Le tabagisme passif, reconnu comme une question de santé publique, est interdit dans les cafés et les lieux publics fermés. Et pour cause : ses nombreux effets secondaires du développement du fœtus jusqu'à son âge adulte.
Vient aujourd'hui s'y ajouter un risque de troubles de l'audition chez l'enfant exposé au tabagisme parental. L'exposition prolongé d'un enfant au tabagisme passif augmenterait son risque de déficit auditif à l'adolescence !
La raison de cette découverte à priori surprenante d'une équipe américaine, se trouverait dans… les otites à répétition, provoquées par la fumée du tabac durant les premières années de la vie.
Avec ses collaborateurs, Ani K. Lalwani du Langone Medical Center de New York, a suivi 1.533 adolescents de 12 à 19 ans. Ces derniers se sont vu demander de répondre à toute une série de questions concernant leur état de santé et leurs antécédents familiaux. Ils ont par ailleurs subi des tests auditifs et plusieurs prises de sang pour déterminer leur niveau de cotinine, un métabolite de la nicotine.
L'objectif de ces prises de sang était de déterminer leur degré d'exposition passive au tabac. Les résultats paraissent sans équivoque. Plus leur taux de cotinine était élevé, plus les pertes auditives observées ont été importantes. Selon l'auteur, «le tabagisme passif augmente le risque d'otites à répétition au cours de la petite enfance». Or ces affections provoquent des dommages aux tympans, entraînant ainsi un déficit auditif. Et pour Ani Lalwani, «le tabagisme passif peut également affecter le développement de l'audition chez les plus jeunes».
Retard de croissance in utero, faible poids de naissance et mort subite du nourrisson…, les conséquences du tabagisme passif pour l'enfant à naître ou le jeune enfant sont parfois génératrices de handicaps lourds, voire dramatiques. S'y ajoutent les risques d'infections respiratoires basses, d'asthme ou de troubles du comportement. Et désormais donc, celui d'un déficit auditif chez l'enfant exposé au tabagisme parental.
Quant aux adultes qui fument de façon passive, le risque de développer des maladies cardiaques croît chez eux de 25%. Les maladies coronariennes, circulatoires (artérite … lorsque la dégradation artérielle est trop importante, c'est la gangrène et l'amputation), et les cancers, principalement le cancer du poumon constituent le risque principal de mortalité liée au tabagisme passif.
Vient aujourd'hui s'y ajouter un risque de troubles de l'audition chez l'enfant exposé au tabagisme parental. L'exposition prolongé d'un enfant au tabagisme passif augmenterait son risque de déficit auditif à l'adolescence !
La raison de cette découverte à priori surprenante d'une équipe américaine, se trouverait dans… les otites à répétition, provoquées par la fumée du tabac durant les premières années de la vie.
Avec ses collaborateurs, Ani K. Lalwani du Langone Medical Center de New York, a suivi 1.533 adolescents de 12 à 19 ans. Ces derniers se sont vu demander de répondre à toute une série de questions concernant leur état de santé et leurs antécédents familiaux. Ils ont par ailleurs subi des tests auditifs et plusieurs prises de sang pour déterminer leur niveau de cotinine, un métabolite de la nicotine.
L'objectif de ces prises de sang était de déterminer leur degré d'exposition passive au tabac. Les résultats paraissent sans équivoque. Plus leur taux de cotinine était élevé, plus les pertes auditives observées ont été importantes. Selon l'auteur, «le tabagisme passif augmente le risque d'otites à répétition au cours de la petite enfance». Or ces affections provoquent des dommages aux tympans, entraînant ainsi un déficit auditif. Et pour Ani Lalwani, «le tabagisme passif peut également affecter le développement de l'audition chez les plus jeunes».
Retard de croissance in utero, faible poids de naissance et mort subite du nourrisson…, les conséquences du tabagisme passif pour l'enfant à naître ou le jeune enfant sont parfois génératrices de handicaps lourds, voire dramatiques. S'y ajoutent les risques d'infections respiratoires basses, d'asthme ou de troubles du comportement. Et désormais donc, celui d'un déficit auditif chez l'enfant exposé au tabagisme parental.
Quant aux adultes qui fument de façon passive, le risque de développer des maladies cardiaques croît chez eux de 25%. Les maladies coronariennes, circulatoires (artérite … lorsque la dégradation artérielle est trop importante, c'est la gangrène et l'amputation), et les cancers, principalement le cancer du poumon constituent le risque principal de mortalité liée au tabagisme passif.