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D'où l'importance d'accomplir et d'exécuter parfaitement le plan directeur de requalification du tissu urbain de l'arrondissement, élaboré par les autorités locales dans le cadre la programmation urbaine visant la réhabilitation de la ville de Casablanca. Mohamed Berija, récemment réélu, premier vice président du conseil de la ville blanche et président, également de l'arrondissement de Sidi Moumen explique que « Les résultats des opérations menées sont bien concrètes. Leurs fruits se font sentir dans plusieurs zones. On va essayer d'accélérer les travaux afin de les achever à la date précédemment fixée de 2012», Berija assure que « la requalification du tissu urbain s'effectuera comme prévue.
En phase d'étude, le grand Stade olympique sera l'objet d'un ensemble de réunions que nous allons tenir avant le commencement des travaux de réalisation. Les relatifs problèmes que nous avons avec les anciens locataires de la zone des ferrailleurs n'empêcheront pas la réalisation d'une nouvelle zone et d'un parc commercial », conclut Mohamed Berija.
En effet, ces efforts ont intérêt à maintenir la cadence des labeurs puisqu'en chiffre, 12% des ménages de Casablanca vivent dans des bidonvilles. Au nombre de 98.000 foyers qui représentent la plus forte concentration de l'habitat insalubre au Maroc, soit 38% de l'ensemble des bidonvilles du Royaume. Hébergeant une part importante, les deux zones Douar Sekouila, et Douar Tomas canalisent les efforts. Ce sont 6 373 bénéficiaires, rien qu'à Douar Sekouila. Ces familles ont profité, jusqu'à maintenant de plus de 2 959 lots et unités avec un état d'avancement de 55 %. Quant aux baraques démolies, elles sont au nombre de 3 311. Les familles ont entamé leur installation à Salam 1 et Salam 2, quartiers résidentiels qui ont coûté plus de 700 millions de DH. En seconde partie, les efforts vont être entrepris pour l'édification d'un autre quartier de l'arrondissement. Dans ce sens, la requalification de Sidi Moumen Lakdim passera au-devant de la scène. Puisque tous les sentiers sont à bâtir dans cette zone. Il s'agit de 230 ha à équiper en voirie. Ce projet commence parallèlement aux travaux d'entretien des routes existantes.
Rappelons que ce manque d'infrastructures de base était derrière des plaintes persistantes des habitants du quartier. Ils se disent privés de structures de base, tels les routes aménagées, l'éclairage public, le vrai service de collecte des déchets, sans parler de l'insécurité qui s'installe avec la tombée de la nuit. D'une manière plus générale, les opérations de résorption, qui ont démarré à fin 2006, concernent 30.440 ménages. Le coût global des différents projets est estimé à 7 milliards de DH, 2,8 milliards proviennent de la subvention de l'Etat à travers le Fonds de solidarité pour l'habitat. Casablanca, cité classée moderne en comparaison avec les autres villes du Royaume, constitue un exemple d'une extension inadéquate et inconvenable et aussi d'une croissance défiant les bonnes règles urbanistiques. Il est à rappeler que Sidi Moumen datant des années trente est un centre urbain qui a subsisté longtemps à l'agonie. Le moment est donc venu pour une relance.
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En phase d'étude, le grand Stade olympique sera l'objet d'un ensemble de réunions que nous allons tenir avant le commencement des travaux de réalisation. Les relatifs problèmes que nous avons avec les anciens locataires de la zone des ferrailleurs n'empêcheront pas la réalisation d'une nouvelle zone et d'un parc commercial », conclut Mohamed Berija.
En effet, ces efforts ont intérêt à maintenir la cadence des labeurs puisqu'en chiffre, 12% des ménages de Casablanca vivent dans des bidonvilles. Au nombre de 98.000 foyers qui représentent la plus forte concentration de l'habitat insalubre au Maroc, soit 38% de l'ensemble des bidonvilles du Royaume. Hébergeant une part importante, les deux zones Douar Sekouila, et Douar Tomas canalisent les efforts. Ce sont 6 373 bénéficiaires, rien qu'à Douar Sekouila. Ces familles ont profité, jusqu'à maintenant de plus de 2 959 lots et unités avec un état d'avancement de 55 %. Quant aux baraques démolies, elles sont au nombre de 3 311. Les familles ont entamé leur installation à Salam 1 et Salam 2, quartiers résidentiels qui ont coûté plus de 700 millions de DH. En seconde partie, les efforts vont être entrepris pour l'édification d'un autre quartier de l'arrondissement. Dans ce sens, la requalification de Sidi Moumen Lakdim passera au-devant de la scène. Puisque tous les sentiers sont à bâtir dans cette zone. Il s'agit de 230 ha à équiper en voirie. Ce projet commence parallèlement aux travaux d'entretien des routes existantes.
Rappelons que ce manque d'infrastructures de base était derrière des plaintes persistantes des habitants du quartier. Ils se disent privés de structures de base, tels les routes aménagées, l'éclairage public, le vrai service de collecte des déchets, sans parler de l'insécurité qui s'installe avec la tombée de la nuit. D'une manière plus générale, les opérations de résorption, qui ont démarré à fin 2006, concernent 30.440 ménages. Le coût global des différents projets est estimé à 7 milliards de DH, 2,8 milliards proviennent de la subvention de l'Etat à travers le Fonds de solidarité pour l'habitat. Casablanca, cité classée moderne en comparaison avec les autres villes du Royaume, constitue un exemple d'une extension inadéquate et inconvenable et aussi d'une croissance défiant les bonnes règles urbanistiques. Il est à rappeler que Sidi Moumen datant des années trente est un centre urbain qui a subsisté longtemps à l'agonie. Le moment est donc venu pour une relance.
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