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L'assassin du cheikh Abou Richa serait arrêté

L'armée américaine a capturé un membre présumé d'Al-Qaïda
L'armée américaine a affirmé dimanche avoir arrêté un membre de la branche irakienne d'Al-Qaïda responsable de la mort du cheikh Abdou Sattar Abou Richa, chef tribal de la province d'Al-A

L'assassin du cheikh Abou Richa serait arrêté
Au cours d'une opération samedi à Balad (75 km au nord de Bagdad), "les forces de la coalition ont capturé un membre présumé d'Al-Qaïda lié à l'assassinat du cheikh Abdou Sattar Abou Richa", indique un communiqué américain.

«L'individu arrêté, Fallah Khalifa Hiyas Fayyas al-Jumayli, également connu sous le nom d'Abou Khamis, est le responsable supposé de l'attentat contre cheikh Abdou Sattar Abou Richa », affirme ce communiqué. "Pendant leur opération, les troupes américaines ont fouillé trois bâtiments, dont l'un des habitants a clairement identifié le suspect", selon ce texte, qui précise que trois autres personnes ont été arrêtées. "Lié aux leaders d'Al-Qaïda en Irak", Abou Khamis est également accusé d'avoir planifié et organisé "des attaques à la voiture piégée et des attentats suicide dans al-Anbar", d'après le commandement américain.

Cheikh Abou Richa a été tué jeudi avec trois de ses gardes du corps dans l'explosion d'une bombe près de son domicile de Ramadi (ouest). Ce chef tribal respecté était le principal artisan des revers infligés depuis plusieurs mois à Al-Qaïda dans la région d'al-Anbar et de la nouvelle stratégie d'alliance avec les anciens insurgés sunnites, présentée comme un "succès" par le commandement américain. Il était devenu un 111locuteur privilégié des responsables américains et avait serré la main de Bush lors de sa visite surprise dans la région d'al-Anbar.

Cheikh Abdou Sattar Abou Richa a été tué au premier jour du Ramadan, un an après la création de sa coalition du "Réveil d'al-Anbar" et quelques heures avant un discours du Président américain sur l'Irak. Lors de ses funérailles, vendredi à Ramadi, en présence de plus d'un millier de personnes, les chefs tribaux sunnites de la province ont juré de "venger" sa mort. "Des renseignements indiquent que le suspect al-Jumayli est impliqué dans un complot pour tuer d'autres chefs du «Réveil d'al-Anbar», a encore affirmé l'armée américaine, dimanche, dans son communiqué.

Le commandement américain a, par ailleurs, annoncé dimanche l'arrestation le 4 septembre à Tarmiyah (40 km au nord de Bagdad) d'un "responsable-clé" de la branche irakienne d'Al-Qaïda et de deux autres suspects. Mu'ayyad Ali Husayn Sulayman al-Bayyati, aussi connu sous le nom d'Abou Wathik, est suspecté d'avoir implanté à Tarmiyah le réseau Al-Qaïda, selon un communiqué. Il est un conseiller des chefs de cette organisation et lui-même responsable de plusieurs exécutions par balles ou par décapitation à Tarmiyah, où il était surnommé "le bourreau".
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Ben Laden dénoncé

Un ancien opposant islamiste saoudien a attaqué pour la première fois le chef d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, qui vient de défier de nouveau les Etats-Unis, six ans après les attentats du 11 septembre 2001. Dans "un message à Ben Laden", mis en ligne sur son site 111net «islamtoday», l'ancien prédicateur extrémiste, cheikh Salman Ben Fahd Al-Awda, qui avait été arrêté en 1994 pour ses activités religieuses et politiques, impute au chef d'Al-Qaïda "l'effusion de sang d'innocents, dont des vieillards et des enfants".

"Qu'avons-nous gagné de la destruction totale d'un peuple, à l'instar de ce qui s'est passé en Irak et en Afghanistan? (...). Qui profite des tentatives de transformer le Maroc, l'Algérie, l'Arabie saoudite ou d'autres pays en califats où les gens ne seront pas en sécurité?", s'111roge notamment S. Al-Awda.

"Qui assume la responsabilité de l'encombrement des prisons de jeunes, ces prisons qui sont devenues des pépinières pour de nouvelles vagues d'extrémisme et de violence?", se demande-t-il encore.
Al-Awda fait partie d'un petit groupe de cinq islamistes saoudiens arrêtés puis libérés pour avoir critiqué les Etats-Unis pour la première guerre du Golfe et le régime saoudien dans les années 1990.

Les autres ont dans le passé plus ou moins condamné les attentats perpétrés en Arabie saoudite mais n'ont jamais désavoué ouvertement Ben Laden, d'origine yéménite et déchu de sa 110nalité saoudienne.
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