Cette création, qui n'a jamais pris de rides depuis sa première représentation à la fin des années 60, séduit toujours le public marocain. Son humour subtil, travaillé avec beaucoup de talent, ne laisse aucun indifférent. «Quand un travail est bien fait, il ne meurt jamais. C'est le cas d'Al Harraz qu'on peut revoir à tout moment et avec le même plaisir. Elle a été réalisée de manière à ce que tout Marocain, jeune ou adulte, puisse l'adopter. C'est l'une des merveilles de notre théâtre», atteste un sexagénaire qui a vu les deux versions, celle de Tayeb Seddiki et l'actuelle de Mohamed Zouhir.
En effet, mise en scène pour son premier lancement par le grand dramaturge, Tayeb Seddik, «Al Harraz» représente l'emblème de l'humour théâtral marocain. Depuis un an, c'est le metteur en scène Mohamed Zouhir qui prend le relais, tout en gardant la scénographie du créateur, Tayeb Seddiki. Mohamed Zouhir réalise ainsi un vieux rêve, tout en ajoutant à la pièce un côté contemporain où tout Marocain peut se retrouver et sentir son vécu et ses traditions. Des scènes vivantes bercées par des chants du melhoun où le metteur en scène a intégré des musiques populaires gnaouies et des séquences de danses. Entre les morceaux de chant, interprétés par Moulay Tahar de Jil Jilala, Nouamane, Didane et Zouhir, se profile le fond de l'intrigue d'une comédie vive et époustouflante.
«Cette œuvre, qui fait partie de notre patrimoine théâtral m'a toujours attiré. Donc, l'idée de la reprendre a toujours fait partie de mes projets, d'autant plus que je suis un amoureux du malhoun et de toutes les créations qui ont découlé de cet art. Dans le cas d'Al Harraz, j'ai essayé de concilier entre le traditionnel et le moderne. J'ai ainsi joué sur l'esthétique, le jeu des comédiens, les costumes, l'aspect scénique… J'ai insisté plutôt sur le côté ludique pour donner un nouveau souffle à cette pièce mythique», souligne le metteur en scène qui nous a offert une belle version contemporaine.
Une aventure se basant sur l'histoire d'un homme puissant qui quitte son Arabie pour le Maghreb en quête d'Amour. Dès son installation à Azemmour, on lui fait «don» de la belle et gracieuse «Aouicha», déjà promise à un autre prétendant. Mais, le malicieux homme de noblesse, jouissant d'une réputation de connaisseur des femmes et de leurs ruses, de savant, de buveur invétéré et surtout d'expert dans l'art de manipuler, séquestre la belle Aouicha et se présente en Harraz. C'est alors que la guerre sentimentale commence entre le fiancé de la jeune fille, Mahmoud, et le rusé Al Harraz. Des scènes d'amour, de désir mimétique et de rivalité se succèdent dans cette comédie musicale fraîchement remodelée par Mohamed Zouhir.
Cette trame contée par Abdeslam Chraibi, d'après la qassida «Harraz Aouicha», a constitué une légende du théâtre marocain dans les années 60, vivier d'où sont issus les groupes Nass El Ghiwane, Jil Jilala et Lemchaheb. Le patrimoine du malhoun, comme l'estime Mohamed Zouhir, renferme dans son vaste répertoire une richesse inestimable qui peut engendrer des pièces théâtrales de rêve. «Al Harraz fait partie de ce trésor qui peut donner des œuvres à succès si on réussit à jouer sur l'esthétique, le jeu des comédiens, les costumes, l'aspect scénique…» Un pari que le metteur en scène semble avoir réussi, en donnant un nouveau souffle à cette pièce mythique.
Fruit d'une collaboration entre le Théâtre Aquarium et le Théâtre national Mohammed V, «Al Harraz» rentre dans le cadre du projet qui entend donner un nouveau souffle à quelques pièces légendaires du répertoire marocain et rendre hommage à des auteurs majeurs du théâtre comme Abdeslam Chraibi.
