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Connu pour ses œuvres où la tasse de café, la théière ou encore les légumes grand format dénotaient un vif chromatisme, Kahalid El Bekay aborde, cette fois-ci, une nouvelle expérience traitant du thème de la «Terre».
« Le choix du sujet de la terre ne date pas d'aujourd'hui. Mais c'est un dialogue qui m'a, de tout temps, accompagné et intéressé à plus d'un titre. Car la terre nous renvoie à toute notre existence et constitue pour moi une source d'inspiration par excellence. La présence de cette sensibilité et cette communication permanente a donné comme fruit le nouveau projet de cette exposition », précise l'artiste peintre.
Ce tournant décisif dans la carrière plastique de K. El Bekay marque une nouvelle étape de créativité dans son parcours déjà riche en manifestations entre le Maroc et l'Espagne. Mais, comme l'a bien souligné le critique et Dr en histoire de l'art, Raquel Medina, ce tournant décisif ne signifie pas une rupture avec les anciennes créations, « car les liens avec son travail précédent restent aussi solides que cohérents. En effet, la nature, et plus particulièrement la terre généreuse et fertile, se trouve, depuis plusieurs années, à la base de sa réflexion conceptuelle.
De la représentation des fruits, il a évolué vers une épuration très réfléchie dans laquelle la terre elle-même, contemplée à vol d'oiseau et évoquant les formes géométriques des champs de culture, devient un élément thématique central».
Ceux qui ont eu l'occasion de connaître l'artiste El Bekay de très près furent dès le premier jour subjugués par ses travaux. C'est le cas du journaliste et critique d'art Josep Maria Cadena qui a été impressionné par sa persévérance et sa confiance en soi. « Je me suis trouvé face à des œuvres puissantes, ne demandant qu'à mûrir et à enrichir leur parcours avec la forme et la couleur, désireuses de se confronter au peintre lui-même et d'être perçues par les autres comme porteuses d'une thématique personnelle ».
Ce n'est pas étonnant qu'aujourd'hui ce jeune peintre puisse exposer dans un musée de renom tel la Torre Vella de Salou. Depuis qu'il a accédé à l'univers des arts plastiques, ce jeune artiste n'a jamais cessé de peindre, de faire des recherches et de progresser.
Ses travaux sont l'aboutissement de cette évolution et de recherches constantes dans le domaine de la couleur. « Il l'a toujours fait. Mais, maintenant, il n'a plus besoin de la cérémonie de thé, des produits du jardin ni des mosaïques. Il est allé à la recherche de l'abstraction présente dans la nature elle-même », explique Josep Maria Cadena.
Pour exprimer sa pensée et son point de vue, Khalid El Bekay opte pour un langage basé sur la structure, l'ordre et la sobriété, qui inclut des solutions techniques inédites à travers de petites compositions géométriques immergées dans un bain de paraffine translucide. Ces compositions sont incrustées dans le support en bois et entourées de grandes surfaces argentées, craquelées, produisant un reflet grisâtre. Dans d'autres œuvres, avec ce même fond, l'artiste remplace le jeu géométrique des fragments verts, ocres ou rouges par des planches gravées qui s'intègrent harmonieusement à l'ensemble, enrichissant la pièce d'une valeur ajoutée inattendue.
En agissant ainsi, El Bekay prouve, encore une fois, sa parfaite maîtrise de techniques aussi illimitées qu'originales dans le domaine du collage pictural. M. Raphael Medina souligne que la recherche de l'équilibre et de la simplicité constituent, chez El Bekay, des composantes essentielles de cette étape si intéressante et si pertinente d'une trajectoire en progression constante, animée par l'inquiétude créative et le désir permanent de se surpasser.
D'où l'intérêt de cette prestation qui constitue un grand pas dans la trajectoire artistique de Khalid El Bekay.
Connu pour ses couleurs éclatantes qui dénotent, a priori, un univers simple, El Bekay nous renvoie plutôt à des créations riches en significations. Il utilise de multiples supports qu'il maîtrise aussi parfaitement les uns que les autres. Il passe facilement de la pierre au bois, en s'arrêtant parfois sur le cuivre ou encore le linoleum. Dans sa quête plastique, Khalid puise dans des signes, des symboles et des formes, non pour remplir un espace, mais pour nourrir un sens et donner une subjectivité à son travail. Une simplicité telle qu'elle rend son tableau, paradoxalement, plus complexe à comprendre.
