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C'est ce qu'a déclaré Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et l'Environnement, lors d'un point de presse organisé à la marge de la réunion du conseil d'administration de l'Office national des hydrocarbures et des mines.
Selon la ministre, ces dépenses ont permis de couvrir un domaine minier d'une superficie totale de près de 324.569km carrés, dont environ 243.503km carrés en onshore couverts par 65 permis et 7 autorisations de reconnaissance avec 29 sociétés contre une superficie ne dépassant pas 104.000 km carrés en 1999 couverts par 5 permis seulement et 8 zones de reconnaissances avec à peine 6 sociétés. D'après Mme Benkhadra, ces dépenses, quoiqu'elles soient importantes, restent modestes vu l'étendue des bassins marocains sédimentaires couvrant un domaine minier ouvert à l'exploration de 678.000km carrés, alors que le nombre des puits d'exploration forés n'excède pas, à ce jour, 290 dont la plupart ont été forés au niveau des bassins du Gharb du pré-Rif et d'Essaouira.
Ce qui donne une densité moyenne de 0,04 puit par 100 km carrés. Une densité qui reste insignifiante comparée à la densité moyenne à l'échelle internationale évaluée à 10puits/ 100 km carrés. En effet, en dehors des bassins du Gharb, d'Essaouira et du pré-Rif, les autres bassins restent très peu explorés et n'ont été investis que par quelques forages très rares et sporadiques. Notons que les bassins qui ont connu des efforts d'exploration ont fini par révéler des découvertes modestes d'huile et/ ou de gaz et de condensat. C'est le cas notamment des bassins du Gharb, du pré-Rif et d'Essaouira.
Rappelons que ces petits gisements, découverts dans le bassin du Gharb et dans les ‘'rides pré-rifaines'' ont totalisé à ce jour une production très limitée d'environ 11,2 millions de barils de pétrole (soit 1,56 million de tonnes) et 1,1 milliard de m3 de gaz. Les 7 petits gisements d'Essaouira, dont 4 à gaz, 2 à gaz et condensât et 1 à huile, ont des réserves totales en place estimées à 3,2 milliard de m3 de gaz, 850.000 m3 de condensât et environ 35 millions de barils d'huile dont 8 millions ont été récupérés. Malgré ces petites quantités, la ministre estime que le Maroc est devenu à nouveau un pôle attractif pour les compagnies pétrolières internationales depuis 2000.
Les chiffres indiquent qu'en mai 2008, 29 sociétés opèrent sur des zones de reconnaissance et/ou ont des permis d'exploration et mènent aujourd'hui des études et des travaux de qualité en vue de reconnaître et de tester le potentiel pétrolier du sous-sol marocain. Selon la même responsable, l'installation de ces investissements résulte de l'engagement de l'Office national des hydrocarbures et des mines qui, malgré le caractère capitalistique de l'exploration pétrolière et les limitations budgétaires, a pu faire des travaux de recherches, d'acquisitions sismiques et des forages dans le Gharb qui ont permis de drainer des sociétés pétrolières internationales.
Ces partenaires étrangers ont ainsi acquis une importante quantité de données géophysiques, géologiques et géochimiques, ce qui leur a permis de définir une myriade de nouveaux thèmes pétroliers et ‘'plays concepts'' dans les différents bassins.
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Cette stratégie a pour objectif de faire monter en puissance l'exploration minière et celle pétrolière et renforcer la dynamique d'ouverture sur le marché mondial. La stratégie vise également à renforcer la crédibilité internationale de l'ONHYM et à développer l'engagement et la responsabilisation du management dans le but d'instaurer une culture de performance tendue vers l'atteinte des résultats ambitieux.
Selon la ministre, ces dépenses ont permis de couvrir un domaine minier d'une superficie totale de près de 324.569km carrés, dont environ 243.503km carrés en onshore couverts par 65 permis et 7 autorisations de reconnaissance avec 29 sociétés contre une superficie ne dépassant pas 104.000 km carrés en 1999 couverts par 5 permis seulement et 8 zones de reconnaissances avec à peine 6 sociétés. D'après Mme Benkhadra, ces dépenses, quoiqu'elles soient importantes, restent modestes vu l'étendue des bassins marocains sédimentaires couvrant un domaine minier ouvert à l'exploration de 678.000km carrés, alors que le nombre des puits d'exploration forés n'excède pas, à ce jour, 290 dont la plupart ont été forés au niveau des bassins du Gharb du pré-Rif et d'Essaouira.
Ce qui donne une densité moyenne de 0,04 puit par 100 km carrés. Une densité qui reste insignifiante comparée à la densité moyenne à l'échelle internationale évaluée à 10puits/ 100 km carrés. En effet, en dehors des bassins du Gharb, d'Essaouira et du pré-Rif, les autres bassins restent très peu explorés et n'ont été investis que par quelques forages très rares et sporadiques. Notons que les bassins qui ont connu des efforts d'exploration ont fini par révéler des découvertes modestes d'huile et/ ou de gaz et de condensat. C'est le cas notamment des bassins du Gharb, du pré-Rif et d'Essaouira.
Rappelons que ces petits gisements, découverts dans le bassin du Gharb et dans les ‘'rides pré-rifaines'' ont totalisé à ce jour une production très limitée d'environ 11,2 millions de barils de pétrole (soit 1,56 million de tonnes) et 1,1 milliard de m3 de gaz. Les 7 petits gisements d'Essaouira, dont 4 à gaz, 2 à gaz et condensât et 1 à huile, ont des réserves totales en place estimées à 3,2 milliard de m3 de gaz, 850.000 m3 de condensât et environ 35 millions de barils d'huile dont 8 millions ont été récupérés. Malgré ces petites quantités, la ministre estime que le Maroc est devenu à nouveau un pôle attractif pour les compagnies pétrolières internationales depuis 2000.
Les chiffres indiquent qu'en mai 2008, 29 sociétés opèrent sur des zones de reconnaissance et/ou ont des permis d'exploration et mènent aujourd'hui des études et des travaux de qualité en vue de reconnaître et de tester le potentiel pétrolier du sous-sol marocain. Selon la même responsable, l'installation de ces investissements résulte de l'engagement de l'Office national des hydrocarbures et des mines qui, malgré le caractère capitalistique de l'exploration pétrolière et les limitations budgétaires, a pu faire des travaux de recherches, d'acquisitions sismiques et des forages dans le Gharb qui ont permis de drainer des sociétés pétrolières internationales.
Ces partenaires étrangers ont ainsi acquis une importante quantité de données géophysiques, géologiques et géochimiques, ce qui leur a permis de définir une myriade de nouveaux thèmes pétroliers et ‘'plays concepts'' dans les différents bassins.
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La stratégie de l'ONHYM
Dans le but d'aboutir à des découvertes commerciales d'hydrocarbures à même de réduire l'impact de la facture pétrolière sur le budget de l'Etat et satisfaire les besoins énergétiques croissants de notre pays, l'ONHYM a établi et déployé depuis l'année 2000 une stratégie rénovée visant à dynamiser et intensifier les travaux de recherches pétrolières sur l'ensemble des bassins sédimentaires marocains.Cette stratégie a pour objectif de faire monter en puissance l'exploration minière et celle pétrolière et renforcer la dynamique d'ouverture sur le marché mondial. La stratégie vise également à renforcer la crédibilité internationale de l'ONHYM et à développer l'engagement et la responsabilisation du management dans le but d'instaurer une culture de performance tendue vers l'atteinte des résultats ambitieux.
