Selon le président de l'Association marocaine d'Art photographique, Jaâfar Akil, « cette exposition consacrée au quotidien est bel et bien une occasion pour le public de prendre conscience des modes et des formes d'expressions des photographes et de leurs engagements dans les changements, les progrès et les contradictions que notre monde actuel connaît. Chacun des photographes participants s'est exprimé selon ses convictions et ses propres visions sur le quotidien de la société. Par exemple pour le cas de Abdelmjid Bziouat, nous voyons bien que son intérêt s'est focalisé sur l'activité des femmes rurales (celles qui travaillent dans les salines de Souk Larbaâ en particulier). Mali, quant à lui, a traité beaucoup plus son quotidien intime ; une idée que le photographe Benkirane a poussée encore plus fort avec des photos plus provocatrices ». En effet, en parcourant les différentes galeries accueillant cette manifestation annuelle, nous nous rendons compte de la diversité des approches que chacun des photographes a pu traiter dans ses prises, la multiplicité des techniques et des perceptions. « Notre objectif est de montrer l'implication des photographes, à travers leurs images et en fonction de leurs sensibilités, dans la représentation de l'essence du quotidien. Dans cette perspective, comment l'œil du photographe est-il capable de percevoir et d'engendrer des visions renouvelées ou alternatives du monde et de la vie de tous les jours, avec son train-train, sa dynamique, ses dérives, son poids et ses routines ?
C'est l'objectif escompté par ce choix », explique J.Akil.
Et d'ajouter que «ce Salon est une initiative qui donne la chance à nos photographes de dévoiler leurs travaux pourvu qu'ils respectent les grandes lignes du thème proposé. Cette année, nous sommes arrivés à faire participer des jeunes photographes qui marquent la relève dans ce domaine, comme le cas de Ghita Skali et Rim Battal. Nous avons aussi invité des photographes d'autres villes du Maroc. C'est le cas de Abdelaziz Zarban de Sidi Ifni et Lhoucine Boubelrhiti de Missour, comme nous avons réussi à amener des artistes marocains résidant à l'étranger, notamment Hicham Benouhoud et Fatima Mazmouz de Saint-Denis ». Toutefois, la 14e édition du SNAP, organisée dans le cadre des Rencontres internationales de la Photo-Maroc 2010, s'est réservée un programme des plus riches où chacune des galeries a eu droit à une inauguration officielle, avec la tenue d'une conférence sur la photographie chilienne : du XIXe siècle. Celle-ci étant connue par sa dénonciation de la dictature qui a régné pendant un certain temps dans ce pays. «C'est une approche de proximité qui rend hommage à la photo du peuple très considérée en Chili, car imprégnée de moments très nostalgiques pour ce pays », précise M. Jaâfar Akil.
Le Commissaire de l'exposition et directeur de la galerie NegPos (Nîmes), Patrice Loubon, estime que le choix de ces photographes chiliens restitue parfaitement un Chili humble et nostalgique avec ses gens simples et oubliés, dont les vêtements et les traits creusés deviennent bannières d'une vie dénuée de richesse où le travail et le climat rythment les jours qui passent. «Malgré cela, nous constatons, à travers ces photographies, que ce peuple est resté toujours uni autour des signes des traditions ancestrales ».
Cette exposition représente, pour Patrice Loubon, un hommage digne et austère à l'existence de ces individus « invisibles » dont le quotidien présente des traces de la mémoire d'où émergent soudain le fantastique et l'étrange. Des photographies où l'on ressent l'amour, la sincérité et l'engagement.
C'est l'objectif escompté par ce choix », explique J.Akil.
Et d'ajouter que «ce Salon est une initiative qui donne la chance à nos photographes de dévoiler leurs travaux pourvu qu'ils respectent les grandes lignes du thème proposé. Cette année, nous sommes arrivés à faire participer des jeunes photographes qui marquent la relève dans ce domaine, comme le cas de Ghita Skali et Rim Battal. Nous avons aussi invité des photographes d'autres villes du Maroc. C'est le cas de Abdelaziz Zarban de Sidi Ifni et Lhoucine Boubelrhiti de Missour, comme nous avons réussi à amener des artistes marocains résidant à l'étranger, notamment Hicham Benouhoud et Fatima Mazmouz de Saint-Denis ». Toutefois, la 14e édition du SNAP, organisée dans le cadre des Rencontres internationales de la Photo-Maroc 2010, s'est réservée un programme des plus riches où chacune des galeries a eu droit à une inauguration officielle, avec la tenue d'une conférence sur la photographie chilienne : du XIXe siècle. Celle-ci étant connue par sa dénonciation de la dictature qui a régné pendant un certain temps dans ce pays. «C'est une approche de proximité qui rend hommage à la photo du peuple très considérée en Chili, car imprégnée de moments très nostalgiques pour ce pays », précise M. Jaâfar Akil.
Le Commissaire de l'exposition et directeur de la galerie NegPos (Nîmes), Patrice Loubon, estime que le choix de ces photographes chiliens restitue parfaitement un Chili humble et nostalgique avec ses gens simples et oubliés, dont les vêtements et les traits creusés deviennent bannières d'une vie dénuée de richesse où le travail et le climat rythment les jours qui passent. «Malgré cela, nous constatons, à travers ces photographies, que ce peuple est resté toujours uni autour des signes des traditions ancestrales ».
Cette exposition représente, pour Patrice Loubon, un hommage digne et austère à l'existence de ces individus « invisibles » dont le quotidien présente des traces de la mémoire d'où émergent soudain le fantastique et l'étrange. Des photographies où l'on ressent l'amour, la sincérité et l'engagement.