Dans ce contexte, le monde arabe et musulman attend que les Etats-Unis continuent à œuvrer pour une solution à deux Etats, pressant et encourageant toutes les activités qui permettront aux voix de la raison et de la modération de prévaloir. Dans ce contexte, le « Royaume suit avec attention les efforts louables de l'administration américaine et les positions encourageantes du Président Obama et souhaite leur poursuite afin d'aplanir les difficultés qui entravent le processus de paix », avait souligné Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, samedi dernier, devant l'Assemblée générale de l'ONU. De toute évidence, il est vital, pour la région, de continuer à aller de l'avant en oeuvrant pour l'instauration de la paix. Autrement dit, il est attendu que l'administration de Washington face ouvertement une relecture des clauses relatives à sa politique étrangère en général et celle qui se rapporte aux Arabes et aux Musulmans. Sur ce plan, le locataire du bureau ovale s'est prononcé le 4 juin dernier à partir du Caire.
Un discours ferme. Mais la politique affichée par le premier ministre israélien, Netanyahu, pose problème aux alliés d'Israël : aux USA en premier lieu, mais tout autant à l'Europe, pour la bonne raison qu'elle révèle sans masque ni fard la vraie nature du projet politique israélien. Aussi, la question n'est pas quelle est la solution pour un règlement du conflit israélo-palestinien mais comment pourrait vivre la région sans solution ». Si les Etats-Unis et leurs alliés du Quartette veulent prendre une position assez vigoureuse pour persuader Israël qu'ils ne sauraient autoriser les changements à la situation antérieure à 1967, si ce n'est par le biais d'accords avec toutes les factions palestiniennes dans le cadre de négociations sur le statut définitif, les formules de paix compliquées et les médiateurs célèbres ne seraient pas nécessaires à la mise en route réelle d'un processus de paix.
Ajoutons à cela que la coalition entre Damas, Téhéran, le Hezbollah et le Hamas a jusqu'à aujourd'hui servi de contre-poids efficace à l'alliance israélo-américaine.
Sur le plan politico-stratégique, plusieurs spécialistes du Moyen-Orient estiment que le Hezbollah et le Hamas serviraient de monnaie d'échange pour la Syrie, si Damas et Tel Aviv parvenaient à un règlement de paix. Ainsi, les deux formations présenteraient des cartes de pression dans les négociations. Dans la conjoncture actuelle, cette analyse paraît simpliste compte tenu du contexte régional et international. Se défaire de cette alliance condamnerait la Syrie à perdre de l'influence dans la région.
L'alternative qui se présenterait, jugée plausible pour les Etats-Unis serait d'engager un dialogue simultané avec les deux pays. Et Damas semble disposé à faciliter le dialogue entre Washington et Téhéran. L'autre alternative est le statu quo. En tout état de cause, il faut admettre que le Moyen-Orient offre aujourd'hui un cadre idéal de constatation de l'échec du droit. Cette situation est d'autant plus tragique puisqu' aggravée par la dernière offensive israélienne « Plomb durci » sur la Bande de Ghazza menée par Tel-Aviv contre l'Autorité palestinienne et ce en violation du droit international et du droit humanitaire. Le bilan est terrible. Cette politique très militariste d'Israël et en l'absence d'une position franche et courageuse de la communauté internationale poussent à craindre le pire pour les deux peuples palestinien et israélien. En ce sens, qu'ils vont vers une forme de suicide d'autant plus que Netanyahu ne fait que dire tout haut ce que les précédents gouvernements faisaient tout bas sous le couvert des processus de paix successifs. Ainsi, on a vu défiler sous la houlette des USA le processus de paix des Accords d'Oslo en l'an 2003, le processus de paix de la Feuille de route pilotée par le Quartet (USA, Russie, ONU et UE) et à nouveau, en 2007, sous la houlette des USA, le processus de paix de la Conférence d'Annapolis. Et chacun des processus de paix rassemble israéliens, palestiniens et des Etats de la communauté internationale.
Il instaure chaque fois un mode de négociation avec des objectifs à atteindre, un calendrier et des contraintes à respecter. Et chacun de ces processus fixait une date de création de l'Etat palestinien, fixait des contraintes de gel des colonies israéliennes etc. Le constat est facile : Israël n'a respecté aucun des engagements, n'a tenu aucune de ses promesses.
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Des actes barbares portant atteinte à la sacralité d'un lieu du culte musulman Cette semaine, les soldats israéliens ont utilisé la force contre des centaines de Palestiniens rassemblés dans les cours et près des portes de la mosquée pour empêcher une tentative d'un groupe de 150 extrémistes juifs de s'y infiltrer à l'aube.
