Le Matin : Qu'est-ce que ça vous fait de chanter pour la quatrième fois au Maroc et de vous produire aux côtés de la Marocaine Asmaa Lamnaouer ?
KHALED SELIM : On peut dire que je suis devenu un grand habitué du Maroc. Je suis déjà venu pour l'émission Studio 2M, lors de la commémoration du 30e anniversaire de la mort d'Abdelhalim Hafez puis l'année dernière, dans le cadre du festival Mawazine. C'est toujours un plaisir de venir chanter devant le public marocain qui est accueillant, aimable et éclectique. Pour Asmaa Lamnaouer, on est de très bons amis et on chante souvent sur la même scène. C'est une grande artiste qui a une très belle voix. Humainement, elle est d'une gentillesse et d'une modestie incomparables.
Est-ce que vous sentez que Khaled Selim a son public au Maroc ?
Mon rêve le plus cher est d'avoir un public parmi tous les peuples arabes ainsi que parmi les ressortissants arabes dans les pays étrangers. Cependant, je considère le public marocain parmi les meilleurs du monde arabe. Les marocains sont très attachés à l'art en général et à la musique en particulier d'autant plus qu'ils sont réceptifs à tous les genres musicaux quelles que soient leur origine et leur génération. Et bien évidemment, je ne cesserai jamais de parler de leur amabilité et leur spontanéité pour exprimer leur amour pour l'art, chose qui encourage l'artiste à venir et revenir.
Khaled Selim réussit la chanson classique arabe et la chanson moderne, comment faîtes-vous pour réussir les deux et où vous sentez-vous le mieux ?
J'ai été éduqué sur la base de la musique classique, ses grands auteurs et interprètes. C'est pour cela que mes choix répondent à des critères précis que je pose moi-même sans prêter aucune attention aux principes de la chanson commerciale ou moderne.
Dans mes chansons, j'essaie d'associer de bonnes paroles à une mélodie adéquate, le tout dans une composition qui allie l'originalité à la modernité.
A la fin, c'est l'interprétation qui couronne l'ensemble du travail. Je sens que mon travail actuel est le résultat de mon amour pour la musique classique.
De nos jours, on voit qu'il y a un avènement important de nouveaux talents. Où se positionne Khaled Selim sur la scène artistique actuelle ?
Heureusement, j'arrive à avoir une bonne position sur le marché de la musique arabe actuel. La qualité des chansons que je produis me permet de m'imposer en tant qu'artiste. En outre, je réussis à acquérir l'amour du public de toutes les générations. Je pense que l'admiration du public de différents âges peut faire la force d'un artiste. C'est donc mon avantage sur la scène.
Devant la multitude des chaînes satellitaires musicales, le vidéoclip connaît un réel succès. Jusqu'où peut aller ce succès à votre avis ?
Le vidéo clip est devenu très important pas uniquement pour le chanteur mais aussi pour la société de production, de distribution ainsi que pour la chaîne de diffusion. Mais le vidéoclip doit avoir certaines caractéristiques qui respectent le téléspectateur et son niveau intellectuel sans heurter ses traditions ni ses habitudes. Il ne suffit pas d'imiter les occidentaux mais d'évoluer tout en prônant nos propres valeurs.
Vous ne vous êtes pas contenté de chanter mais vous avez investi le cinéma et la télévision, comment avez-vous vécu cette aventure ?
J'ai commencé en tant que chanteur sans jamais penser à jouer au cinéma. Ma présence à la télévision à travers les vidéoclips et les émissions télévisées a poussé certains réalisateurs à profiter de mon apparence pour des rôles dans leurs films. A l'époque, je refusais catégoriquement car je voulais confirmer mes talents en tant que chanteur. Un jour, alors que je chantais la Bande Originale du film « Assoulam wa Toôbane », j'ai découvert la magie du cinéma puis avec les encouragements de mes proches et du public, j'ai foncé.
J'ai alors décidé de suivre des cours élémentaires sur les bases du jeu de l'acteur afin de maîtriser mes rôles. Puis, j'ai intégré le cinéma sans, pour autant, vouloir en faire ma carrière. Mon premier film «Sana oula nasb» a connu un grand succès. Il a été suivi de deux autres dont le dernier encore dans les salles égyptiennes «âmaliat khassa» puis le feuilleton «Ana alawane» où j'ai joué aux côtés de la grande diva Warda.
Quels sont vos projets dans le cinéma et dans la musique ?
Du côté du cinéma, il y a de nombreuses offres mais je préfère me concentrer actuellement sur la promotion de mon dernier album «Ghayeb âni» qui est sorti en décembre dernier. Je commence bientôt ma tournée dans de nombreux pays arabes comme je participe à de nombreux festivals.
