Le logement social connaît un succès sans précédent. A ce jour, plus de 775.000 logements sont conventionnés avec l'Etat pour la période 2011-2015, dont près de 111.000 sont déjà mis en chantier. C'est ce qui ressort des chiffres annoncés par le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace qui a mis l'accent sur l'évolution positive que connaît le programme du logement social dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales. Comparant le rythme de production dans le cadre du nouveau dispositif du logement social à 250.000 DH avec celui du logement social à 200.000 DH, le ministre fait ressortir que le nombre de logements réalisés va passer d'une moyenne annuelle de 16.400 à plus de 111.000 unités enregistrées à ce jour. Ce qui représentera plus de 6 fois, au moins, la production du logement social durant la décennie passée.
A l'horizon 2015, ce trend haussier de production permettra de doubler le rythme de résorption du déficit en logements pour le faire passer de 608.000 logements actuellement à 480.000 et de répondre aux besoins futurs en logements sociaux de larges franges de la population.
A noter que maintenant le souci de la quantité n'est plus d'actualité, vu le rush sans précédent enregistré pour ce type de logement de la part des promoteurs immobiliers qui ont adhéré dès le départ à ce chantier relancé dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales.
Qu'ils soient grands ou petits, les professionnels participent largement à ce programme, en atteste le nombre de projets conventionnés.
Le souci actuel reste, donc, celui de la qualité, sachant que le cahier de charge prévoit un contrôle rigoureux de la part du département de l'Habitat. Dans ce cadre, des responsables centraux et régionaux ainsi que les directeurs des agences urbaines concernées ont visité inopinément des chantiers sis dans
7 régions, et ce 9 mois après le lancement, par Sa Majesté le Roi, du premier programme de construction de la nouvelle génération de logement social. Ces missions portaient sur les aspects urbanistiques et architecturaux des projets, la dotation et la proximité des projets en voiries, réseaux divers et équipements publics, l'organisation et la sécurité des chantiers, les moyens de transport et la commercialisation des projets.
«Une bonne avancée a été constatée tant au niveau de la qualité, de l'architecture que de la sécurité des chantiers», confie Ahmed Taoufiq Hejira.
En attestent les résultats des rapports élaborés à la suite de ces missions. Selon le ministère de tutelle, par rapport à la localisation et l'accessibilité, les projets de logements sociaux faisant partie de l'échantillon visité se situent entre 3 et 10,5 km par rapport au centre de la ville la plus proche. Ils sont en liaison avec les grandes voies structurantes de la ville.
Quant aux équipements publics de proximité, il y a un retard qui a été relevé. Selon les inspecteurs, plusieurs équipements n'ont pas encore été réalisés, ce qui oblige les habitants à se déplacer dans d'autres quartiers.
Pour ce qui est du transport urbain, ces projets sont desservis par plusieurs moyens de transport : bus, grands et petits taxis. Sur le plan des aspects techniques, des améliorations ont été constatées en ce qui concerne l'organisation des chantiers des projets de logements sociaux (bureau de chantier, propreté de chantier) et la mise en place de mesures de sécurité (protection des passants, panneaux de signalisation, interdiction aux particuliers d'accéder aux chantiers). Concernant, les aspects architecturaux, plusieurs projets ont présenté des plans et façades de bonne qualité. «Une différenciation entre les villes se ressent quant aux exigences de qualité chez les acteurs locaux. En général, la qualité architecturale des projets actuels a connu des améliorations par rapport à ceux du logement social à 200.000 DH», lit-on dans le rapport.
Sur le volet espaces publics et développement durable, les dispositions du cahier des charges, concernant ces aspects, ont été respectées et parfois, il a été remarqué, que certains projets ont largement dépassé les seuils exigés (parking sous sol avec 1 place par logement, ascenseurs, rampe pour personnes à mobilité réduite, pré installation des chauffe-eaux solaires, douilles de lampes à basse consommation). Quant à la commercialisation, les responsables ont relevé que les promoteurs ne connaissent pas de difficultés pour commercialiser leurs projets. En effet, ces logements sont tellement prisés par la population que la vente sur plan fait rage et qu'il n'y aucun stock d'invendus.
