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Jeudi 16 Mai 2024
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Couverture médicale au Maroc

Une table ronde sur «Le droit à la santé» a été organisée mardi à Casablanca par l'AMPM en partenariat avec Amnesty Maroc.

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L'Association marocaine de la Presse médicale et Amnesty Intenational Maroc considèrent l'amélioration de la couverture médicale comme une condition à la mise en œuvre du développement humain et social.
Dans cette perspective et sous le thème «Le droit à la santé, entre les engagements internationaux du Maroc et la réalité», que s'est déroulée la rencontre animée par Mohamed Sektaoui, directeur général d'Amnesty International, section Maroc, dont il est également l'un des fondateurs. M. Sektaoui a rappelé les fondamentaux de la couverture médicale, à savoir le respect des principes d'égalité, solidarité et équité, l'importance capitale que revêt la garantie d'une bonne qualité des services de santé, car il s'agit d'un «droit» acquis pour tous les citoyens, y compris les bénéficiaires du «Ramed» qui doivent bénéficier de la même qualité de services de santé que les affiliés de la CNSS et de la CNOPS. «Il n'est plus acceptable aujourd'hui de permettre la création d'espaces de santé isolés sous forme de «ghettos sanitaires», sans évaluations, ni procédures, ni actions correctives continues», a-t-il insisté.

Le droit à la santé est un droit global qui comprend non seulement la prestation de soins de santé appropriés en temps opportun, mais aussi les facteurs fondamentaux déterminants de la santé, tels que l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, l'accès à une quantité suffisante d'aliments sains, la nutrition et le logement, l'hygiène du travail et du milieu et l'accès à l'éducation et à l'information relatives à la santé. Autre volet important concerne la participation des populations dans le processus de prise de décision notamment la santé au niveau local, national et international. C'est pour cette raison qu'il faut éviter les possibles violations du droit à la santé comme la rétention d'informations nécessaires sur la prévention d'une maladie ou d'une invalidité ou la diffusion délibérée de fausses informations, la distribution de matières nocives, l'absence de contrôle de l'activité d'entreprises dont les produits génèrent des effets nocifs à la santé et l'absence d'un plan
détaillé pour réaliser un minimum des engagements nécessaires concernant le droit aux soins de santé.
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