Le ralentissement de l'économie s'est nettement fait ressentir sur l'activité de l'octroi des crédits bancaires qui évolue avec un rythme deux fois moins rapide que lors de l'année passée. En fait, d'après le ministère de Finances, les crédits bancaires n'ont évolué au cours du premier semestre de cette année que de 6,4% après +12,6% à fin juin 2010. Cette baisse de régime est illustrée notamment par le net ralentissement des crédits à la consommation dont le rythme d'évolution est passé de 16,4% à fin juin 2010 à seulement 5,4% au cours de la même période de cette année. Il semble que la conjoncture socioéconomique a dissuadé les ménages de s'endetter davantage, en attendant une éclaircie.
Mais, cette tendance est appelée à s'inverser, avec les augmentations qu'a octroyées le gouvernement aux fonctionnaires et le relèvement du SMIG. Ces mesures ne manqueront pas, d'après les économistes, de booster la consommation et, partant, le recours aux crédits bancaires. Le deuxième créneau le plus touché par ce ralentissement sont les crédits à l'équipement, dont le rythme de progression est passé de 17,3% à 11,8% entre les deux périodes considérées. Ce qui renseigne sur le ralentissement des investissements opérés par les entreprises. De même, les crédits immobiliers n'ont pu évolué que de 9% après 11% une année plus tôt, en relation avec une nette baisse des ventes des logements cette année. Par contre, les crédits de trésorerie ont progressé, passant de 8,1% à 11%. Les créances diverses sur la clientèle ont même cédé à la baisse, avec -9,9% après une hausse de 17,8% un an auparavant. Pour les créances en souffrance, elles ont augmenté de 1,6% après une progression de 6,7% l'année dernière.
Globalement, les créances sur l'économie ont progressé de 2,8% par rapport au mois précédent, s'élevant à 741,6 milliards de DH suite particulièrement à la hausse des crédits de trésorerie de 8% et des créances diverses sur la clientèle de 3,4%.
Par rapport au premier semestre de l'année dernière, ces créances ont évolué de 6,2% ou 43,5 milliards de DH après une augmentation de 13,9% ou 85,4 milliards à fin juin 2010.
Ce qui a contribué à exercer la pression sur les liquidités bancaires qui souffrent déjà d'un manque croissant. En fait, d'après la dernière note de conjoncture du ministère des Finances, au cours du mois de juillet de l'année 2011, les trésoreries bancaires ont subi une pression sous l'effet restrictif induit par trois facteurs.
Il s'agit en premier lieu, explique-t-on, de la baisse des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib du fait du renchérissement des importations particulièrement celles des produits pétroliers et de céréales ainsi que par le paiement des dividendes aux actionnaires étrangers des entreprises marocaines. De même, ajoute-t-on, on assiste à une augmentation de la circulation de la monnaie fiduciaire à l'occasion de la période estivale et au règlement par les sociétés du deuxième acompte de l'impôt sur les sociétés.
Cette situation de sous liquidité des banques ne cesse de faire réagir la banque centrale. En fait, pour satisfaire les besoins des banques en liquidités et maîtriser l'évolution du taux interbancaire à des niveaux proches du taux directeur (3,25%), Bank Al-Maghrib a augmenté le volume de ses interventions d'injection de liquidités, essentiellement à travers les avances à 7 jours sur appel d'offres, et dont le volume moyen a atteint environ 29,2 milliards de DH contre 24 milliards en juin.
Cette baisse est de -3% en juin suite au repli des avoirs extérieurs nets de la banque centrale de 2,5% et de ceux des autres institutions de dépôts (AID) de 31,6%. Par rapport à la même période de l'année dernière, les avoirs extérieurs nets ont enregistré une légère hausse de 0,7% ou 1,3 MMDH après une baisse de 9% ou 17,2 MMDH un an auparavant. Cette évolution recouvre une hausse des avoirs extérieurs nets de la banque centrale de 4,8% et un recul de ceux des AID de 76,4%.
Mais, cette tendance est appelée à s'inverser, avec les augmentations qu'a octroyées le gouvernement aux fonctionnaires et le relèvement du SMIG. Ces mesures ne manqueront pas, d'après les économistes, de booster la consommation et, partant, le recours aux crédits bancaires. Le deuxième créneau le plus touché par ce ralentissement sont les crédits à l'équipement, dont le rythme de progression est passé de 17,3% à 11,8% entre les deux périodes considérées. Ce qui renseigne sur le ralentissement des investissements opérés par les entreprises. De même, les crédits immobiliers n'ont pu évolué que de 9% après 11% une année plus tôt, en relation avec une nette baisse des ventes des logements cette année. Par contre, les crédits de trésorerie ont progressé, passant de 8,1% à 11%. Les créances diverses sur la clientèle ont même cédé à la baisse, avec -9,9% après une hausse de 17,8% un an auparavant. Pour les créances en souffrance, elles ont augmenté de 1,6% après une progression de 6,7% l'année dernière.
Globalement, les créances sur l'économie ont progressé de 2,8% par rapport au mois précédent, s'élevant à 741,6 milliards de DH suite particulièrement à la hausse des crédits de trésorerie de 8% et des créances diverses sur la clientèle de 3,4%.
Par rapport au premier semestre de l'année dernière, ces créances ont évolué de 6,2% ou 43,5 milliards de DH après une augmentation de 13,9% ou 85,4 milliards à fin juin 2010.
Ce qui a contribué à exercer la pression sur les liquidités bancaires qui souffrent déjà d'un manque croissant. En fait, d'après la dernière note de conjoncture du ministère des Finances, au cours du mois de juillet de l'année 2011, les trésoreries bancaires ont subi une pression sous l'effet restrictif induit par trois facteurs.
Il s'agit en premier lieu, explique-t-on, de la baisse des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib du fait du renchérissement des importations particulièrement celles des produits pétroliers et de céréales ainsi que par le paiement des dividendes aux actionnaires étrangers des entreprises marocaines. De même, ajoute-t-on, on assiste à une augmentation de la circulation de la monnaie fiduciaire à l'occasion de la période estivale et au règlement par les sociétés du deuxième acompte de l'impôt sur les sociétés.
Cette situation de sous liquidité des banques ne cesse de faire réagir la banque centrale. En fait, pour satisfaire les besoins des banques en liquidités et maîtriser l'évolution du taux interbancaire à des niveaux proches du taux directeur (3,25%), Bank Al-Maghrib a augmenté le volume de ses interventions d'injection de liquidités, essentiellement à travers les avances à 7 jours sur appel d'offres, et dont le volume moyen a atteint environ 29,2 milliards de DH contre 24 milliards en juin.
Avoirs extérieurs en baisse
Les avoirs extérieurs nets continuent de baisser. Ils se sont élevés à 174,1 milliards de DH (MMDH) en juin dernier, cédant à une tendance baissière pour le cinquième mois consécutif.Cette baisse est de -3% en juin suite au repli des avoirs extérieurs nets de la banque centrale de 2,5% et de ceux des autres institutions de dépôts (AID) de 31,6%. Par rapport à la même période de l'année dernière, les avoirs extérieurs nets ont enregistré une légère hausse de 0,7% ou 1,3 MMDH après une baisse de 9% ou 17,2 MMDH un an auparavant. Cette évolution recouvre une hausse des avoirs extérieurs nets de la banque centrale de 4,8% et un recul de ceux des AID de 76,4%.