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Pour une famille harmonieuse

Journées portes ouvertes de l'Association Chaml pour la famille et la femme dans le cadre de la mise en œuvre du projet d'intégration de la médiation dans la gestion des conflits familiaux financé par la Coopération belge.

Pour une famille harmonieuse
Les participants à la journée inaugurale ont effectué une visite aux différents ateliers du centre d'accueil.
L'Association Chaml pour la famille et la femme a organisé, du 29 avril au 2 mai, au centre d'accueil et d'habilitation des femmes, des journées portes ouvertes. Cette manifestation entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet d'intégration de la médiation dans la gestion des conflits familiaux financé par la Coopération belge.

Lors de la cérémonie d'ouverture de cet événement, l'ambassadeur de Belgique, Jean Luc Bodson, a rappelé que la loi belge du 25 mai 1999, relative à la coopération au développement, a donné force légale au principe d'égalité des droits et des chances entre les femmes et les hommes. Il a, par ailleurs, indiqué que le caractère prioritaire du genre comme thème transversal a été réaffirmé et appliqué dans toutes les politiques, projets et programmes de la Coopération belge. L'ambassadeur de Belgique a révélé à cette occasion que son pays n'a pas hésité à soutenir et à accompagner la dynamique créée par les récentes réformes du code de la famille, et ce par un appui financier conséquent au tissu associatif marocain. «En conséquence, depuis 2005, un montant d'environ 1.700.000 euros a été alloué pour le financement de 21 ONG marocaines, oeuvrant dans les domaines de la promotion, de la protection et de la consolidation des droits des femmes et des enfants, dont l'Association Chaml pour la famille et la femme, qui nous accueille aujourd'hui à Kénitra», ajoute-t-il en substance.

Jean-Luc Bodson estime que la médiation ne peut être menée que par une personne compétente. Le médiateur, rappelle-t-il, n'intervient ni en tant qu'avocat ni en tant que juge, ni en tant qu'arbitre. Outre ses qualités humaines indéniables, conclut-il, le médiateur doit disposer d'une formation spécifique en médiation pour être agréé.

Le délégué provincial de l'Entraide nationale, Ahmed Mghaoui a, de son côté, indiqué que ces journées portes ouvertes coïncident avec le 53e anniversaire de la création de l'Entraide nationale. Il a saisi l'occasion pour saluer les efforts de l'Association Chaml pour la famille et la femme que ce soit dans le domaine de la médiation pour résoudre les conflits familiaux ou dans le domaine de la formation au profit des femmes dans une situation précaire afin de les aider à vivre dans la dignité. Cette approche, dit-il, est au centre des préoccupations du ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité et du département de l'Entraide nationale qui ont ouvert la voie à la société civile pour traduire dans la réalité les concepts de l'approche participative et de la proximité sociale. Le délégué provincial a, en outre, souligné que l'Association Chaml jouit de l'attention du ministère de tutelle, des autorités de la wilaya et de l'Entraide nationale, compte tenu de ses actions au profit des couches sociales ciblées par l'INDH et les départements concernés.

La présidente de l'Association Chaml pour la famille et la femme, Khadija Amiti, a souligné lors de son intervention que cette manifestation entre dans le cadre de la mise en œuvre d'un projet financé par la Coopération belge et étalé sur 3 ans. Il concerne l'intégration de la médiation dans les politiques familiales locales.
Ce projet consiste, dit-elle, à la promotion de la famille par l'intégration de l'approche de la médiation familiale dans les actions et les programmes des intervenants locaux qui oeuvrent dans le domaine de la famille au niveau de la région du Gharb Chrarda-Beni Hssen.

Après la projection d'un reportage sur les activités de l'Association Chaml, les participants à la journée inaugurale ont effectué une visite aux différents ateliers du centre d'accueil et d'habilitation des femmes. Plusieurs femmes venues des quatre coins de la région du Gharb, victimes de la violence conjugale, effectuent avec enthousiasme des stages de formation dans les domaines de la couture, les arts culinaires, l'informatique, l'artisanat, la décoration…
Le centre offre aussi des possibilités de soutien aux familles en détresse et des solutions participatives aux problèmes posés. Il propose, par ailleurs, des séances de médiation et de gestion de conflits, des thérapies familiales, des cours d'alphabétisation et réalise des recherches et des enquêtes scientifiques sur la famille et la femme, notamment dans la région du Gharb Chrarda-Beni Hssen.
Ces journées portes ouvertes ont été aussi l'occasion pour l'organisation de plusieurs activités artistiques et culturelles. Elles ont été couronnées par une soirée musicale, théâtrale et poétique à la grande salle de l'Hôtel de ville de Kénitra.

Réseau de trafic de drogues dures

Le tribunal de première instance de Kénitra a condamné, lundi soir, trois membres d'un réseau de trafic de drogues dures (cocaïne...) à des peines allant de six à dix ans de prison ferme.
Le ribunal a condamné A.K. et M.H. à dix ans de prison et à une amende de 30.000 DH chacun pour constitution d'un réseau de trafic de drogues dures et de substances psychotropes.
Il a également condamné H.B. à six ans de prison et à une amende de 30.000 DH pour consommation et incitation à la consommation de drogues. Les trois individus ont, en outre, été condamnés à payer une amende de 92.000 DH au profit des services de douane.
Dans la même affaire, le tribunal a condamné S.CH. à six mois de prison ferme pour trafic d'alcool.
Quatre autres individus accusés dans le cadre de cette affaire de trafic de drogues, de tentative de meurtre et de coups et blessures graves à l'aide d'arme blanche, sont encore en état de fuite. MAP
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