«80% des malades n'ont pas les moyens financiers et ont été pris en charge par des mécènes. Sans ces derniers, on ne peut rien faire», souligne le docteur Saïd Ejjennan, président de cette association, qui ajoute: «On a trois catégories de patients : les démunis qui sont pris en charge totalement par l'association. Ceux qui ont des revenus limités, une couverture médicale, sont pris en charge en fonction de leurs moyens, et enfin, les patients issus des classes moyennes qui paient une partie des frais de l'opération et le reliquat est versé par l'association».
Un défi humain et une bataille de chaque instant auxquels se livre l'association, depuis sa création, dans le domaine de la chirurgie cardio-pédiatrique au Maroc. Le dépassement du soi pour aider autrui est son leitmotiv.
A noter que les maladies cardiaques sont répandues au Maroc, surtout parmi les personnes défavorisées. L'association ''Bonnes œuvres du cœur'', qui se présente comme une bouée de sauvetage, ne dispose, paradoxalement, ni de l'aide ni de la coopération requise des autorités étatiques, selon les dires du président en guise de réponse à une question posée par l'audience.
«En revanche, nous avons pu sauver la vie de plus de 500 enfants venus de toutes les régions du Maroc en 2009 grâce aux mécènes», indique Saïd Ejjennan. Et de préciser davantage: «Nos objectifs pour l'année écoulée ont été atteints avec l'aide du Dieu. Nous avons pu améliorer nos équipements et étoffer notre équipe médico-chirurgicale».
Par ailleurs, c'est grâce aux partenariats établis avec d'autres associations, entre autres l'association française ''La Chaîne de l'Espoir'', que l'association Bonnes oeuvres du cœur travaillent encore en demandant le soutien des cœurs tendres et des volontés solides. «Si certaines anomalies du cœur nécessitent une intervention chirurgicale, d'autres malformations peuvent être corrigées sans recourir à la chirurgie grâce au cathétérisme interventionnel», souligne le professeur Mohcine Abidalah. Notamment, chaque année, plus de 10.000 nouveaux cas de cardiopathies opérables sont recensés au Maroc. Une grande partie des Marocains souffrant de ces pathologies n'ont pas les moyens financiers de se faire opérer. «Le coût d'une intervention à cœur ouvert dans une clinique est entre 60.000 et 120.000 dirhams. Une opération à cœur fermé est facturée aux alentours de 35.000 dirhams», note-t-il. L'action de l'association Bonnes œuvres du cœur cible essentiellement les personnes infortunées. Selon ses responsables, l'association accueille également des enfants originaires de pays maghrébins et subsahariens.
Au Maroc, les maladies cardiovasculaires sont très fréquentes, les patients traités viennent de Marrakech, d'El Jadida, de Mohammedia, de Benslimane, de Taounate... et même de certains pays subsahariens comme le Niger, le Burikina-Faso... Sur les 3.500 bébés qui naissent chaque année avec une malformation cardiaque, 1.000 cas nécessitent une intervention chirurgicale urgente. Six à huit enfants qui souffrent de malformations cardiaques meurent chaque jour dans le Royaume, faute de moyens financiers et structurels. Pour soutenir les mécènes, l'association offre un forfait de 40.000 à 60.000 DH pour les opérations à cœur ouvert et 10.000 à 15.000 DH pour les interventions à cœur fermé, précise le président de l'association Bonnes œuvres du cœur, car la majorité des familles des patients sont pauvres et ne peuvent s'acquitter des frais induits par le traitement des maladies de leurs bouts de choux.
Un défi humain et une bataille de chaque instant auxquels se livre l'association, depuis sa création, dans le domaine de la chirurgie cardio-pédiatrique au Maroc. Le dépassement du soi pour aider autrui est son leitmotiv.
A noter que les maladies cardiaques sont répandues au Maroc, surtout parmi les personnes défavorisées. L'association ''Bonnes œuvres du cœur'', qui se présente comme une bouée de sauvetage, ne dispose, paradoxalement, ni de l'aide ni de la coopération requise des autorités étatiques, selon les dires du président en guise de réponse à une question posée par l'audience.
«En revanche, nous avons pu sauver la vie de plus de 500 enfants venus de toutes les régions du Maroc en 2009 grâce aux mécènes», indique Saïd Ejjennan. Et de préciser davantage: «Nos objectifs pour l'année écoulée ont été atteints avec l'aide du Dieu. Nous avons pu améliorer nos équipements et étoffer notre équipe médico-chirurgicale».
Par ailleurs, c'est grâce aux partenariats établis avec d'autres associations, entre autres l'association française ''La Chaîne de l'Espoir'', que l'association Bonnes oeuvres du cœur travaillent encore en demandant le soutien des cœurs tendres et des volontés solides. «Si certaines anomalies du cœur nécessitent une intervention chirurgicale, d'autres malformations peuvent être corrigées sans recourir à la chirurgie grâce au cathétérisme interventionnel», souligne le professeur Mohcine Abidalah. Notamment, chaque année, plus de 10.000 nouveaux cas de cardiopathies opérables sont recensés au Maroc. Une grande partie des Marocains souffrant de ces pathologies n'ont pas les moyens financiers de se faire opérer. «Le coût d'une intervention à cœur ouvert dans une clinique est entre 60.000 et 120.000 dirhams. Une opération à cœur fermé est facturée aux alentours de 35.000 dirhams», note-t-il. L'action de l'association Bonnes œuvres du cœur cible essentiellement les personnes infortunées. Selon ses responsables, l'association accueille également des enfants originaires de pays maghrébins et subsahariens.
Au Maroc, les maladies cardiovasculaires sont très fréquentes, les patients traités viennent de Marrakech, d'El Jadida, de Mohammedia, de Benslimane, de Taounate... et même de certains pays subsahariens comme le Niger, le Burikina-Faso... Sur les 3.500 bébés qui naissent chaque année avec une malformation cardiaque, 1.000 cas nécessitent une intervention chirurgicale urgente. Six à huit enfants qui souffrent de malformations cardiaques meurent chaque jour dans le Royaume, faute de moyens financiers et structurels. Pour soutenir les mécènes, l'association offre un forfait de 40.000 à 60.000 DH pour les opérations à cœur ouvert et 10.000 à 15.000 DH pour les interventions à cœur fermé, précise le président de l'association Bonnes œuvres du cœur, car la majorité des familles des patients sont pauvres et ne peuvent s'acquitter des frais induits par le traitement des maladies de leurs bouts de choux.