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KHALED SELIM : On peut dire que je suis devenu un grand habitué du Maroc. Je suis déjà venu pour l'émission Studio 2M, lors de la commémoration du 30e anniversaire de la mort d'Abdelhalim Hafez puis l'année dernière, dans le cadre du festival Mawazine. C'est toujours un plaisir de venir chanter devant le public marocain qui est accueillant, aimable et éclectique. Pour Asmaa Lamnaouer, on est de très bons amis et on chante souvent sur la même scène. C'est une grande artiste qui a une très belle voix. Humainement, elle est d'une gentillesse et d'une modestie incomparables.
Est-ce que vous sentez que Khaled Selim a son public au Maroc ?
Mon rêve le plus cher est d'avoir un public parmi tous les peuples arabes ainsi que parmi les ressortissants arabes dans les pays étrangers. Cependant, je considère le public marocain parmi les meilleurs du monde arabe. Les marocains sont très attachés à l'art en général et à la musique en particulier d'autant plus qu'ils sont réceptifs à tous les genres musicaux quelles que soient leur origine et leur génération. Et bien évidemment, je ne cesserai jamais de parler de leur amabilité et leur spontanéité pour exprimer leur amour pour l'art, chose qui encourage l'artiste à venir et revenir.
Khaled Selim réussit la chanson classique arabe et la chanson moderne, comment faîtes-vous pour réussir les deux et où vous sentez-vous le mieux ?
J'ai été éduqué sur la base de la musique classique, ses grands auteurs et interprètes. C'est pour cela que mes choix répondent à des critères précis que je pose moi-même sans prêter aucune attention aux principes de la chanson commerciale ou moderne.
Dans mes chansons, j'essaie d'associer de bonnes paroles à une mélodie adéquate, le tout dans une composition qui allie l'originalité à la modernité.
A la fin, c'est l'interprétation qui couronne l'ensemble du travail. Je sens que mon travail actuel est le résultat de mon amour pour la musique classique.
De nos jours, on voit qu'il y a un avènement important de nouveaux talents. Où se positionne Khaled Selim sur la scène artistique actuelle ?
Heureusement, j'arrive à avoir une bonne position sur le marché de la musique arabe actuel. La qualité des chansons que je produis me permet de m'imposer en tant qu'artiste. En outre, je réussis à acquérir l'amour du public de toutes les générations. Je pense que l'admiration du public de différents âges peut faire la force d'un artiste. C'est donc mon avantage sur la scène.
Devant la multitude des chaînes satellitaires musicales, le vidéoclip connaît un réel succès. Jusqu'où peut aller ce succès à votre avis ?
Le vidéo clip est devenu très important pas uniquement pour le chanteur mais aussi pour la société de production, de distribution ainsi que pour la chaîne de diffusion. Mais le vidéoclip doit avoir certaines caractéristiques qui respectent le téléspectateur et son niveau intellectuel sans heurter ses traditions ni ses habitudes. Il ne suffit pas d'imiter les occidentaux mais d'évoluer tout en prônant nos propres valeurs.
Vous ne vous êtes pas contenté de chanter mais vous avez investi le cinéma et la télévision, comment avez-vous vécu cette aventure ?
J'ai commencé en tant que chanteur sans jamais penser à jouer au cinéma. Ma présence à la télévision à travers les vidéoclips et les émissions télévisées a poussé certains réalisateurs à profiter de mon apparence pour des rôles dans leurs films. A l'époque, je refusais catégoriquement car je voulais confirmer mes talents en tant que chanteur. Un jour, alors que je chantais la Bande Originale du film « Assoulam wa Toôbane », j'ai découvert la magie du cinéma puis avec les encouragements de mes proches et du public, j'ai foncé.
J'ai alors décidé de suivre des cours élémentaires sur les bases du jeu de l'acteur afin de maîtriser mes rôles. Puis, j'ai intégré le cinéma sans, pour autant, vouloir en faire ma carrière. Mon premier film «Sana oula nasb» a connu un grand succès. Il a été suivi de deux autres dont le dernier encore dans les salles égyptiennes «âmaliat khassa» puis le feuilleton «Ana alawane» où j'ai joué aux côtés de la grande diva Warda.
Quels sont vos projets dans le cinéma et dans la musique ?
Du côté du cinéma, il y a de nombreuses offres mais je préfère me concentrer actuellement sur la promotion de mon dernier album «Ghayeb âni» qui est sorti en décembre dernier. Je commence bientôt ma tournée dans de nombreux pays arabes comme je participe à de nombreux festivals.
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