Lors de la conférence de presse tenue à cet effet au siège de la FRMF, vendredi dernier, M. Rachid Ouali Alami, président de la Commission a tenu tout d'abord à lever l'amalgame entre championnat pro et Ligue pro. Il précisa que la Ligue pro est une entité chargée de la gestion du championnat pro et que cette ligue ne sera mise sur pied que d'ici 3 à 4 ans.
Il définit le championnat pro comme étant la compétition à laquelle participeront les équi¬pes pro, celles qui ont répondu aux conditions du cahier de charges. Celui-ci fait obli¬gation aux clubs de pouvoir disposer d'un budget de gestion minimum fixé à 9 millions de dirhams par an. Ce mon¬tant est net de l'allocation de la FRMF relative à la retrans¬mission télé. Combien seront capables d'y répondre ?
Tous les clubs de D1, à l'ex¬ception de Kasbat Tadla, répondit M. Alami, qui ajouta que 5 clubs de D2 ont actuellement la capacité de s'offrir une telle manne. M. Alami souligna que les clubs bénéfi¬cieront de l'aide des Collectivités locales.
Un contrat avec le ministère de l'Intérieur devra être signé dans les jours à venir par lequel les Collectivités locales s'engageront à reverser une partie de la TVA collectée aux clubs implantés dans leurs circonscriptions.
Pour piloter ce projet, trois instances verront le jour : d'abord, l'Organe de Première Instance (OPI) qui délivre les licences pro. Cette commis¬sion est composée exclusivement de membres fédéraux, conformément aux règlements de la FIFA. Ensuite, l'Instance d'Appel qui recevra les recours des clubs en litige avec l'OPI.
Enfin, la Commission de Formation, présidée par un membre fédéral et comprenant un technicien, qui arrête la liste des centres de formation aptes à bénéficier de la subvention. Les problèmes liés au manque ou à la vétusté des infrastructures sportives est l'autre épine plantée dans le talon des clubs.
A ce sujet, on nous apprend que dans le cadre de la convention FRMF-ministère de l'Intérieur, il sera procédé à la construction de quatre stades (Al Hoceima, Rabat, Kenitra et Safi) et à la réhabilitation de trois autres (Tétouan, Agadir et Laayoune).
L'Office National d'Electricité, lui, est chargé de l'étude technique relative à l'éclairage. Un autre grand chan¬tier a été présenté à la presse, relatif à la protection sociale. Une « véritable révolution » pour paraphraser M. Alami. La Commission de Prévoyance relevant de la Fédération, a institué une assurance décès-invalidité et maladie obligatoire pour les équipes de D1 et D2.
Elle est dédiée exclusivement aux joueurs et aux encadrants professionnels (conjoint et enfants compris). Selon les termes de ce contrat, le bénéficiaire se verra rembourser les frais médicaux à hauteur de 80%.
Il aura la possibilité de maintenir son affiliation à la société de prévoyance au-delà de sa retraite sportive et jusqu'à l'âge de 60 ans. En cas de décès, la famille recevra un capital.
La Fédération s'occupera du financement du système pour les deux premières années avant de céder le pas aux joueurs et encadrants pour se prendre en charge eux-mêmes. Un appel d'offre sera lancé prochainement aux compagnies d'assurances désireuses d'y soumissionner.
Discours d'intention ou volonté d'accéder vraiment au stade du professionnalisme ? L'approche adoptée pour déterminer les contours du projet, réfléchi et approuvé par un groupe de responsable, en l'absence des représentants de différentes parties concernées ?
Le succès du professionnaisme et-il tributaire des seuls éléments matériels ? Le professionnalisme est-il viable dans un contexte footballistique à deux vitesses et à maintes contraintes ? Autant de questions et plusieurs autres auxquelles aucune réponse n'a été donnée
Il définit le championnat pro comme étant la compétition à laquelle participeront les équi¬pes pro, celles qui ont répondu aux conditions du cahier de charges. Celui-ci fait obli¬gation aux clubs de pouvoir disposer d'un budget de gestion minimum fixé à 9 millions de dirhams par an. Ce mon¬tant est net de l'allocation de la FRMF relative à la retrans¬mission télé. Combien seront capables d'y répondre ?
Tous les clubs de D1, à l'ex¬ception de Kasbat Tadla, répondit M. Alami, qui ajouta que 5 clubs de D2 ont actuellement la capacité de s'offrir une telle manne. M. Alami souligna que les clubs bénéfi¬cieront de l'aide des Collectivités locales.
Un contrat avec le ministère de l'Intérieur devra être signé dans les jours à venir par lequel les Collectivités locales s'engageront à reverser une partie de la TVA collectée aux clubs implantés dans leurs circonscriptions.
Pour piloter ce projet, trois instances verront le jour : d'abord, l'Organe de Première Instance (OPI) qui délivre les licences pro. Cette commis¬sion est composée exclusivement de membres fédéraux, conformément aux règlements de la FIFA. Ensuite, l'Instance d'Appel qui recevra les recours des clubs en litige avec l'OPI.
Enfin, la Commission de Formation, présidée par un membre fédéral et comprenant un technicien, qui arrête la liste des centres de formation aptes à bénéficier de la subvention. Les problèmes liés au manque ou à la vétusté des infrastructures sportives est l'autre épine plantée dans le talon des clubs.
A ce sujet, on nous apprend que dans le cadre de la convention FRMF-ministère de l'Intérieur, il sera procédé à la construction de quatre stades (Al Hoceima, Rabat, Kenitra et Safi) et à la réhabilitation de trois autres (Tétouan, Agadir et Laayoune).
L'Office National d'Electricité, lui, est chargé de l'étude technique relative à l'éclairage. Un autre grand chan¬tier a été présenté à la presse, relatif à la protection sociale. Une « véritable révolution » pour paraphraser M. Alami. La Commission de Prévoyance relevant de la Fédération, a institué une assurance décès-invalidité et maladie obligatoire pour les équipes de D1 et D2.
Elle est dédiée exclusivement aux joueurs et aux encadrants professionnels (conjoint et enfants compris). Selon les termes de ce contrat, le bénéficiaire se verra rembourser les frais médicaux à hauteur de 80%.
Il aura la possibilité de maintenir son affiliation à la société de prévoyance au-delà de sa retraite sportive et jusqu'à l'âge de 60 ans. En cas de décès, la famille recevra un capital.
La Fédération s'occupera du financement du système pour les deux premières années avant de céder le pas aux joueurs et encadrants pour se prendre en charge eux-mêmes. Un appel d'offre sera lancé prochainement aux compagnies d'assurances désireuses d'y soumissionner.
Discours d'intention ou volonté d'accéder vraiment au stade du professionnalisme ? L'approche adoptée pour déterminer les contours du projet, réfléchi et approuvé par un groupe de responsable, en l'absence des représentants de différentes parties concernées ?
Le succès du professionnaisme et-il tributaire des seuls éléments matériels ? Le professionnalisme est-il viable dans un contexte footballistique à deux vitesses et à maintes contraintes ? Autant de questions et plusieurs autres auxquelles aucune réponse n'a été donnée