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Les résultats du bac en évolution

Dévoilés en début de semaine, les chiffres 2011 au niveau de la métropole ont enregistré une augmentation, soit 10 000 candidats reçus par rapport à 2010.

Les résultats du bac en évolution
Les résultats du bac déclenchent, comme à l'accoutumée, la liesse ou la désillusion.
Le verdict est finalement tombé. Pour l'année scolaire 2010-2011, le taux de réussite à la session ordinaire du baccalauréat pour l'ensemble des élèves scolarisés dans le Grand Casablanca s'élève à 44,52%. Chez les candidats libres, il est de 14,84%. Ainsi, ce sont 24.584 candidats, scolarisés dans l'enseignement public et privé, qui ont réussi l'examen de passage du baccalauréat dans la région du Grand Casablanca. Parallèlement, le nombre de candidats libres à avoir décroché le précieux sésame s'élève, quant à lui, à 680 sur les 4.582 inscrits à l'épreuve. Globalement, ceci représente un taux de réussite en évolution de 4% par rapport à l'année scolaire 2009-2010. Laquelle évolution concerne les 8.167 établissements publics et 4.084 établissements privés.

«C'est une évolution tout à fait naturelle, vu l'évolution en termes d'effectif et de qualité d'enseignement, il est donc normal que l'effectif reçu connaisse une augmentation. En d'autres termes, si l'on s'arrête sur l'évolution du nombre de candidats, il est tout à fait logique que celle-ci se répercute sur le nombre des reçus. Résultat : une augmentation de 4 points qui équivaut à peu près à 10.000 reçus par rapport à l'année dernière », déclare Khadija Benchouikh, directrice de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation du Grand Casablanca.

Ainsi, près de deux semaines après avoir passé leurs examens, les candidats casablancais au baccalauréat ont finalement eu accès aux résultats. C'était lundi dernier vers 16h30. En dépit de la mise en place de plateformes technologiques tel le SMS ou les résultats en ligne sur Internet, les portails d'entrées des différents lycées ont enregistré d'importants attroupements, comme c'est de coutume. Jeunes élèves, parents, frères et sœurs, amis… chacun des candidats était escorté par quelqu'un de son entourage. Avant l'apparition du fameux et classique tableau où sont inscrits, à la craie, les résultats, la pression montait au fur et à mesure que le temps passait. Une fois les résultats dévoilés, des scènes de liesse mais aussi de déception ont caractérisé les rassemblements ça et là.

Par ailleurs, cette année scolaire 2010-2011 a été marquée par une évolution sensible en termes de qualité des résultats. «Je pense qu'il y a un point important qu'il faut souligner, c'est celui relatif à la qualité des résultats. En ce sens, le nombre de mentions représente plus de 42% parmi les reçus scolarisés. Ainsi, ce taux est de 43,36% dans le public et de 40,21% dans le privé, engendrant des évolutions respectives de 26% et 28% », précise Khadija Benchouick. Ces taux traduisent l'augmentation du nombre des mentions décrochées. En effet, ayant été de 8.612 en 2010, celles-ci sont passées à 12.254 cette année. Concernant toutes ces évolutions de manière globale, celles-ci ont touché les différentes branches, avec une amélioration significative des branches scientifiques. Une réalité logique vu que les branches scientifiques l'emportent en termes d'effectif, avoisinant les 70% de l'ensemble des candidats. Par ailleurs, la Région du Grand Casablanca, à travers un taux de réussite de 44,52% et une évolution de 4%, n'est ps loin des chiffres enregistré au niveau national. En ce sens, le taux de réussite à la session ordinaire du baccalauréat 2011 a atteint 47,4% au niveau national, soit une évolution de 6% par rapport à l'année 2010.

Halte à la fraude !

Les cas de fraudes enregistrés aux examens du baccalauréat 2010-2011 ont enregistré une baisse de 21%, soit 407 cas contre 516 l'année écoulée, a indiqué mardi le directeur du Centre national des examens, Mohamed Sassi. Lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats de la session ordinaire de l'examen unifié du baccalauréat au titre de l'année scolaire 2010-2011, M. Sassi a précisé que ces résultats ont été obtenus sur la base de données chiffrées accompagnées de rapports établis par les parties concernées. Pour recenser les cas de triche aux examens du baccalauréat, le ministère de l'Education nationale avait eu recours à une commission qui collectait quotidiennement les données pour mesurer l'évolution de ce phénomène. L'objectif étant de garantir l'égalité des chances entre l'ensemble des candidats aux examens.
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