On est vraiment loin du discours tenu par Netanyahu en juin dernier au centre Menahem Begin : Je m'adresse à vous, voisins palestiniens dirigés par l'Autorité palestinienne, et vous dis : « Entamons immédiatement des pourparlers, sans conditions préalables.”
Israël respecte ses engagements internationaux et s'attend à ce que toutes les parties respectent les leurs ».
Un discours ferme. Mais la politique affichée par le premier ministre israélien, Netanyahu, pose problème aux alliés d'Israël : aux USA en premier lieu, mais tout autant à l'Europe, pour la bonne raison qu'elle révèle sans masque ni fard la vraie nature du projet politique israélien. Aussi, la question n'est pas quelle est la solution pour un règlement du conflit israélo-palestinien mais comment pourrait vivre la région sans solution ». Si les Etats-Unis et leurs alliés du Quartette veulent prendre une position assez vigoureuse pour persuader Israël qu'ils ne sauraient autoriser les changements à la situation antérieure à 1967, si ce n'est par le biais d'accords avec toutes les factions palestiniennes dans le cadre de négociations sur le statut définitif, les formules de paix compliquées et les médiateurs célèbres ne seraient pas nécessaires à la mise en route réelle d'un processus de paix.
Ajoutons à cela que la coalition entre Damas, Téhéran, le Hezbollah et le Hamas a jusqu'à aujourd'hui servi de contre-poids efficace à l'alliance israélo-américaine.
Sur le plan politico-stratégique, plusieurs spécialistes du Moyen-Orient estiment que le Hezbollah et le Hamas serviraient de monnaie d'échange pour la Syrie, si Damas et Tel Aviv parvenaient à un règlement de paix. Ainsi, les deux formations présenteraient des cartes de pression dans les négociations. Dans la conjoncture actuelle, cette analyse paraît simpliste compte tenu du contexte régional et international. Se défaire de cette alliance condamnerait la Syrie à perdre de l'influence dans la région.
L'alternative qui se présenterait, jugée plausible pour les Etats-Unis serait d'engager un dialogue simultané avec les deux pays. Et Damas semble disposé à faciliter le dialogue entre Washington et Téhéran. L'autre alternative est le statu quo. En tout état de cause, il faut admettre que le Moyen-Orient offre aujourd'hui un cadre idéal de constatation de l'échec du droit. Cette situation est d'autant plus tragique puisqu' aggravée par la dernière offensive israélienne « Plomb durci » sur la Bande de Ghazza menée par Tel-Aviv contre l'Autorité palestinienne et ce en violation du droit international et du droit humanitaire. Le bilan est terrible. Cette politique très militariste d'Israël et en l'absence d'une position franche et courageuse de la communauté internationale poussent à craindre le pire pour les deux peuples palestinien et israélien. En ce sens, qu'ils vont vers une forme de suicide d'autant plus que Netanyahu ne fait que dire tout haut ce que les précédents gouvernements faisaient tout bas sous le couvert des processus de paix successifs. Ainsi, on a vu défiler sous la houlette des USA le processus de paix des Accords d'Oslo en l'an 2003, le processus de paix de la Feuille de route pilotée par le Quartet (USA, Russie, ONU et UE) et à nouveau, en 2007, sous la houlette des USA, le processus de paix de la Conférence d'Annapolis. Et chacun des processus de paix rassemble israéliens, palestiniens et des Etats de la communauté internationale.
Il instaure chaque fois un mode de négociation avec des objectifs à atteindre, un calendrier et des contraintes à respecter. Et chacun de ces processus fixait une date de création de l'Etat palestinien, fixait des contraintes de gel des colonies israéliennes etc. Le constat est facile : Israël n'a respecté aucun des engagements, n'a tenu aucune de ses promesses.
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Tentative...
Aux lendemains de la réunion tripartite (Obama, Abou Mazen et Netanyahu) en marge de la tenue de l'Assemblée générale de l'ONU, il y a eu tentative d'incursion de groupes juifs extrémistes à la mosquée Al-Aqsa.Des actes barbares portant atteinte à la sacralité d'un lieu du culte musulman Cette semaine, les soldats israéliens ont utilisé la force contre des centaines de Palestiniens rassemblés dans les cours et près des portes de la mosquée pour empêcher une tentative d'un groupe de 150 extrémistes juifs de s'y infiltrer à l'aube.
On est vraiment loin du discours tenu par Netanyahu en juin dernier au centre Menahem Begin : Je m'adresse à vous, voisins palestiniens dirigés par l'Autorité palestinienne, et vous dis : « Entamons immédiatement des pourparlers, sans conditions préalables.”
Israël respecte ses engagements internationaux et s'attend à ce que toutes les parties respectent les leurs ».