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Le nouvel éden des Casablancais

Le nouvel éden des Casablancais
Chaque week-end, des milliers de Casablancais cherchent une destination de détente et de loisirs pour fuir la pollution, le bruit, le rythme de vie effrénée et la grisaille de la ville. Avec le grand manque ou la quasi-absence de ces espaces au centre de la capitale économique, les habitants se réfugient à Dar Bouâzza ou «Darb» pour les habitués. A seulement une demi heure du centre de la métropole, ce petit village au bord de la mer représente une destination privilégiée pour les Casablancais qui peuvent se le permettre. La beauté de ses sites, la proximité et la facilité d'accès ont en fait un grand espace de loisirs. Encouragés par le grand flux de visiteurs ou plutôt fans de la région, les investisseurs et promoteurs immobiliers ont multiplié les projets et complexes touristiques.

A l'origine de cette mode de «Darb», les surfeurs qui ont découvert la magie de sa plage. Aujourd'hui, ce sport fait partie de la vie locale et de plus en plus de jeunes se mettent à l'eau. Mieux encore, plusieurs écoles assurent sur place des cours pour petits et grands afin de découvrir de nouvelles émotions aux amateurs du surf. Plages de sable, spots de reef, tous les niveaux y sont satisfaits. Sur place, Jack beach représente un lieu agréable tant pour la balade à pieds, le footing à marée basse sur sable dur ou encore la marche aquatique. Pour ceux qui aiment les balades en groupe, une superbe plage étendue au sud de la pointe de Tamaris offre plusieurs kilomètres à parcourir.
Dans un autre décor, les plages privées présentent une ambiance plus animée aux rythmes de musique, de jeux et de soirées des plus branchées. Les chercheurs d'ambiance plus calme peuvent, par contre, se relaxer sur les terrasses des cafés-restaurants de l'oued Merzueg.

Il faut dire que cette partie de la ville est bien gâtée, côté océan. Elle offre une variété de plages pour la détente, le sport ou tout simplement une virée en famille ou entre amis.

La pêche à l'honneur
A la carte de ce petit village casablancais figure également des randonnées pédestres ou équestres en plein nature où seules l'air pur et l'ambiance champêtre de la région sont au rendez-vous.
Les cabanons et maisons secondaires des MRE et étrangers ont fait également de Dar Bouâzza une destination de détente par excellence. Les premiers acquéreurs ont été certainement charmés par la vue imprenable et la qualité du poisson qui s'offre dans une ambiance de petit port traditionnel. Au fil des années, les barques classiques qui revendent leur pêche directement aux consommateurs ont fait la renommée de ce village aux mille et une vertus. « Les grillades de poissons frais, achetés en milieu de matinée n'ont pas d'égal», nous confie un habitué de la région.

A Dar Bouâzza, on peut également admirer le côté campagnard et verdoyant de la région délimité par la route côtière et la route nationale d'El Jadida.
«Le mercredi, les visiteurs peuvent rejoindre à pieds ou en charrette au souk qui a lieu chaque semaine de l'année. L'hiver, Dar Bouâzza offre aussi un terrain de jeu pour les VTTistes », indique un site descriptif du village.

Retombées économiques

Grâce à ses multiples atouts, Dar-Bouâzza ou «Darb » commence à attirer de plus en plus de Casablancais qui l'ont élu pour lieu de résidence principale. Cette donne a poussé les investisseurs à y construire des hôtels, résidences, complexes touristiques et centres commerciaux à tour de bras.

Chose qui a conduit à une flambée des prix du foncier sans dissuader pour autant les amoureux de la région. Parmi les projets réalisés à Dar-Bouâzza figure le complexe balnéaire Marina Blanca, le Beach House, les résidences Le Littoral, la Playa Blanca, Al-Boustane, Diar Al-Houda, Les Tamaris et Les Jardins de l'Océan, Le Melrose Beach. Outre les projets résidentiels, on y trouve également des grands centres d'animation tels que L'Aquaparc et le Crazy Parc qui attirent des milliers de visiteurs en provenance de Casablanca, de Mohammedia, d'El Jadida et même de Rabat.

Les plagistes et investisseurs ont compris que le développement de cette région au caractère villageois et la pérennité de leurs projets passent bien évidemment par l'animation. En journée, les hôtes de la région profitent des plages aménagées pour pratiquer le sport nautique, la pêche, le sport équestre tandis que le soir chacun des établissements diffuse son propre programme d'animation. A Dar Bouâzza, chacun y vit à son rythme mais en fin de compte tout le monde est satisfait.

Historique

Au début du siècle, alors que Casablanca ne compte que 10.000 habitants, Dar Bouazza est une immense plaine faisant partie de la région de la Chaouia.
Dar Bouazza tire son nom de la Kasbah Bouazza. En 1908, Gabriel Veyre, ancien opérateur des frères lumières s'installe à Dar Bouazza qu'il acquiert.
Le village fut d'abord une réserve de chasse. Le maréchal Lyautey et beaucoup de notables y effectuent des parties de chasse et la Kasbah Bouazza reçoit souvent d'importants convives.

Avec l'expansion de Casablanca hors de la Médina, les carrières de Dar Bouazza ouvrent en 1914. Elles fournissent aux constructeurs les pierres nécessaires à la construction des premières maisons aux abords de la Médina ( quartier Verdun ). Au même moment, les terres commencent à être mise en valeur.
En 1922, autour de la Kasbah Bouazza, Gabriel Veyre crée une ferme expérimentale. Après sa mort en 1936, Dar Bouazza entre dans une période d'agriculture intensive.

Une cinquantaine de familles vivent et travaillent sur les terres. Dans les années cinquante, s'amorce une nouvelle mutation des lieux vers le loisir. En 1954, le complexe touristique «Jack Beach» ouvre ses portes et accueillera rapidement le «tout Casa». C'était un complexe d'amusement avec son orchestre, ses tournois de sport, son bar, ses piscines remplies à l'eau de mer. Il était tenu par Jacques Jacquier d'où le nom de Jack Beach. Des formules touristiques sont mises en place avec des agences casablancaises proposant des journées au grand air à 20 kilomètres de Casablanca.

Source : Darbouazza.com

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