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Hôpitaux : nécessité d'équipements sophistiqués

Les prestations médicales au niveau du service ‘'cardiologie'' dans la province de Laâyoune ont sensiblement évolué et de nombreuses maladies difficiles sont désormais traitables localement à l'hôpital Hassan II des spécialités ou dans d'autres hôpitaux privés.

Hôpitaux : nécessité d'équipements sophistiqués
Mais malgré cela, ce service souffre encore du manque de matériels sophistiqués, telle la ‘'coronarographique'' pour le traitement des infarctus. Une personne ayant eu donc un infarctus est transportée d'urgence vers Agadir à 642 kilomètres au nord de Laâyoune où a Casablanca, dans le cas où ses moyens financiers le permettraient. Sinon, elle resterait exposée à la mort à tout moment. L'installation donc de matériels sophistiqués pourra bénéficier à tous les malades de la zone sud et même à ceux en provenance de la Mauritanie et du Mali. Les malades aisés, eux, sont parfois transportés vers les îles Canaries par ‘'avion-taxi'' ou avion spécial, nous a signalé un médecin du corps médical de Laâyoune. Il est temps donc d'installer aussi un IRM à cet hôpital des spécialités. Les soins pour des problèmes cardiaques restent trop chers pour la plus grande partie des malades démunis en général. Il est temps que le ministère de la Santé, les responsables de ce secteur sur le plan local et les associations opérant dans ce domaine oeuvrent pour l'acquisition de matériels d'examen radiologique sophistiqués dans les meilleurs délais.

Le ministère doit aussi penser aux moyens de transport (un hélicoptère équipé en matériels de sauvetage médicale pour les cas graves dans une zone éloignée). Or, ajoute le même médecin, les habitants du sud ont encore grand besoin d'équipements importants pour leurs soins, vu l'éloignement et d'autres facteurs qui ont, en conséquence, entraîné l'apparition de ce qu'on appelle ‘'les maladies du siècle'' en particulier les accidents cardiovasculaires, les cancers et les Maladies sexuellement transmissibles. C'est vrai, a signalé un ancien infirmier à Laâyoune, le secteur de la santé a connu un progrès énorme à plusieurs niveaux: Laâyoune dispose d'un centre d'hémodialyse, de matériels sophistiqués dans la chirurgie ophtalmologique etc., mais elle ne dispose pas d'un centre d'oncologie et on dépiste chaque jour, dans cette cité, des cas de cancers différents en particulier chez les femmes.

Le service ‘'ORL'' manque, lui aussi, de matériels de chirurgie pour le traitement des problèmes du nez, tout particulièrement chez les enfants. ‘'Les responsables avancent la rareté des cas nécessitant le traitement ou des examens radiologiques, mais la vie des malades concernés ne ‘'vaut-elle pas son prix''?'', nous a déclaré un patient au service ‘'cardiologie''. La nécessité de ces équipements modernes s'avère urgente et impérative. Aussi, il est urgent d'entamer l'extension des services des urgences et de doubler les équipements en discipline d'asthme, malheureusement très fréquent dans cette zone humide et pleine de poussière. Le plan de reforme du secteur de la santé, présenté l'année précédente dans une réunion du CORCAS, doit être activé, même avant les temps prévus, jugent les habitants de Laâyoune.
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Rôle de la femme sahraouie

La contribution de la femme sahraouie au processus de développement local et les perspectives de renforcement de son rôle dans la dynamique socio-économique que connaissent les provinces du sud ont été au centre d'un séminaire tenu en fin de semaine au Centre régional d'investissement à Dakhla. Cette rencontre, organisée par l'association Moubadara/initiative pour les femmes entrepreneurs dans la région de Oued Eddahab-Lagouira en coordination avec le Centre Ibn Rochd pour les recherches et les études sociales (Casablanca) et l'Académie régionale d'éducation et de formation, a été placée sous le thème «Le rôle de l'élite féminine et les enjeux de développement dans le cadre de l'autonomie», avec la participation d'universitaires, chercheurs, responsables et acteurs associatifs locaux.

Ce séminaire, encadré par des professeurs de l'enseignement supérieur des facultés de droit Aïn Chock de Casablanca et de Mohammedia, a été l'occasion de rappeler le rôle de la femme marocaine dans le projet de développement que mène le pays sur tous les plans, ainsi que les actions et les réformes menées au Maroc en faveur de la promotion et de l'émancipation de la femme et pour la protection de ses droits et l'instauration des principes de l'égalité hommes/femmes. Cette rencontre a été marquée par des exposés des professeurs universitaires Ali Karimi, Abdelfattah Ouda et Haj Masoud, ainsi que des allocutions de présentation du président du Centre Ibn Rochd pour les recherches et les études sociales, Rafiq Naoui, et de la présidente de l'association Moubadara pour les femmes entrepreneurs dans la région de Oued Eddahab-Lagouira, Mme Fatima Maalaïnine. Les exposés présentés ont porté respectivement sur «la participation politique de la femme dans le cadre de l'autonomie», «le rôle de la femme en matière de développement à travers l'autonomie» et «la nécessité de doter la femme des moyens pour réussir des projets sociaux et démocratiques».
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