de la musique andalouse au Maroc (AAMAM). Cet organisme, qui a pour objectif de promouvoir la musique classique marocaine, a fait de ce festival son évènement annuel le plus important.
Mounir Sefrioui, vice-président de l'AAMAM nous explique «Les Rencontres Casandalouse reflètent le rôle de notre as116iation, qui est de contribuer à la sauvegarde de la musique andalouse, qui fait partie de notre patrimoine 110nal, d'autant plus qu'il rentre dans le cadre de l'animation culturelle de Casablanca et des autres villes où il a connu un vif succès au fil des éditions». Tenues au départ uniquement à Casablanca, les Rencontres andalouses ont ensuite atteint d'autres villes du Royaume. Rabat, Tétouan, Marrakech et Tanger ont ainsi accueilli des concerts en marge du festival, dont les échos ont dépassé les frontières cette année.
En effet, les Rencontres Casandalouse se prolongeront à Paris et célébreront ainsi le cinquantième anniversaire de l'as116iation organisatrice. Et c'est l'Institut du monde arabe (IMA) qui abritera les 14 et 15 décembre «les nuits andalouses», durant lesquelles des groupes 110naux joueront aux côtés d'autres venus des pays voisins, avec qui on partage cette musique. Du côté marocain, on retrouvera l'orchestre Abdelkrim Raïss de Fès, un des groupes qui a participé à la conservation de ce genre musical dans toute sa pureté et sa rigueur.
Un autre registre musical sera joué dans la capitale française, il s'agit du répertoire de Tétouan, qui s'articule à la fois autour des chants populaires et de la nouba andalouse. Ce dernier sera joué par la troupe de musique andalouse de Tétouan, dirigée par Amin Chaâchoo. Les deux formations marocaines seront présentes aux côtés de l'ensemble algérien Es-Soundoussia et de la formation espagnole Semblanza de flamenca.
Dans son programme consacré à Casablanca, le festival promet un menu riche et varié. Comme à l'accoutumée, il convie sur la scène casablancaise des formations originaires des pays voisins. Le tarab gharnati algérien, le malouf tunisien, le flamenco espagnol et le fado portugais seront les hôtes de moussiqa al ala dans sa fête. Cinq pays du pourtour méditerranéen seront ainsi regroupés autour d'un patrimoine commun avec des couleurs artistiques différentes, un rapprochement culturel et civilisationnel qui prône la paix et la tolérance.
La direction du festival a choisi comme invité d'honneur de cette édition la Syrie, dont les musiciens viendront 111préter leurs fameuses «mouachahate» andalouses. La panoplie des genres joués à Casandalouse représente en fait les différentes formes qu'emprunte la tradition musicale arabo-andalouse dans les différents pays qui avoisinent le Maroc.
Musique religieuse à l'origine, la musique andalouse imprègne toutes les couches 116iales de la population et fait partie de la vie quotidienne. Casandalouse sera l'occasion pour les amateurs de cet art de découvrir d'éminents musiciens et de vibrer sur les mélodies et noubas de cette musique ancienne.
-----------------------------------------
50 ans de l'AAMAM
La quatrième édition des Rencontres Casandalouse célèbre 50 ans d'existence de son as116iation organisatrice.Créée en 1958 par Haj Driss Touimi Benjelloun., l'As116iation des amateurs de la musique andalouse au Maroc (AAMAM) s'est tracée pour objectif la sauvegarde des noubas, les tours de chants. La modernisation via une recherche des noubas manquantes fait partie intégrante de son plan d'action.
Depuis 1994, un nouvel élan lui a été donné avec l'organisation du festival de musique andalouse. Cela fait quatre ans que Casablanca abrite son rendez vous annuel Casandalouse. Par ailleurs, six représentations se tiennent chaque année dans différentes villes du Royaume.
C'est également grâce à l'AAMAM que de nombreux orchestres andalous participent dans des rencontres et festivals mondiaux.
Parmi ses activités du ramadan, l'AAMAM organise ce 29 septembre une soirée animée par Mohamed Amine El Akrami au Palais Mseffer de Casablanca.
