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Et oui ! Le fameux sarouel n'est plus un habit traditionnel qu'on assortit à un jabador ou à un mini-caftan pour nos fêtes locales, mais il est devenu plus « international ». Cet habit du désert est considéré pendant cette saison comme une véritable star des podiums. En effet, le sarouel a fait le tour des capitales de mode mondiales et demeure présent en force dans les boutiques de prêt-à-porter nationales et étrangères. Marwa, Zara, Mango, Promod… et bien d'autres plus prestigieuses comme Givenchy et autres ont fait du sarouel leur nouveauté pour cet automne hiver 2009. Les fashion-addicted, elles, en ont fait leur must-have de la saison. Même s'il est plus désirable en été pour afficher son penchant baba cool, le sarouel revient cet hiver mais en version plus chic et plus habillée. Certains des créateurs le corrigent et le revoient pour le faire gagner en casualité extra-chic. À mi-chemin entre le costume et l'entrejambe abaissé et le pantalon cigarette, les créations Givenchy sont parvenues à séduire les jeunes femmes férues de mode.
Bien loin de l'esthétique baba, elles ont su leur conférer une urbanité évidente. Hors podium, le sarouel signé Tisci - qu'il soit en cuir souple ou en simple drap de coton - devient ainsi l'une des pièces phares d'un look faussement sage, empreint d'une élégance nonchalante et déjouant la morosité d'un ensemble classique. Celui-ci se porte à la place du traditionnel slim noir ou du pantalon fuselé, qui sont d'ordinaire les corollaires du trio tee-shirt loose/petite veste ajustée/talons aiguilles qui fait fureur sur les lianes parisiennes. Loin du classicisme modéré, le sarouel peut être porté sobrement. Afin de gommer toute réminiscence pseudo-ethnique, on conjugue cette pièce néo-hype avec une extrême austérité, et on ne la porte qu'en version charbon. De plus, ayant été souvent trop près du point de non-retour fashion (pour cause de dress code non adapté), le sarouel d'hiver ne souffre plus que les souliers très haut perchés, qui seront d'ailleurs la seule fantaisie qu'on lui autorisera.
Il s'agit ensuite de parvenir à mixer les genres afin de lui insuffler en filigrane une âme rock and roll, qui ne doit cependant pas être clairement évidente. On boude ainsi toute fioriture estampillée Pete Doherty. Pas de sautoirs tête de mort, ni de foulards grunges ou les wayfarers de soleil. On leur préfère le subtil charme d'un jersey de coton usé et la perfection d'une petite veste. Le sarouel d'hiver, s'il est bien porté, vous offre, comme ces stars des podiums, une allure et un aspect naturels.
Bien loin de l'esthétique baba, elles ont su leur conférer une urbanité évidente. Hors podium, le sarouel signé Tisci - qu'il soit en cuir souple ou en simple drap de coton - devient ainsi l'une des pièces phares d'un look faussement sage, empreint d'une élégance nonchalante et déjouant la morosité d'un ensemble classique. Celui-ci se porte à la place du traditionnel slim noir ou du pantalon fuselé, qui sont d'ordinaire les corollaires du trio tee-shirt loose/petite veste ajustée/talons aiguilles qui fait fureur sur les lianes parisiennes. Loin du classicisme modéré, le sarouel peut être porté sobrement. Afin de gommer toute réminiscence pseudo-ethnique, on conjugue cette pièce néo-hype avec une extrême austérité, et on ne la porte qu'en version charbon. De plus, ayant été souvent trop près du point de non-retour fashion (pour cause de dress code non adapté), le sarouel d'hiver ne souffre plus que les souliers très haut perchés, qui seront d'ailleurs la seule fantaisie qu'on lui autorisera.
Il s'agit ensuite de parvenir à mixer les genres afin de lui insuffler en filigrane une âme rock and roll, qui ne doit cependant pas être clairement évidente. On boude ainsi toute fioriture estampillée Pete Doherty. Pas de sautoirs tête de mort, ni de foulards grunges ou les wayfarers de soleil. On leur préfère le subtil charme d'un jersey de coton usé et la perfection d'une petite veste. Le sarouel d'hiver, s'il est bien porté, vous offre, comme ces stars des podiums, une allure et un aspect naturels.