C'est dire que le programme de logement social est en train de tirer vers le haut le secteur de l'immobilier. Non seulement, en permettant une visibilité sur 10 ans, il draine de plus en plus de promoteurs immobiliers dont des groupes de renom, mais également il permet une concurrence accrue tant sur la quantité que sur la qualité. Il suffit de faire un tour dans les bureaux de vente ou de voir les publicités sur les projets à 250.000 DH HT pour se rendre compte de cette montée en qualité (cuisine équipée offerte, parking au sous-sol…).
le ministre a, d'ailleurs, souligné dans son intervention, à l'occasion du séminaire organisé par les associations professionnelles des cimentiers et des producteurs des matériaux de construction, sur la sécurité dans les chantiers de construction, que «ce rythme de production, unique dans l'histoire du logement social au Maroc, nous oblige, secteurs public et privé ainsi que l'ensemble des professionnels à être plus vigilants et attentifs quand à la qualité et à la sécurité dans la construction». il a également relevé «qu'on n'a pas droit à l'erreur».La bataille se corse, donc, donnant lieu à plus d'innovation, au grand bonheur des clients, à revenu limité.
Il pourra carburer davantage si la proposition soumise, par le département de Hejira, au ministère des Finances sur l'amendement du cahier des charges dédié au logement social pour son élargissement à la classe moyenne, est adoptée pour la Loi de finances 2012.
Pour l'heure, le secteur connaît un dynamisme grâce au logement social. Les indicateurs sont au vert. Le cumul de la consommation du ciment à fin septembre 2011 a connu une augmentation de 8,71% en passant de 11,05 millions de tonnes à fin septembre 2010 à 12,02 millions de tonnes à fin septembre 2011.
Les ventes de septembre 2011 ont avoisiné 1,35 million de tonnes contre 0,99 million de tonnes en août 2010, soit un accroissement, mois à mois, de 36,26%.
Quant à l'encours de crédits à l'immobilier, il a enregistré une hausse de 10,4% au cours des huit premiers mois de l'année, par rapport à fin août 2010. Le volume des prêts accordés a représenté près de 203 MMDH et celui du concours à l'économie a avoisiné les 740 MMDH, soit un taux de contribution de 27,44%.
A l'horizon 2015, ce trend haussier de production permettra de doubler le rythme de résorption du déficit en logements pour le faire passer de 608.000 logements actuellement à 480.000 et de répondre aux besoins futurs en logements sociaux de larges franges de la population.
A noter que maintenant le souci de la quantité n'est plus d'actualité, vu le rush sans précédent enregistré pour ce type de logement de la part des promoteurs immobiliers qui ont adhéré dès le départ à ce chantier relancé dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales.
Qu'ils soient grands ou petits, les professionnels participent largement à ce programme, en atteste le nombre de projets conventionnés.
Le souci actuel reste, donc, celui de la qualité, sachant que le cahier de charge prévoit un contrôle rigoureux de la part du département de l'Habitat. Dans ce cadre, des responsables centraux et régionaux ainsi que les directeurs des agences urbaines concernées ont visité inopinément des chantiers sis dans
7 régions, et ce 9 mois après le lancement, par Sa Majesté le Roi, du premier programme de construction de la nouvelle génération de logement social. Ces missions portaient sur les aspects urbanistiques et architecturaux des projets, la dotation et la proximité des projets en voiries, réseaux divers et équipements publics, l'organisation et la sécurité des chantiers, les moyens de transport et la commercialisation des projets.
«Une bonne avancée a été constatée tant au niveau de la qualité, de l'architecture que de la sécurité des chantiers», confie Ahmed Taoufiq Hejira.
En attestent les résultats des rapports élaborés à la suite de ces missions. Selon le ministère de tutelle, par rapport à la localisation et l'accessibilité, les projets de logements sociaux faisant partie de l'échantillon visité se situent entre 3 et 10,5 km par rapport au centre de la ville la plus proche. Ils sont en liaison avec les grandes voies structurantes de la ville.