« Le choix du sujet de la terre ne date pas d'aujourd'hui. Mais c'est un dialogue qui m'a, de tout temps, accompagné et intéressé à plus d'un titre. Car la terre nous renvoie à toute notre existence et constitue pour moi une source d'inspiration par excellence. La présence de cette sensibilité et cette communication permanente a donné comme fruit le nouveau projet de cette exposition », précise l'artiste peintre.
Ce tournant décisif dans la carrière plastique de K. El Bekay marque une nouvelle étape de créativité dans son parcours déjà riche en manifestations entre le Maroc et l'Espagne. Mais, comme l'a bien souligné le critique et Dr en histoire de l'art, Raquel Medina, ce tournant décisif ne signifie pas une rupture avec les anciennes créations, « car les liens avec son travail précédent restent aussi solides que cohérents. En effet, la nature, et plus particulièrement la terre généreuse et fertile, se trouve, depuis plusieurs années, à la base de sa réflexion conceptuelle.
De la représentation des fruits, il a évolué vers une épuration très réfléchie dans laquelle la terre elle-même, contemplée à vol d'oiseau et évoquant les formes géométriques des champs de culture, devient un élément thématique central».
Ceux qui ont eu l'occasion de connaître l'artiste El Bekay de très près furent dès le premier jour subjugués par ses travaux. C'est le cas du journaliste et critique d'art Josep Maria Cadena qui a été impressionné par sa persévérance et sa confiance en soi. « Je me suis trouvé face à des œuvres puissantes, ne demandant qu'à mûrir et à enrichir leur parcours avec la forme et la couleur, désireuses de se confronter au peintre lui-même et d'être perçues par les autres comme porteuses d'une thématique personnelle ».
Ce n'est pas étonnant qu'aujourd'hui ce jeune peintre puisse exposer dans un musée de renom tel la Torre Vella de Salou. Depuis qu'il a accédé à l'univers des arts plastiques, ce jeune artiste n'a jamais cessé de peindre, de faire des recherches et de progresser.
Ses travaux sont l'aboutissement de cette évolution et de recherches constantes dans le domaine de la couleur. « Il l'a toujours fait. Mais, maintenant, il n'a plus besoin de la cérémonie de thé, des produits du jardin ni des mosaïques. Il est allé à la recherche de l'abstraction présente dans la nature elle-même », explique Josep Maria Cadena.
Pour exprimer sa pensée et son point de vue, Khalid El Bekay opte pour un langage basé sur la structure, l'ordre et la sobriété, qui inclut des solutions techniques inédites à travers de petites compositions géométriques immergées dans un bain de paraffine translucide. Ces compositions sont incrustées dans le support en bois et entourées de grandes surfaces argentées, craquelées, produisant un reflet grisâtre. Dans d'autres œuvres, avec ce même fond, l'artiste remplace le jeu géométrique des fragments verts, ocres ou rouges par des planches gravées qui s'intègrent harmonieusement à l'ensemble, enrichissant la pièce d'une valeur ajoutée inattendue.
En agissant ainsi, El Bekay prouve, encore une fois, sa parfaite maîtrise de techniques aussi illimitées qu'originales dans le domaine du collage pictural. M. Raphael Medina souligne que la recherche de l'équilibre et de la simplicité constituent, chez El Bekay, des composantes essentielles de cette étape si intéressante et si pertinente d'une trajectoire en progression constante, animée par l'inquiétude créative et le désir permanent de se surpasser.
D'où l'intérêt de cette prestation qui constitue un grand pas dans la trajectoire artistique de Khalid El Bekay.
Itinéraire de l'artiste
Khalid El Bekay a construit, petit à petit, son univers plastique. Avant de s'installer en Espagne, en 1991, il pratiquait la technique du collage. Ce qui lui a valu une démarche spécifique qu'il n'a jamais d'ailleurs quittée. Mais à force de progresser dans la recherche, il a changé de procédés, tout en gardant un style qui lui est propre.Connu pour ses couleurs éclatantes qui dénotent, a priori, un univers simple, El Bekay nous renvoie plutôt à des créations riches en significations. Il utilise de multiples supports qu'il maîtrise aussi parfaitement les uns que les autres. Il passe facilement de la pierre au bois, en s'arrêtant parfois sur le cuivre ou encore le linoleum. Dans sa quête plastique, Khalid puise dans des signes, des symboles et des formes, non pour remplir un espace, mais pour nourrir un sens et donner une subjectivité à son travail. Une simplicité telle qu'elle rend son tableau, paradoxalement, plus complexe à comprendre.
