El Asri, sur lequel tous les espoirs étaient fondés, est tombé d'entrée. Il a eu l'occasion de se ressaisir en repêchage après l'abandon de son challengeur espagnol David Alarza, blessé, mais a buté encore une fois sur l'obstacle de l'Autrichien Sergei Aschwanden. «Je suis venu à Pékin avec le seul objectif d'obtenir une médaille. J'ai fait de mon mieux, malheureusement je n'ai pas réussi. Les J.O. exigent une préparation intense et j'ai commencé tard les entraînements à cause d'une blessure», a-t-il déclaré à l'agence MAP au terme de son combat.
Il a également reconnu la suprématie de son adversaire algérien, qu'il connaît «parfaitement» pour l'avoir affronté et battu à deux reprises, avançant sa baisse de régime et une condition physique pas au rendez-vous.
La sortie précoce d'El Asri vient s'ajouter à l'élimination sans gloire de Younès Ahmadi (-60 kg), de Rachid Rguig (-66 kg) et de Safouane Attaf (81 kg), pour que l'équipe nationale de judo quitte les Olympiades chinois sans avoir même eu la sensation d'y avoir participé. Les résultats enregistrés à Pékin affirment que le judo national est toujours en phase d'apprentissage.
Dans une sortie médiatique, Safouane Attaf a confirmé qu'il souffrait de plusieurs blessures et pourtant il a été aligné. «Il ne faut pas oublier que nous occupons les premières places au niveau africain. Et puis, il faut souligner que la qualification aux J.O. n'était point facile, puisque nos athlètes ont affronté de grands champions.
Les judokas marocains qualifiés sont donc tous de haut niveau. Mais, j'avoue que ça n'a rien à voir avec ceux européens ou asiatiques, qui sont les pionniers de ce sport dans le monde», a expliqué le secrétaire général de la Fédération royale marocaine de judo (FRMJ), M. Ben Bada. Toutefois, le responsable insiste sur la nécessité de revoir la stratégie adoptée quant aux préparations à ce genre de manifestations. «On a commencé les préparations en février 2007, alors qu'il fallait les commencer juste après les J.O. d'Athènes», confirme Abou Bakr Ben Bada.
Pour l'entraîneur national Mustapha Belhmira, la participation marocaine aux J.O-2008 «nous a permis de mettre en balance le judo national en comparaison avec le niveau atteint par cette discipline sur les scènes arabe et européenne».
«Les judokas marocains ont bénéficié de toutes les conditions favorables de préparation pour réussir un bon résultat à ces jeux, mais ils ont montré leurs limites», a-t-il dit.
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Il a également reconnu la suprématie de son adversaire algérien, qu'il connaît «parfaitement» pour l'avoir affronté et battu à deux reprises, avançant sa baisse de régime et une condition physique pas au rendez-vous.
La sortie précoce d'El Asri vient s'ajouter à l'élimination sans gloire de Younès Ahmadi (-60 kg), de Rachid Rguig (-66 kg) et de Safouane Attaf (81 kg), pour que l'équipe nationale de judo quitte les Olympiades chinois sans avoir même eu la sensation d'y avoir participé. Les résultats enregistrés à Pékin affirment que le judo national est toujours en phase d'apprentissage.
Dans une sortie médiatique, Safouane Attaf a confirmé qu'il souffrait de plusieurs blessures et pourtant il a été aligné. «Il ne faut pas oublier que nous occupons les premières places au niveau africain. Et puis, il faut souligner que la qualification aux J.O. n'était point facile, puisque nos athlètes ont affronté de grands champions.
Les judokas marocains qualifiés sont donc tous de haut niveau. Mais, j'avoue que ça n'a rien à voir avec ceux européens ou asiatiques, qui sont les pionniers de ce sport dans le monde», a expliqué le secrétaire général de la Fédération royale marocaine de judo (FRMJ), M. Ben Bada. Toutefois, le responsable insiste sur la nécessité de revoir la stratégie adoptée quant aux préparations à ce genre de manifestations. «On a commencé les préparations en février 2007, alors qu'il fallait les commencer juste après les J.O. d'Athènes», confirme Abou Bakr Ben Bada.
Pour l'entraîneur national Mustapha Belhmira, la participation marocaine aux J.O-2008 «nous a permis de mettre en balance le judo national en comparaison avec le niveau atteint par cette discipline sur les scènes arabe et européenne».
«Les judokas marocains ont bénéficié de toutes les conditions favorables de préparation pour réussir un bon résultat à ces jeux, mais ils ont montré leurs limites», a-t-il dit.
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