L'analyse du comportement adopté par l'économie nationale en 2009, année noire pour l'économie mondiale, est de plus en plus affinée. La dernière prévision à ce sujet, signée Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), retient à son tour 5,3% comme taux de croissance pour l'année écoulée qu'elle attribue à plusieurs facteurs. «Cette croissance s'explique non seulement par l'exceptionnelle campagne agricole (102 millions de Qx pour les céréales), mais également par la poursuite de la vigueur de la demande intérieure.
Elle est aussi attribuable à la résistance de plusieurs activités non agricoles, soutenues par les actions entreprises dans le cadre du comité de veille stratégique qui ont pu limiter les effets négatifs de la crise sur l'économie nationale et soutenir les secteurs touchés ». Selon cette note de conjoncture, les effets de la crise qui se sont fait sentir sur l'économie marocaine dès le second semestre 2008 et atteint leur apogée au second semestre 2009, ont commencé à s'atténuer à partir du 3e trimestre de 2009, avec la légère amélioration du contexte international. Pour preuve, les analystes de la DTFE ont cité le comportement des exportations hors OCP, dont le rythme de baisse a nettement ralenti, passant à 10,7% à fin décembre au lieu de 22,2% à fin mars. De même, les baisses des recettes touristiques et des transferts des MRE sont passées respectivement de -21,6% et - 14,6% à fin mars 2009 à - 5,0% et à -5,3% à fin décembre 2009.
Pour la demande intérieure, explique-t-on, elle est restée dynamique grâce à la nette amélioration des revenus des ménages ruraux suite à l'excellente campagne agricole, à la poursuite de la croissance des crédits à la consommation (+18% à fin décembre) et des efforts déployés par les pouvoirs publics pour soutenir le pouvoir d'achat à travers la réduction de l'impôt sur le revenu et la revalorisation des salaires.
L'investissement a également fait preuve de résistance. En fait, à fin décembre 2009, des crédits accordés à l'équipement ont progressé de 29,1% et les dépenses d'investissement du budget de l'Etat de 22,8%. S'agissant de l'évolution des prix, le taux d'inflation annuel, calculé sur la base du nouvel indice des prix à la consommation, a poursuivi sa décélération pour se stabiliser à 1% en 2009 contre 3,7% en 2008. Cet important ralentissement de l'inflation est due notamment à la baisse des prix des produits alimentaires dont le rythme de progression est passé de 7,1% à 1% entre 2008 et 2009, alors que la hausse de ceux des autres produits est passée de 1,3% à 0,9% en 2009.
En ce qui concerne la bonne performance agricole, la note a rappelé que grâce à une pluviométrie abondante et bien répartie sur la totalité des régions, le Royaume a réalisé, pour la première fois dans son histoire, une production céréalière de 102 millions de quintaux. La contribution de ce secteur n'est toutefois due à la seule céréaliculture.
En fait, les autres cultures agricoles ont réalisé des hausses importantes notamment au niveau de l'élevage, l'arboriculture fruitière et les cultures maraîchères. Pour la pêche côtière et artisanale, les débarquements se sont appréciés en volume de 13,2%.
Au total, la croissance du secteur primaire pourrait se situer autour de 24% au lieu de 16,6% il y a un an.
Elle est aussi attribuable à la résistance de plusieurs activités non agricoles, soutenues par les actions entreprises dans le cadre du comité de veille stratégique qui ont pu limiter les effets négatifs de la crise sur l'économie nationale et soutenir les secteurs touchés ». Selon cette note de conjoncture, les effets de la crise qui se sont fait sentir sur l'économie marocaine dès le second semestre 2008 et atteint leur apogée au second semestre 2009, ont commencé à s'atténuer à partir du 3e trimestre de 2009, avec la légère amélioration du contexte international. Pour preuve, les analystes de la DTFE ont cité le comportement des exportations hors OCP, dont le rythme de baisse a nettement ralenti, passant à 10,7% à fin décembre au lieu de 22,2% à fin mars. De même, les baisses des recettes touristiques et des transferts des MRE sont passées respectivement de -21,6% et - 14,6% à fin mars 2009 à - 5,0% et à -5,3% à fin décembre 2009.
Pour la demande intérieure, explique-t-on, elle est restée dynamique grâce à la nette amélioration des revenus des ménages ruraux suite à l'excellente campagne agricole, à la poursuite de la croissance des crédits à la consommation (+18% à fin décembre) et des efforts déployés par les pouvoirs publics pour soutenir le pouvoir d'achat à travers la réduction de l'impôt sur le revenu et la revalorisation des salaires.
L'investissement a également fait preuve de résistance. En fait, à fin décembre 2009, des crédits accordés à l'équipement ont progressé de 29,1% et les dépenses d'investissement du budget de l'Etat de 22,8%. S'agissant de l'évolution des prix, le taux d'inflation annuel, calculé sur la base du nouvel indice des prix à la consommation, a poursuivi sa décélération pour se stabiliser à 1% en 2009 contre 3,7% en 2008. Cet important ralentissement de l'inflation est due notamment à la baisse des prix des produits alimentaires dont le rythme de progression est passé de 7,1% à 1% entre 2008 et 2009, alors que la hausse de ceux des autres produits est passée de 1,3% à 0,9% en 2009.
En ce qui concerne la bonne performance agricole, la note a rappelé que grâce à une pluviométrie abondante et bien répartie sur la totalité des régions, le Royaume a réalisé, pour la première fois dans son histoire, une production céréalière de 102 millions de quintaux. La contribution de ce secteur n'est toutefois due à la seule céréaliculture.
En fait, les autres cultures agricoles ont réalisé des hausses importantes notamment au niveau de l'élevage, l'arboriculture fruitière et les cultures maraîchères. Pour la pêche côtière et artisanale, les débarquements se sont appréciés en volume de 13,2%.
Au total, la croissance du secteur primaire pourrait se situer autour de 24% au lieu de 16,6% il y a un an.