Cela fera bientôt 60 ans que Haddou Oukaamouch pratique les arts équestres traditionnels. C'est en 1952 qu'il a commencé à monter à cheval. Et depuis, cette passion ne l'a jamais quitté. Pour ce septuagénaire, l'équitation traditionnelle n'a jamais été qu'un simple sport et encore moins un loisir. C'est sa «raison d'être».
M.Oukaamouch incarne de ce fait l'attachement indéfectible et viscéral du Marocain à l'art de tbourida. Il n'est pas étonnant qu'il affirme vouloir continuer à monter jusqu'au dernier jour de sa vie. «J'ai commencé très jeune. Et depuis je n'ai jamais cessé de pratiquer ce sport. Et si Dieu le veut je continuerai à le faire jusqu'au dernier jour de ma vie», nous confie le «doyen des cavaliers marocains». En dépit de ses 75 ans, M.Oukaamouch ne présente aucun signe d'affaiblissement physique.
A part quelques rides sur son visage au teint basané, son allure est celui d'un homme d'à peine la trentenaire. Il n'a rien perdu de sa superbe. Parfaitement à l'aise sur sa monture, il manie le fusil avec une facilité déconcertante. «C'est mon père qui m'a appris tbourida. Lui-même, il s'adonnait à ce sport traditionnel. Pour nous, tbourida c'est une affaire de famille. Un legs transmis de père en fils», souligne-t-il. Pour lui, le cheval est plus qu'une monture. «C'est un compagnon, voire une partie de moi». Quand il en parle, ses yeux brillent d'une lueur vive. Et il arrive à peine à contenir son enthousiasme et son bonheur. Pour ce cavalier émérite qui a roulé sa bosse dans les moussems et autres festivals équestres, l'art tbourida n'a pas de secret. Il en connaît les tenants et les aboutissants. «C'est un art séculaire à préserver», dit-il. Et d'ajouter :
«Les jeunes cavaliers doivent être attachés à ce patrimoine que nos ancêtres nous ont transmis. Ils doivent le préserver et le promouvoir. Tbourida c'est une partie intégrante de notre identité culturelle civilisationnelle. Les jeunes doivent se montrer patients et avoir le courage et la passion pour apprendre, maîtriser et perpétuer cet art équestre». Haddou Oukaamouch ne cache pas sa fierté et son bonheur de prendre part aux compétitions du Trophée Hassan II des arts équestres traditionnels. Car, selon lui, cette manifestation est une occasion qui permet de promouvoir et de renforcer le rayonnement de tbourida. «De plus, ce trophée favorise l'émulation et encourage les jeunes de toutes les régions à s'intéresser et à s'adonner à ce sport. «Que Dieu préserve Son Altesse Royale la Princesse qui nous entoure de sa Haute sollicitude», conclut-il.
Les équipes qui sont entrés en lice représentent : Settat, Beni Mellal (3 troupes), Guelmim, Kelaat Seraghna, Skhirat Témara, Meknès, Sidi Bennour (2 troupes), Khouribga, Rabat, Taounate et Mediouna.
Les quinze troupes ont effectué tour à tour le rituel du salut avant d'effectuer chacune trois charges de baroud. 45 tirs ont retenti au total, en cet après-midi de samedi 19 juin.
M.Oukaamouch incarne de ce fait l'attachement indéfectible et viscéral du Marocain à l'art de tbourida. Il n'est pas étonnant qu'il affirme vouloir continuer à monter jusqu'au dernier jour de sa vie. «J'ai commencé très jeune. Et depuis je n'ai jamais cessé de pratiquer ce sport. Et si Dieu le veut je continuerai à le faire jusqu'au dernier jour de ma vie», nous confie le «doyen des cavaliers marocains». En dépit de ses 75 ans, M.Oukaamouch ne présente aucun signe d'affaiblissement physique.
A part quelques rides sur son visage au teint basané, son allure est celui d'un homme d'à peine la trentenaire. Il n'a rien perdu de sa superbe. Parfaitement à l'aise sur sa monture, il manie le fusil avec une facilité déconcertante. «C'est mon père qui m'a appris tbourida. Lui-même, il s'adonnait à ce sport traditionnel. Pour nous, tbourida c'est une affaire de famille. Un legs transmis de père en fils», souligne-t-il. Pour lui, le cheval est plus qu'une monture. «C'est un compagnon, voire une partie de moi». Quand il en parle, ses yeux brillent d'une lueur vive. Et il arrive à peine à contenir son enthousiasme et son bonheur. Pour ce cavalier émérite qui a roulé sa bosse dans les moussems et autres festivals équestres, l'art tbourida n'a pas de secret. Il en connaît les tenants et les aboutissants. «C'est un art séculaire à préserver», dit-il. Et d'ajouter :
«Les jeunes cavaliers doivent être attachés à ce patrimoine que nos ancêtres nous ont transmis. Ils doivent le préserver et le promouvoir. Tbourida c'est une partie intégrante de notre identité culturelle civilisationnelle. Les jeunes doivent se montrer patients et avoir le courage et la passion pour apprendre, maîtriser et perpétuer cet art équestre». Haddou Oukaamouch ne cache pas sa fierté et son bonheur de prendre part aux compétitions du Trophée Hassan II des arts équestres traditionnels. Car, selon lui, cette manifestation est une occasion qui permet de promouvoir et de renforcer le rayonnement de tbourida. «De plus, ce trophée favorise l'émulation et encourage les jeunes de toutes les régions à s'intéresser et à s'adonner à ce sport. «Que Dieu préserve Son Altesse Royale la Princesse qui nous entoure de sa Haute sollicitude», conclut-il.
2e tour des compétitions
Quinze troupes de tbourida ont entamé samedi dernier le deuxième tour des phases finales du Trophée Hassan II des arts équestres traditionnels qui se déroulent au Royal complexe des sports équestres et tbourida de Dar Essalam au titre de la 25e édition de la Semaine du cheval.Les équipes qui sont entrés en lice représentent : Settat, Beni Mellal (3 troupes), Guelmim, Kelaat Seraghna, Skhirat Témara, Meknès, Sidi Bennour (2 troupes), Khouribga, Rabat, Taounate et Mediouna.
Les quinze troupes ont effectué tour à tour le rituel du salut avant d'effectuer chacune trois charges de baroud. 45 tirs ont retenti au total, en cet après-midi de samedi 19 juin.