«Cette recherche qui a été réalisée en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Afrique, avait pour principal but l'évaluation des aspects pharmaco-économiques du traitement de la maladie dans ces pays», annonce Mohamed Saleh Bennouna, président de l'AMP. A ce niveau là, plusieurs résultats en sont ressortis : «Sur le plan social, la PR se présente comme une maladie qui a un impact économique considérable sur la société d'autant plus qu'elle touche une catégorie d'âge assez jeune. Sur le plan thérapeutique, on a remarqué que d'importantes avancées ont été réalisées dans le traitement de cette pathologie, particulièrement grâce à l'utilisation des nouveaux médicaments biologiques» déclare Mohamed S.Bennouna.
Ces derniers ont, en effet, des suites positives sur le fardeau de la maladie. Toutefois, il existe de grands écarts dans l'utilisation de ces médicaments entre les pays couverts par l'étude.
Concernant les pays du Maghreb, la polyarthrite rhumatoïde représente un véritable problème de santé publique.
Outre les souffrances physiques qu'elle engendre, elle nécessite un traitement long et onéreux. A cela s'ajoute la difficulté d'accéder aux traitements innovants issus notamment de la biotechnologie, ainsi qu'à des soins de qualité.
Une telle situation, révélatrice des dysfonctionnements détectés à des degrés divers dans les pays du Maghreb, s'accentue davantage en l'absence d'une prise en charge totale de la maladie par les instances concernées. «Le patient se trouve ainsi contraint de supporter seul des dépenses qui dépassent, dans la majorité des cas, ses capacités financières. D'où l'intérêt de consentir des efforts pour remédier à cette problématique. C'est d'ailleurs dans ce sens, qu'on a pensé à créer un fédération maghrébine pour lutter contre la PR», explique Mohamed S.Bennouna. Il poursuit : «la principale mission de cette fédération sera de réaliser des recherches sur la situation de la cette maladie, et sur l'évaluation de sa prise en charge par les instances dans les différents pays du Maghreb. D'ailleurs, nous comptons instaurer une journée maghrébine de lutte conte la polyarthrite rhumatoïde».
Aussi, il sied de signaler que lors de la rencontre à laquelle ont pris part des professionnels de la santé venant de l'Algérie, de la Tunisie et de la Libye, la création de la fédération maghrébine de la polyarthrite rhumatoïde est rendue officielle.
Baptisée «RA Maghreb» (Rheumatoide Arthritis Maghreb), cette organisation compte mettre en place un dispositif visant à améliorer la situation des personnes atteintes de la polyarthrite rhumatoïde.
Selon le président de l'AMP, la création de la fédération maghrébine de la polyarthrite rhumatoïde «RA Maghreb» vient combler une lacune de taille en matière d'information, de sensibilisation, de formation et de prise en charge de cette maladie dans les pays du
Maghreb. Convaincue du rôle important de la société civile dans la lutte contre les maladies longues et évolutives comme la PR, cette nouvelle ONG ne
peut que contribuer efficacement à l'amélioration de la qualité de vie des patients comme en témoigne l'expérience
fructueuse de l'AMP. D'ailleurs, les membres de cette dernière, tiennent à créer un espace
de dialogue et d'échange d'expériences au niveau régional afin de mettre en place les assises d'une stratégie de lutte globale commune contre ce mal qui altère considérablement la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
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Les causes de cette maladie ne sont pas encore connues. La PR est considérée comme une maladie auto-immune, car des cellules du système immunitaire s'attaquent aux articulations, notamment en produisant des anticorps. L'hypothèse la plus probable est qu'un ensemble de facteurs environnementaux, en particulier le tabagisme, génétiques et biologiques (comme une infection, des variations hormonales ou un épuisement du système immunitaire) sont en cause.
Ces derniers ont, en effet, des suites positives sur le fardeau de la maladie. Toutefois, il existe de grands écarts dans l'utilisation de ces médicaments entre les pays couverts par l'étude.
Concernant les pays du Maghreb, la polyarthrite rhumatoïde représente un véritable problème de santé publique.
Outre les souffrances physiques qu'elle engendre, elle nécessite un traitement long et onéreux. A cela s'ajoute la difficulté d'accéder aux traitements innovants issus notamment de la biotechnologie, ainsi qu'à des soins de qualité.
Une telle situation, révélatrice des dysfonctionnements détectés à des degrés divers dans les pays du Maghreb, s'accentue davantage en l'absence d'une prise en charge totale de la maladie par les instances concernées. «Le patient se trouve ainsi contraint de supporter seul des dépenses qui dépassent, dans la majorité des cas, ses capacités financières. D'où l'intérêt de consentir des efforts pour remédier à cette problématique. C'est d'ailleurs dans ce sens, qu'on a pensé à créer un fédération maghrébine pour lutter contre la PR», explique Mohamed S.Bennouna. Il poursuit : «la principale mission de cette fédération sera de réaliser des recherches sur la situation de la cette maladie, et sur l'évaluation de sa prise en charge par les instances dans les différents pays du Maghreb. D'ailleurs, nous comptons instaurer une journée maghrébine de lutte conte la polyarthrite rhumatoïde».
Aussi, il sied de signaler que lors de la rencontre à laquelle ont pris part des professionnels de la santé venant de l'Algérie, de la Tunisie et de la Libye, la création de la fédération maghrébine de la polyarthrite rhumatoïde est rendue officielle.
Baptisée «RA Maghreb» (Rheumatoide Arthritis Maghreb), cette organisation compte mettre en place un dispositif visant à améliorer la situation des personnes atteintes de la polyarthrite rhumatoïde.
Selon le président de l'AMP, la création de la fédération maghrébine de la polyarthrite rhumatoïde «RA Maghreb» vient combler une lacune de taille en matière d'information, de sensibilisation, de formation et de prise en charge de cette maladie dans les pays du
Maghreb. Convaincue du rôle important de la société civile dans la lutte contre les maladies longues et évolutives comme la PR, cette nouvelle ONG ne
peut que contribuer efficacement à l'amélioration de la qualité de vie des patients comme en témoigne l'expérience
fructueuse de l'AMP. D'ailleurs, les membres de cette dernière, tiennent à créer un espace
de dialogue et d'échange d'expériences au niveau régional afin de mettre en place les assises d'une stratégie de lutte globale commune contre ce mal qui altère considérablement la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
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Définition de la maladie
La polyarthrite rhumatoïde est l'une des formes de rhumatismes inflammatoires chroniques regroupées sous l'appellation «arthrite». Elle touche deux fois plus souvent les femmes que les hommes. Bien que la polyarthrite rhumatoïde puisse apparaître à n'importe quel âge, les premiers symptômes surviennent en général entre 40 ans et 60 ans. Pour la majorité des gens, la polyarthrite affecte d'abord les mains, les poignets et les petites articulations des pieds. Avec le temps, les épaules, les coudes, la nuque, les mâchoires, les hanches, les genoux et les chevilles peuvent subir le même sort. L'inflammation généralisée, lorsqu'elle n'est pas contrôlée par un traitement adéquat, affecte très souvent le système immunitaire, causant notamment de la fatigue et de l'anémie.Les causes de cette maladie ne sont pas encore connues. La PR est considérée comme une maladie auto-immune, car des cellules du système immunitaire s'attaquent aux articulations, notamment en produisant des anticorps. L'hypothèse la plus probable est qu'un ensemble de facteurs environnementaux, en particulier le tabagisme, génétiques et biologiques (comme une infection, des variations hormonales ou un épuisement du système immunitaire) sont en cause.