Le Maroc est en train de parfaire son modèle économique de l'énergie solaire, en le peaufinant sur tous les plans. Il en est ainsi de la recherche qui est une condition sine qua non pour un tel positionnement. En effet, cet axe a donné lieu à la signature à la fin de la semaine dernière à Grenoble d'un accord entre la Fondation «Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research» (MAscir), qui a pour mission de promouvoir la recherche scientifique au Maroc, et l'Institut Liten de Grenoble, relevant du Commissariat à l'Energie atomique et aux Energies alternatives (CEA).
Cette convention porte sur le lancement d'une étude dans le domaine de l'énergie solaire.
Son objectif est d'optimiser le fonctionnement des centrales solaires thermiques de type CSP (Concentrating Solar Power) à module de miroir Fresnel développées par le CEA, en vue de leur implantation sous un climat désertique et en bord de la mer. Il est à noter qu'une centrale solaire thermodynamique à concentration est une centrale qui concentre les rayons du soleil à l'aide de miroirs afin de chauffer un fluide caloporteur qui permet en général de produire de l'électricité. Une centrale Fresnel, qui fait partie de cette catégorie, repose sur l'utilisation de miroirs plans (ou quasi-plans) qui peuvent chacun pivoter autour d'un axe horizontal de façon à suivre la course du soleil et ainsi rediriger et concentrer de manière optimale les rayons solaires vers un tube absorbeur.
L'étude, qui sera menée par les deux partenaires, porte précisément sur le comportement des modules de miroir Fresnel, en les soumettant à des tests de vieillissement, selon un communiqué de Mascir. Objectif : adapter cette technologie pour un fonctionnement sous un climat désertique et en bord de la mer. D'une manière plus concrète, précise-t-on auprès de cette fondation, ce projet qui s'étalera sur une durée de trois ans et qui coûtera un investissement de 11 millions de DH, devra permettre l'optimisation de la technologie existante, un meilleur rendement de l'équipement, l'augmentation de sa durée de vie et l'optimisation des coûts de production et de fonctionnement lors de son déploiement à grande échelle. Par ailleurs, cet accord n'est que le début d'un partenariat à long terme entre Mascir et le Commissariat à l'Energie atomique et aux Energies alternatives, selon Nadia Khomri, responsable de la communication et de la coopération à Mascir.
Ce projet sera en fait, explique-t-elle, la première concrétisation d'un accord général qui a été signé entre les deux institutions en mars dernier et qui vise à « créer un partenariat en terme de recherche technologique en vue d'une valorisation industrielle rapide associant des entreprises marocaines ». D'autres projets de partenariat effectif suivront, selon la responsable de Mascir. À en croire le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, l'accord général, signé entre le Maroc et la France, est d'une grande portée. En fait, l'ambition qui sous-tend cet accord n'est pas moins que de «positionner le Maroc dans les rangs des pays producteurs de technologies», spécifiquement dans certains domaines. Il s'agit notamment, selon le ministère, du stockage de l'énergie, du dessalement de l'eau de mer et des énergies renouvelables.
La mise en œuvre de cet accord devra se traduire par «le développement des technologies pour des marchés d'avenir pouvant déboucher sur des projets industriels créateurs de valeur ajoutée et d'emplois».
de pointe pour en capter des parts de marché tout en attirant sur le territoire national des compagnies spécialisées.
Cette convention porte sur le lancement d'une étude dans le domaine de l'énergie solaire.
Son objectif est d'optimiser le fonctionnement des centrales solaires thermiques de type CSP (Concentrating Solar Power) à module de miroir Fresnel développées par le CEA, en vue de leur implantation sous un climat désertique et en bord de la mer. Il est à noter qu'une centrale solaire thermodynamique à concentration est une centrale qui concentre les rayons du soleil à l'aide de miroirs afin de chauffer un fluide caloporteur qui permet en général de produire de l'électricité. Une centrale Fresnel, qui fait partie de cette catégorie, repose sur l'utilisation de miroirs plans (ou quasi-plans) qui peuvent chacun pivoter autour d'un axe horizontal de façon à suivre la course du soleil et ainsi rediriger et concentrer de manière optimale les rayons solaires vers un tube absorbeur.
L'étude, qui sera menée par les deux partenaires, porte précisément sur le comportement des modules de miroir Fresnel, en les soumettant à des tests de vieillissement, selon un communiqué de Mascir. Objectif : adapter cette technologie pour un fonctionnement sous un climat désertique et en bord de la mer. D'une manière plus concrète, précise-t-on auprès de cette fondation, ce projet qui s'étalera sur une durée de trois ans et qui coûtera un investissement de 11 millions de DH, devra permettre l'optimisation de la technologie existante, un meilleur rendement de l'équipement, l'augmentation de sa durée de vie et l'optimisation des coûts de production et de fonctionnement lors de son déploiement à grande échelle. Par ailleurs, cet accord n'est que le début d'un partenariat à long terme entre Mascir et le Commissariat à l'Energie atomique et aux Energies alternatives, selon Nadia Khomri, responsable de la communication et de la coopération à Mascir.
Ce projet sera en fait, explique-t-elle, la première concrétisation d'un accord général qui a été signé entre les deux institutions en mars dernier et qui vise à « créer un partenariat en terme de recherche technologique en vue d'une valorisation industrielle rapide associant des entreprises marocaines ». D'autres projets de partenariat effectif suivront, selon la responsable de Mascir. À en croire le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, l'accord général, signé entre le Maroc et la France, est d'une grande portée. En fait, l'ambition qui sous-tend cet accord n'est pas moins que de «positionner le Maroc dans les rangs des pays producteurs de technologies», spécifiquement dans certains domaines. Il s'agit notamment, selon le ministère, du stockage de l'énergie, du dessalement de l'eau de mer et des énergies renouvelables.
La mise en œuvre de cet accord devra se traduire par «le développement des technologies pour des marchés d'avenir pouvant déboucher sur des projets industriels créateurs de valeur ajoutée et d'emplois».
Fondation Mascir
La Fondation Mascir (Moroccan Association for Scientific Innovation and Research) a commencé ses activités en 2007 en tant qu'organisme de recherche à caractère scientifique et technologique ayant pour mission la promotion de la recherche scientifique et le développement technologique au Maroc. Les domaines d'activités de cet organisme vont de l'environnement à l'énergie, en passant par la santé, l'eau et la technologie. Son objectif est de cibler les secteurs technologiquesde pointe pour en capter des parts de marché tout en attirant sur le territoire national des compagnies spécialisées.