La grande nouvelle a été annoncée sans trop de surprise. Le grand Prix (Ousfour d'or) de la 6e édition du festival a été remporté par le long-métrage marocain «En attendant Pasolini » du cinéaste Daoud Oulad Syad. Ce film n'a pas vraiment trop attendu pour goûter aux joies de la consécration. Rien d'étonnant puisqu'il a déjà remporté le Prix du meilleur film arabe à la 31e édition du Festival international du film du Caire.
Produit en 2007 sur un scénario de Youssef Fadel, «En attendant Pasolini», le film regroupe un casting de choix (Mohamed Majd, Mohamed Bastaoui, Mustapha Tah tah…) et met en scène une histoire originale très bien agencée. Tous les ingrédients étaient réunis pour que le jury décide à voter à l'unanimité pour cette belle œuvre. Un autre grand nom, du cinéma libanais cette fois-ci, a reçu les honneurs du Prix spécial du Jury. Il s'agit de Nadine Labaki, réalisatrice de «Caramel», un film intimiste dont l'action se déroule à Beyrouth où cinq femmes se croisent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré où plusieurs générations se rencontrent, se parlent et se confient. Dans la catégorie du meilleur scénario, c'est le cinéaste franco-algérien Mehdi Charef qui a remporté ce prix pour son film «Cartouches gauloises».
Le prix de meilleure actrice est revenu à l'Egyptienne Ghada Adil pour son rôle dans le film «L'Appartement d'Héliopolis» de Mohammed Khan, alors que celui du meilleur acteur a été décerné au Français Benoît Magimel pour son interprétation dans le dernier long-métrage de Claude Chabrol «La Fille coupée en Deux». Le jury a attribué aussi des mentions d'Honneur au film tunisien «Elle et lui» réalisé par Elyes Baccar et à l'acteur français « Nicolas Cazalé» pour son rôle dans le film «Le Fils de l'épicier». Le long-métrage tunisien a également obtenu le Prix de la critique, dont le jury a été présidé par Mohamed Souf.
Quant au Prix jury Junior, créé lors de cette édition, il est revenu au cinéaste marocain Mohamed Ismaël pour son long-métrage «Adieu mères», alors que celui de la Presse a été attribué au Belge Dominique Standaert pour son œuvre «Formidable».
Comme il est de coutume dans tous les festivals dignes de ce nom, l'émotion est toujours au rendez-vous quand le cinéma rend hommage à ses hommes et à ses femmes. La cérémonie de clôture de cette 6e édition a été particulièrement émouvante quand elle a marqué un moment d'arrêt pour remercier Hamid Bennani, un réalisateur qui s'est dévoué au 7e art et qui l'a enrichi de ses œuvres.
Dans le même registre, cette grand-messe du cinéma ne pouvait laisser passer cette occasion sans rendre un hommage posthume à feu Mohamed
Ousfour, ce fils de Safi véritable pionnier du cinéma marocain qui a réalisé son premier film en 1958, soit 50 ans jour pour jour.
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Thami croit, et fait croire aux villageois, que son ami Pasolini est de retour à Ouarzazate. Tout le village se prépare à cet événement. Le réalisateur, Daoud Oulad Syad, a commencé sa belle aventure de longs-métrages en 1998 avec «Adieu Forain » avant de signer «Le cheval de vent» en 2001, «Tarfaya » en 2004 puis «En attendant Pasolini», une histoire qu'il a «tant aimée» au point qu'il l'a «immortalisée» sur le grand écran.
Produit en 2007 sur un scénario de Youssef Fadel, «En attendant Pasolini», le film regroupe un casting de choix (Mohamed Majd, Mohamed Bastaoui, Mustapha Tah tah…) et met en scène une histoire originale très bien agencée. Tous les ingrédients étaient réunis pour que le jury décide à voter à l'unanimité pour cette belle œuvre. Un autre grand nom, du cinéma libanais cette fois-ci, a reçu les honneurs du Prix spécial du Jury. Il s'agit de Nadine Labaki, réalisatrice de «Caramel», un film intimiste dont l'action se déroule à Beyrouth où cinq femmes se croisent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré où plusieurs générations se rencontrent, se parlent et se confient. Dans la catégorie du meilleur scénario, c'est le cinéaste franco-algérien Mehdi Charef qui a remporté ce prix pour son film «Cartouches gauloises».
Le prix de meilleure actrice est revenu à l'Egyptienne Ghada Adil pour son rôle dans le film «L'Appartement d'Héliopolis» de Mohammed Khan, alors que celui du meilleur acteur a été décerné au Français Benoît Magimel pour son interprétation dans le dernier long-métrage de Claude Chabrol «La Fille coupée en Deux». Le jury a attribué aussi des mentions d'Honneur au film tunisien «Elle et lui» réalisé par Elyes Baccar et à l'acteur français « Nicolas Cazalé» pour son rôle dans le film «Le Fils de l'épicier». Le long-métrage tunisien a également obtenu le Prix de la critique, dont le jury a été présidé par Mohamed Souf.
Quant au Prix jury Junior, créé lors de cette édition, il est revenu au cinéaste marocain Mohamed Ismaël pour son long-métrage «Adieu mères», alors que celui de la Presse a été attribué au Belge Dominique Standaert pour son œuvre «Formidable».
Comme il est de coutume dans tous les festivals dignes de ce nom, l'émotion est toujours au rendez-vous quand le cinéma rend hommage à ses hommes et à ses femmes. La cérémonie de clôture de cette 6e édition a été particulièrement émouvante quand elle a marqué un moment d'arrêt pour remercier Hamid Bennani, un réalisateur qui s'est dévoué au 7e art et qui l'a enrichi de ses œuvres.
Dans le même registre, cette grand-messe du cinéma ne pouvait laisser passer cette occasion sans rendre un hommage posthume à feu Mohamed
Ousfour, ce fils de Safi véritable pionnier du cinéma marocain qui a réalisé son premier film en 1958, soit 50 ans jour pour jour.
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Le film primé
«En attendant Pasolini» raconte l'histoire de Thami qui travaillait comme figurant dans les films étrangers tournés dans son village non loin de Ouarzazate. Il devient ami du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini lors du tournage de son film "Oedipe Roi" en 1966. Quarante ans après, une équipe d'Italiens arrive à Ouarzazate pour préparer le tournage d'un film sur la bible.Thami croit, et fait croire aux villageois, que son ami Pasolini est de retour à Ouarzazate. Tout le village se prépare à cet événement. Le réalisateur, Daoud Oulad Syad, a commencé sa belle aventure de longs-métrages en 1998 avec «Adieu Forain » avant de signer «Le cheval de vent» en 2001, «Tarfaya » en 2004 puis «En attendant Pasolini», une histoire qu'il a «tant aimée» au point qu'il l'a «immortalisée» sur le grand écran.