L'Association marocaine de lutte contre la polyarthrite rhumatoïde (AMP) a décidé de profiter du nouvel élan donné par le Maroc au développement humain en concert avec la société civile avec la création du Conseil économique et social, et ce en lançant une pétition contre la perception négligée de la polyarthrite rhumatoïde par le gouvernement et les organismes gestionnaires de l'Assurance maladie obligatoire (AMO). Baptisée «Peut-on laisser les polyarthritiques marocains souffrir de leur maladie ? », cette initiative appelle au respect absolu des droits des malades à bénéficier de l'accès aux traitements les plus adéquats pour freiner l'évolution de la maladie et minimiser les complications graves qui lui sont liées.
Parmi ces revendications, issues de ses recommandations publiées en marge de la célébration de la Journée Mondiale de l'Arthrite, figure «la mise en place d'un programme national d'accès aux soins au profit des malades démunis est une nécessité urgente», «la polyarthrite rhumatoïde est une priorité sanitaire», «la polyarthrite rhumatoïde est une affection de longue durée (ALD) devant être prise en charge à 100% par l'AMO». «Nous, malades, enfants, parents, amis, sœurs, frères, proches des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, appelons toutes les instances sanitaires du Royaume, tous les acteurs actifs de la société civile et toute force citoyenne et humanitaire de nous soutenir dans nos démarches visant à leur permettre une meilleure qualité de vie». Après avoir tenté à plusieurs reprises d'ouvrir des discussions instructives avec l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) sur la nécessité d'homogénéisation des taux de remboursement des traitements entre l'AMO, la CNOPS et la CNSS et avec le ministère de la Santé sur l'instauration d'un programme national d'accès aux soins au profit des malades démunis, les membres de l'association n'ont d'autres solutions que le lancement de cette pétition pour mettre fin à des années d'attente et sauver des vies.
Au Maroc, la polyarthrite rhumatoïde touche environ 300 000 personnes, occupant ainsi 38% des rhumatismes inflammatoires chroniques. Elle est 4 fois plus fréquente chez la femme que l'homme et apparaît généralement entre 35 et 45 ans. De l'avis des spécialistes, si cette maladie n'est pas prise en charge à temps, elle peut être handicapante et entrainer des drames sociaux.
Parmi ces revendications, issues de ses recommandations publiées en marge de la célébration de la Journée Mondiale de l'Arthrite, figure «la mise en place d'un programme national d'accès aux soins au profit des malades démunis est une nécessité urgente», «la polyarthrite rhumatoïde est une priorité sanitaire», «la polyarthrite rhumatoïde est une affection de longue durée (ALD) devant être prise en charge à 100% par l'AMO». «Nous, malades, enfants, parents, amis, sœurs, frères, proches des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, appelons toutes les instances sanitaires du Royaume, tous les acteurs actifs de la société civile et toute force citoyenne et humanitaire de nous soutenir dans nos démarches visant à leur permettre une meilleure qualité de vie». Après avoir tenté à plusieurs reprises d'ouvrir des discussions instructives avec l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) sur la nécessité d'homogénéisation des taux de remboursement des traitements entre l'AMO, la CNOPS et la CNSS et avec le ministère de la Santé sur l'instauration d'un programme national d'accès aux soins au profit des malades démunis, les membres de l'association n'ont d'autres solutions que le lancement de cette pétition pour mettre fin à des années d'attente et sauver des vies.
Au Maroc, la polyarthrite rhumatoïde touche environ 300 000 personnes, occupant ainsi 38% des rhumatismes inflammatoires chroniques. Elle est 4 fois plus fréquente chez la femme que l'homme et apparaît généralement entre 35 et 45 ans. De l'avis des spécialistes, si cette maladie n'est pas prise en charge à temps, elle peut être handicapante et entrainer des drames sociaux.