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«L'Homme qui a vendu le monde» boudé à Berlin

L'un des rendez-vous incontournables pour les professionnels du cinéma, la «Berlinale» est un important évènement cinématographique et médiatique. Organisé du 11 au 21 février dans la capitale allemande, le festival s'est déroulé en présence de 20.000 spécialistes venus de 120 pays, dont 4.200 journalistes.

«L'Homme qui a vendu le monde» boudé à Berlin
Du fait, La «Berlinale» représente une aubaine d'éclosion et d'épanouissement pour les professionnels du septième art de par le monde. Ainsi, les meilleurs films du globe sont annuellement récompensés par un trophée appelé «l'Ours d'or». Parallèlement, se tient un important marché du film. Le volume des achats négociés fait de Berlin le deuxième marché du film, en importance, après Cannes. Cette année, les organisateurs ont porté un intérêt particulier pour les productions arabes. En plus de l'Egypte, de l'Irak, de Qatar et de Palestine, deux films marocains ont été désignés pour représenter le cinéma national. «L'Homme qui a vendu le monde» des frères Swel et Imad Noury et « The Tangier 8 » de Ivane Bokara, (production maroco-française) ont été sélectionnés suite à l'agrégation médiatique qu'ils ont produit. «Généralement c'est la direction du festival qui envoie l'invitation », explique Mohamed Nabil, journaliste marocain travaillant à Berlin. Lui, qui a assisté à la projection du film «L'Homme qui a vendu le monde» propulsé dans le cadre de la compétition «Panorama» du festival, souligne que sa déception a été aussi grande que sa jubilation avant la projection de voir un film de son pays d'origine participer à un grand festival tel que la «Berlinale».

Le film a été projeté dans la 7, salle du premier étage de ce majestueux bâtiment au cœur de Berlin. La programmation du film marocain a enregistré une forte présence du public allemand. Malheureusement, cette convoitise s'est vite dissipée chez les spectateurs allemands», souligne toujours M. Nabil. Le film intitulé «L'Homme qui a vendu le monde» des frères Swel et Imad Noury n'a pas répondu favorablement aux attentes du public. «Trente minutes après le début du film, on a vu un fourmillant de spectateurs quitter la salle. Réaction mal saisie au début. Très vite, on a compris qu'il s'agit d'une insatisfaction manifestée à l'égard du film marocain», explique le journaliste. Pour comprendre cette réaction, il a interrogé les observateurs et critiques cinématographiques. La réponse est venue de l'observateur canadien, Pierre Bajaux, qui a affirmé «qu'il fallait projeter le film dans le cadre d'un festival de théâtre abstrait». Pierre Bajaux a fait remarquer que dans le film, il existe un chevauchement dans le cadrage de la caméra et la direction des plans.

L'Ours d'or ou la « Berlinale »

Ce festival a été créé en 1951 par les Alliés qui voulaient établir ainsi une «vitrine du monde libre». Il se déroulait originellement en été et a lieu en février depuis 1978. L'ouverture de la première «Berlinale», le 6 juin 1951, se fit avec «Rebecca» d'Alfred Hitchcock. Depuis cette première Berlinale, la récompense suprême est «l'Ours d'or» (sculpté par Renée Sintenis). Les meilleurs films sont récompensés par l'Ours d'or (« Goldener Berliner Bär ») tandis que l'Ours d'argent (« Silberner Berliner Bär ») est attribué pour les prestations de meilleure réalisation (beste Regie), de meilleure actrice (beste Darstellerin), de meilleur acteur (bester Darsteller).
D'autres récompenses honorifiques sont également attribuées, tel que l'Ours d'or d'honneur (Goldener Ehrenbär) et la Caméra de la Berlinale (Berlinale Kamera). L'Ours d'or d'honneur récompense une œuvre sortant particulièrement du lot mais est plus généralement attribué à une personnalité du cinéma pour l'ensemble de sa carrière.
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