En effet, mise en scène pour son premier lancement par le grand dramaturge, Tayeb Seddik, «Al Harraz» représente l'emblème de l'humour théâtral marocain. Depuis un an, c'est le metteur en scène Mohamed Zouhir qui prend le relais, tout en gardant la scénographie du créateur, Tayeb Seddiki. Mohamed Zouhir réalise ainsi un vieux rêve, tout en ajoutant à la pièce un côté contemporain où tout Marocain peut se retrouver et sentir son vécu et ses traditions. Des scènes vivantes bercées par des chants du melhoun où le metteur en scène a intégré des musiques populaires gnaouies et des séquences de danses. Entre les morceaux de chant, interprétés par Moulay Tahar de Jil Jilala, Nouamane, Didane et Zouhir, se profile le fond de l'intrigue d'une comédie vive et époustouflante.
«Cette œuvre, qui fait partie de notre patrimoine théâtral m'a toujours attiré. Donc, l'idée de la reprendre a toujours fait partie de mes projets, d'autant plus que je suis un amoureux du malhoun et de toutes les créations qui ont découlé de cet art. Dans le cas d'Al Harraz, j'ai essayé de concilier entre le traditionnel et le moderne. J'ai ainsi joué sur l'esthétique, le jeu des comédiens, les costumes, l'aspect scénique… J'ai insisté plutôt sur le côté ludique pour donner un nouveau souffle à cette pièce mythique», souligne le metteur en scène qui nous a offert une belle version contemporaine.
Une aventure se basant sur l'histoire d'un homme puissant qui quitte son Arabie pour le Maghreb en quête d'Amour. Dès son installation à Azemmour, on lui fait «don» de la belle et gracieuse «Aouicha», déjà promise à un autre prétendant. Mais, le malicieux homme de noblesse, jouissant d'une réputation de connaisseur des femmes et de leurs ruses, de savant, de buveur invétéré et surtout d'expert dans l'art de manipuler, séquestre la belle Aouicha et se présente en Harraz. C'est alors que la guerre sentimentale commence entre le fiancé de la jeune fille, Mahmoud, et le rusé Al Harraz. Des scènes d'amour, de désir mimétique et de rivalité se succèdent dans cette comédie musicale fraîchement remodelée par Mohamed Zouhir.
Cette trame contée par Abdeslam Chraibi, d'après la qassida «Harraz Aouicha», a constitué une légende du théâtre marocain dans les années 60, vivier d'où sont issus les groupes Nass El Ghiwane, Jil Jilala et Lemchaheb. Le patrimoine du malhoun, comme l'estime Mohamed Zouhir, renferme dans son vaste répertoire une richesse inestimable qui peut engendrer des pièces théâtrales de rêve. «Al Harraz fait partie de ce trésor qui peut donner des œuvres à succès si on réussit à jouer sur l'esthétique, le jeu des comédiens, les costumes, l'aspect scénique…» Un pari que le metteur en scène semble avoir réussi, en donnant un nouveau souffle à cette pièce mythique.
Un nouveau souffle
Après avoir travaillé sur le répertoire universel, notamment sur Brecht, dans «Homme pour Homme» (Ha Bnadem) et «La Noce chez les petits bourgeois» (Al Fijta), «Molière dans Tartuffe» (Tartouf en arabe), Garcia Llorca, «La Maison de Bernarda Alba» (Dar Lamane) et Dario Fo dans «Toute grasse et toute belle», le metteur en scène Mohammed Zouhir s'attaque à la pièce culte du répertoire marocain «Al Harraz».Fruit d'une collaboration entre le Théâtre Aquarium et le Théâtre national Mohammed V, «Al Harraz» rentre dans le cadre du projet qui entend donner un nouveau souffle à quelques pièces légendaires du répertoire marocain et rendre hommage à des auteurs majeurs du théâtre comme Abdeslam Chraibi.