Quant aux équipements publics de proximité, il y a un retard qui a été relevé. Selon les inspecteurs, plusieurs équipements n'ont pas encore été réalisés, ce qui oblige les habitants à se déplacer dans d'autres quartiers.
Pour ce qui est du transport urbain, ces projets sont desservis par plusieurs moyens de transport : bus, grands et petits taxis. Sur le plan des aspects techniques, des améliorations ont été constatées en ce qui concerne l'organisation des chantiers des projets de logements sociaux (bureau de chantier, propreté de chantier) et la mise en place de mesures de sécurité (protection des passants, panneaux de signalisation, interdiction aux particuliers d'accéder aux chantiers). Concernant, les aspects architecturaux, plusieurs projets ont présenté des plans et façades de bonne qualité. «Une différenciation entre les villes se ressent quant aux exigences de qualité chez les acteurs locaux. En général, la qualité architecturale des projets actuels a connu des améliorations par rapport à ceux du logement social à 200.000 DH», lit-on dans le rapport.
Sur le volet espaces publics et développement durable, les dispositions du cahier des charges, concernant ces aspects, ont été respectées et parfois, il a été remarqué, que certains projets ont largement dépassé les seuils exigés (parking sous sol avec 1 place par logement, ascenseurs, rampe pour personnes à mobilité réduite, pré installation des chauffe-eaux solaires, douilles de lampes à basse consommation). Quant à la commercialisation, les responsables ont relevé que les promoteurs ne connaissent pas de difficultés pour commercialiser leurs projets. En effet, ces logements sont tellement prisés par la population que la vente sur plan fait rage et qu'il n'y aucun stock d'invendus.
C'est dire que le programme de logement social est en train de tirer vers le haut le secteur de l'immobilier. Non seulement, en permettant une visibilité sur 10 ans, il draine de plus en plus de promoteurs immobiliers dont des groupes de renom, mais également il permet une concurrence accrue tant sur la quantité que sur la qualité. Il suffit de faire un tour dans les bureaux de vente ou de voir les publicités sur les projets à 250.000 DH HT pour se rendre compte de cette montée en qualité (cuisine équipée offerte, parking au sous-sol…).
le ministre a, d'ailleurs, souligné dans son intervention, à l'occasion du séminaire organisé par les associations professionnelles des cimentiers et des producteurs des matériaux de construction, sur la sécurité dans les chantiers de construction, que «ce rythme de production, unique dans l'histoire du logement social au Maroc, nous oblige, secteurs public et privé ainsi que l'ensemble des professionnels à être plus vigilants et attentifs quand à la qualité et à la sécurité dans la construction». il a également relevé «qu'on n'a pas droit à l'erreur».La bataille se corse, donc, donnant lieu à plus d'innovation, au grand bonheur des clients, à revenu limité.
Locomotive
Le logement social confirme sa position de locomotive du secteur de l'immobilier. C'est le seul segment qui marche très bien alors que le luxe présente encore des signes d'essoufflement et le moyen reste standing en stagnation.Il pourra carburer davantage si la proposition soumise, par le département de Hejira, au ministère des Finances sur l'amendement du cahier des charges dédié au logement social pour son élargissement à la classe moyenne, est adoptée pour la Loi de finances 2012.
Pour l'heure, le secteur connaît un dynamisme grâce au logement social. Les indicateurs sont au vert. Le cumul de la consommation du ciment à fin septembre 2011 a connu une augmentation de 8,71% en passant de 11,05 millions de tonnes à fin septembre 2010 à 12,02 millions de tonnes à fin septembre 2011.
Les ventes de septembre 2011 ont avoisiné 1,35 million de tonnes contre 0,99 million de tonnes en août 2010, soit un accroissement, mois à mois, de 36,26%.
Quant à l'encours de crédits à l'immobilier, il a enregistré une hausse de 10,4% au cours des huit premiers mois de l'année, par rapport à fin août 2010. Le volume des prêts accordés a représenté près de 203 MMDH et celui du concours à l'économie a avoisiné les 740 MMDH, soit un taux de contribution de 27,44%.