En dépit des facteurs d'incertitude qui continuent de peser sur l'environnement économique à l'échelon international, les perspectives de croissance demeurent favorables en 2011. Des organismes de prévision au niveau national s'accordent à pronostiquer une augmentation de la création des richesses de l'ordre de 4%. Bien que les signes de reprise relevés après la période de crise dans la plupart des économies locomotives de la croissance mondiale demeurent assez timides, ce même remake est retenu par certains centres internationaux. Selon le FMI, le Maroc devrait enregistrer des taux de croissance de 3,9% en 2011 et de 4,6% en 2012, contre 4,5% en 2011 et en 2012 pour l'économie mondiale.
Alors que les activités secondaires et de services devraient marquer un redressement appréciable de la production et des débouchés, l'actuelle campagne agricole qui se profile aurait des répercussions multiples. Le secteur impulserait une dynamique importante au rythme de croissance de l'économie marocaine. Cette contribution positive prévisible dans la formation du PIB induirait une meilleure perspective de l'emploi, en particulier en milieu rural. Dans une perspective de relance de la demande mondiale adressée au Maroc, cette campagne serait bénéfique pour les exportations marocaines. Cette dynamique serait induite par le bon développement de la demande extérieure, induit par une conjoncture de plus en plus favorable caractérisée par une reprise du commerce mondial, une absence des pressions inflationnistes et un retour progressif vers le calme des marchés financiers.
Certes, il y a toujours le risque que les hausses des prix de l'alimentation et de l'énergie déclenchent une spirale inflationniste. Cependant, on s'attend à ce que l'inflation reste marquée par des prix intérieurs contenus à des niveaux soutenables, sous l'effet des dépenses de compensation mobilisées. Sur ce registre, le FMI table pour le Maroc sur un taux de l'inflation de 2,9% en 2011 et en 2012. Le taux de chômage devrait se fixer à 8,9% et à 8,7%. Dans un contexte marqué par la poursuite du renchérissement des prix des matières premières, les tensions géopolitiques au niveau de la région MENA et par l'atermoiement de la reprise des principaux partenaires économiques du Royaume, le Maroc serait relativement mieux loti.
Dans la plupart des pays, il semble indispensable de continuer de resserrer la politique monétaire, ainsi que de durcir la politique prudentielle pour freiner la croissance rapide de l'immobilier et d'autres secteurs. La politique monétaire menée depuis quelques années par le pays semble être accommodante. Elle a assuré le financement de l'économie de façon adéquate. Pour le Maroc, il est supposé à cet égard la poursuite d'une politique monétaire prudente assurant un financement approprié des besoins des agents économiques. Ceci, conjugué à la disposition de l'État à soutenir les prix à la consommation, permettrait de faire face au renchérissement prévisible des prix du pétrole et des produits de base sur le marché mondial.
Parallèlement, l'assouplissement progressif de la politique de change devrait faciliter la mise en œuvre de la politique monétaire et améliorer l'intégration du secteur financier national dans la dynamique des marchés financiers internationaux. Pour Olivier Blanchard, chef économiste auprès du FMI, afin que la reprise se poursuive, certains pays doivent s'appuyer de moins en moins sur la demande extérieure et davantage sur la demande intérieure. «La nécessité de politiques bien conçues au niveau national est sans doute aussi cruciale aujourd'hui qu'au plus fort de la crise il y a deux ans». Voilà pourquoi au plan interne, la croissance serait confortée, du côté de la demande, par le comportement d'investissement ainsi que par le programme de politique économique dans ses volets budgétaire, monétaire et financier. La politique de l'État en matière de l'investissement public devrait continuer d'entretenir la demande intérieure. Il est prévu, dans ce cadre, la création d'un Fonds pour le soutien des investissements en 2011, qui sera alimenté par la moitié des recettes de privatisation et servira à attirer les investissements étrangers et à participer au financement de certains projets des stratégies sectorielles. Le secteur public devrait contribuer, considérablement, à l'effort d'investissement avec un montant global s'élevant à 166,3 MMDH en 2011.
Alors que les activités secondaires et de services devraient marquer un redressement appréciable de la production et des débouchés, l'actuelle campagne agricole qui se profile aurait des répercussions multiples. Le secteur impulserait une dynamique importante au rythme de croissance de l'économie marocaine. Cette contribution positive prévisible dans la formation du PIB induirait une meilleure perspective de l'emploi, en particulier en milieu rural. Dans une perspective de relance de la demande mondiale adressée au Maroc, cette campagne serait bénéfique pour les exportations marocaines. Cette dynamique serait induite par le bon développement de la demande extérieure, induit par une conjoncture de plus en plus favorable caractérisée par une reprise du commerce mondial, une absence des pressions inflationnistes et un retour progressif vers le calme des marchés financiers.
Certes, il y a toujours le risque que les hausses des prix de l'alimentation et de l'énergie déclenchent une spirale inflationniste. Cependant, on s'attend à ce que l'inflation reste marquée par des prix intérieurs contenus à des niveaux soutenables, sous l'effet des dépenses de compensation mobilisées. Sur ce registre, le FMI table pour le Maroc sur un taux de l'inflation de 2,9% en 2011 et en 2012. Le taux de chômage devrait se fixer à 8,9% et à 8,7%. Dans un contexte marqué par la poursuite du renchérissement des prix des matières premières, les tensions géopolitiques au niveau de la région MENA et par l'atermoiement de la reprise des principaux partenaires économiques du Royaume, le Maroc serait relativement mieux loti.
Dans la plupart des pays, il semble indispensable de continuer de resserrer la politique monétaire, ainsi que de durcir la politique prudentielle pour freiner la croissance rapide de l'immobilier et d'autres secteurs. La politique monétaire menée depuis quelques années par le pays semble être accommodante. Elle a assuré le financement de l'économie de façon adéquate. Pour le Maroc, il est supposé à cet égard la poursuite d'une politique monétaire prudente assurant un financement approprié des besoins des agents économiques. Ceci, conjugué à la disposition de l'État à soutenir les prix à la consommation, permettrait de faire face au renchérissement prévisible des prix du pétrole et des produits de base sur le marché mondial.
Parallèlement, l'assouplissement progressif de la politique de change devrait faciliter la mise en œuvre de la politique monétaire et améliorer l'intégration du secteur financier national dans la dynamique des marchés financiers internationaux. Pour Olivier Blanchard, chef économiste auprès du FMI, afin que la reprise se poursuive, certains pays doivent s'appuyer de moins en moins sur la demande extérieure et davantage sur la demande intérieure. «La nécessité de politiques bien conçues au niveau national est sans doute aussi cruciale aujourd'hui qu'au plus fort de la crise il y a deux ans». Voilà pourquoi au plan interne, la croissance serait confortée, du côté de la demande, par le comportement d'investissement ainsi que par le programme de politique économique dans ses volets budgétaire, monétaire et financier. La politique de l'État en matière de l'investissement public devrait continuer d'entretenir la demande intérieure. Il est prévu, dans ce cadre, la création d'un Fonds pour le soutien des investissements en 2011, qui sera alimenté par la moitié des recettes de privatisation et servira à attirer les investissements étrangers et à participer au financement de certains projets des stratégies sectorielles. Le secteur public devrait contribuer, considérablement, à l'effort d'investissement avec un montant global s'élevant à 166,3 MMDH en 2011.