Des avancées qui seraient susceptibles de conforter la concrétisation de l'élargissement de la bancarisation de 66% à atteindre au terme des trois prochaines années. Bien des signes avant-coureurs de cette propension se sont d'ailleurs profilés au cours de l'exercice écoulé. L'arrivée de Barid Bank sur l'échiquier bancaire entraînerait une amélioration du taux de bancarisation du pays qui ne dépasse pas les 50% à fin 2010.
En outre, la réduction de la TVA sur les produits bancaires alternatifs devrait permettre d'augmenter l'intérêt des clients à l'égard de ce produit. Tout cela pour dire en définitive que les établissements de crédit, bien que n'étant pas logés à la même enseigne, pourraient maintenir le bon cap. En dépit de la poursuite du renforcement du provisionnement, certains opérateurs continueraient de voir leurs réalisations s'inscrire dans un trend positif.
Une tendance qui ne se démarquerait pas de celle de l'année passée et au cours de laquelle bien des clignotants ont viré au vert.
À fin 2010, les crédits à l'économie ont marqué une progression de 7,4%, comparativement à une année auparavant, à 611,3 MMDH, dont 561,6 MMDH de crédits à la clientèle. Cette évolution est attribuable à la hausse des crédits à l'équipement, lesquels ont affiché une amélioration de 16,2% à 147,4 MMDH. De leur côté, les crédits habitat ont grimpé de 13,1% à 125,8 MMDH, tandis que les crédits immobiliers promoteurs ont affiché une quasi-stagnation (+1,16) à 63,8 MMDH, en raison des difficultés de vente qu'aurait rencontré le secteur en 2010. Les crédits de trésorerie se sont stabilisés à 69,5 MMDH, enregistrant une timide progression de 1,5% par rapport à fin 2009.
Pour leur part, les dépôts s'élargissent de 3,1% à 610,3 MMDH. Le taux de transformation s'est ainsi fixé à 92%. Cela étant signalé, il faut dire que la sous-liquidité du système bancaire face au besoin important de financement des investisseurs a stimulé davantage l'activité sur le marché de la dette privée, notamment les obligations privées et les certificats de dépôt.
Du côté des sociétés de financements, l'activité risque de marquer le pas, tant il est vrai que les prêts octroyés continuent d'évoluer en dessous de leur niveau tendanciel. Le flux net de ces crédits a prolongé son ralentissement conjoncturel en 2010. La demande des ménages pour ces types de crédits semble ralentir, malgré que les taux d'intérêt y afférents aient été orientés à la baisse. À fin décembre 2010, l'encours brut des crédits à la consommation s'est établi à 41,1 MMDH, soit une légère progression de 4,4% par rapport à fin 2009. Un rythme de progression qui, d'ailleurs, a contribué à la décélération de la création
monétaire.
Il faut dire que le secteur du crédit à la consommation continue de pâtir de conditions de marché ne favorisant pas une évolution de la production. La dégradation du risque, suite aux effets indirects de la crise à l'international, aura joué pleinement dans cette configuration. Pour les analystes, «cette tendance devait se poursuivre en 2011 et occasionner éventuellement une érosion de la rentabilité des sociétés de financement». Dans ces conditions, les sociétés disposant d'une assise financière solide feraient montre d'une certaine résilience. En outre, la planche de salut se présente pour les sociétés affiliées aux banques qui semblent être bien affûtées pour pérenniser leur activité, compte tenu des synergies qu'elles développent avec leur maison mère.
En outre, la réduction de la TVA sur les produits bancaires alternatifs devrait permettre d'augmenter l'intérêt des clients à l'égard de ce produit. Tout cela pour dire en définitive que les établissements de crédit, bien que n'étant pas logés à la même enseigne, pourraient maintenir le bon cap. En dépit de la poursuite du renforcement du provisionnement, certains opérateurs continueraient de voir leurs réalisations s'inscrire dans un trend positif.
Une tendance qui ne se démarquerait pas de celle de l'année passée et au cours de laquelle bien des clignotants ont viré au vert.
À fin 2010, les crédits à l'économie ont marqué une progression de 7,4%, comparativement à une année auparavant, à 611,3 MMDH, dont 561,6 MMDH de crédits à la clientèle. Cette évolution est attribuable à la hausse des crédits à l'équipement, lesquels ont affiché une amélioration de 16,2% à 147,4 MMDH. De leur côté, les crédits habitat ont grimpé de 13,1% à 125,8 MMDH, tandis que les crédits immobiliers promoteurs ont affiché une quasi-stagnation (+1,16) à 63,8 MMDH, en raison des difficultés de vente qu'aurait rencontré le secteur en 2010. Les crédits de trésorerie se sont stabilisés à 69,5 MMDH, enregistrant une timide progression de 1,5% par rapport à fin 2009.
Pour leur part, les dépôts s'élargissent de 3,1% à 610,3 MMDH. Le taux de transformation s'est ainsi fixé à 92%. Cela étant signalé, il faut dire que la sous-liquidité du système bancaire face au besoin important de financement des investisseurs a stimulé davantage l'activité sur le marché de la dette privée, notamment les obligations privées et les certificats de dépôt.
Du côté des sociétés de financements, l'activité risque de marquer le pas, tant il est vrai que les prêts octroyés continuent d'évoluer en dessous de leur niveau tendanciel. Le flux net de ces crédits a prolongé son ralentissement conjoncturel en 2010. La demande des ménages pour ces types de crédits semble ralentir, malgré que les taux d'intérêt y afférents aient été orientés à la baisse. À fin décembre 2010, l'encours brut des crédits à la consommation s'est établi à 41,1 MMDH, soit une légère progression de 4,4% par rapport à fin 2009. Un rythme de progression qui, d'ailleurs, a contribué à la décélération de la création
monétaire.
Il faut dire que le secteur du crédit à la consommation continue de pâtir de conditions de marché ne favorisant pas une évolution de la production. La dégradation du risque, suite aux effets indirects de la crise à l'international, aura joué pleinement dans cette configuration. Pour les analystes, «cette tendance devait se poursuivre en 2011 et occasionner éventuellement une érosion de la rentabilité des sociétés de financement». Dans ces conditions, les sociétés disposant d'une assise financière solide feraient montre d'une certaine résilience. En outre, la planche de salut se présente pour les sociétés affiliées aux banques qui semblent être bien affûtées pour pérenniser leur activité, compte tenu des synergies qu'elles développent avec leur maison mère.