Le talentueux peintre Abdelbassit Ben Dahmane sera de retour à Casablanca, pour exposer ses précieuses œuvres. Cela fait plus de quatre décennies qu'il peint avec une technique qui mêle graphisme et couleurs. Sa peinture organise une mise en scène continue, un jeu spatial qui procède par «juxtapositions kaléidoscopiques», partagé qu'il est entre présence et absence, effacement et surgissement de figues théâtralisées. L'artiste cultive l'inachevé et la passion des formes vivantes qui s'élaborent, il soigne le traitement méticuleux des visages au réalisme saisissant. Ces images se recomposent sans cesse par leur contour, leurs cernes, leur diaphane fluidité et elles se placent entre deux systèmes de représentation, dessin et couleur, linéaire et pictural.
En effet, la peinture de Ben Dahmane se démarque de «toute figuration répertoriée, académique, naïve, surréaliste, exotique ou réaliste socialiste». Ainsi, les toiles qui devaient être accrochées sur les cimaises de la galerie Venise Cadre à partir de jeudi, dévoilent la démarche unique et décalée de cet artiste par rapport aux préoccupations plastiques de l'art contemporain. Sa peinture invite le regard au voyage, à l'errance, loin des sentiers battus. Dans ses œuvres, Ben Dahmane interroge l'image de l'orient-prétexte, mais sans tomber dans le piège de ce qu'on appelle l'orientalisation de l'orientalisme où des artistes orientaux deviennent les épigones des peintres dits orientalistes pour plaire au marché local embryonnaire.
Le style et la capacité expressive individuelle devraient primer sur le thème local. Le pittoresque. Conscient du problème, Ben Dahmane déclare : «Les artistes doivent garder leurs styles et les mettre à l'abri de tout dérapage d'ordre commercial. La vraie création n'obéit pas aux contraintes ni aux exigences de l'offre et de la demande». N'oublions pas que l'artiste a grandi à Tanger dans une famille de comédiens. Quoi de plus naturel donc que les bribes de cette mémoire convoquée pour de nouvelles partitions rejaillissent dans l'espace sensible de toiles ? Enfant, il reproduisait les tableaux de Rembrandt, Murillo et Ribera. Sa passion pour la peinture l'avait conduit à s'inscrire à l'école des arts appliqués de Casablanca.
Enseignant d'arts plastiques dans un lycée tangérois, il n'a pas cessé depuis les années 1970, période où il avait organisé sa première exposition, d'apurer les couleurs et de marier les tons. Quoi donc de plus naturel que de reproduire les bribes de souvenirs de cette enfance passée dans une ville qui a inspiré les grands peintres, notamment
Delacroix et Matisse ? On l'avait bien compris, Ben Dahman avait refusé et refuse toujours d'emprunter les sentiers battus. A cet égard, l'exposition qu'il va monter à Casablanca reflète sa volonté d'exister et de continuer avec des œuvres uniques et surtout recherchées.
En effet, la peinture de Ben Dahmane se démarque de «toute figuration répertoriée, académique, naïve, surréaliste, exotique ou réaliste socialiste». Ainsi, les toiles qui devaient être accrochées sur les cimaises de la galerie Venise Cadre à partir de jeudi, dévoilent la démarche unique et décalée de cet artiste par rapport aux préoccupations plastiques de l'art contemporain. Sa peinture invite le regard au voyage, à l'errance, loin des sentiers battus. Dans ses œuvres, Ben Dahmane interroge l'image de l'orient-prétexte, mais sans tomber dans le piège de ce qu'on appelle l'orientalisation de l'orientalisme où des artistes orientaux deviennent les épigones des peintres dits orientalistes pour plaire au marché local embryonnaire.
Le style et la capacité expressive individuelle devraient primer sur le thème local. Le pittoresque. Conscient du problème, Ben Dahmane déclare : «Les artistes doivent garder leurs styles et les mettre à l'abri de tout dérapage d'ordre commercial. La vraie création n'obéit pas aux contraintes ni aux exigences de l'offre et de la demande». N'oublions pas que l'artiste a grandi à Tanger dans une famille de comédiens. Quoi de plus naturel donc que les bribes de cette mémoire convoquée pour de nouvelles partitions rejaillissent dans l'espace sensible de toiles ? Enfant, il reproduisait les tableaux de Rembrandt, Murillo et Ribera. Sa passion pour la peinture l'avait conduit à s'inscrire à l'école des arts appliqués de Casablanca.
Enseignant d'arts plastiques dans un lycée tangérois, il n'a pas cessé depuis les années 1970, période où il avait organisé sa première exposition, d'apurer les couleurs et de marier les tons. Quoi donc de plus naturel que de reproduire les bribes de souvenirs de cette enfance passée dans une ville qui a inspiré les grands peintres, notamment
Delacroix et Matisse ? On l'avait bien compris, Ben Dahman avait refusé et refuse toujours d'emprunter les sentiers battus. A cet égard, l'exposition qu'il va monter à Casablanca reflète sa volonté d'exister et de continuer avec des œuvres uniques et surtout recherchées.