Il semble que la campagne électorale ait déjà commencé pour de nombreuses formations politiques. Même si le débat se poursuit toujours sur les lois qui devront régir les prochaines échéances électorales, cela n'empêche pas des partis de se préparer sur le terrain. C'est le cas pour le RNI (Rassemblement national des indépendants). Le dimanche dernier, plusieurs figures de cette formation, notamment Salaheddine Mezouar, président du parti ainsi que les ministres Moncef Belkhayat, Yassir Znagui et Aziz Akhannouch, et les parlementaires Rachid Talbi Alami, Mbarka Bouaida et Hassan Oukacha, ont fait le déplacement à Skhirat, pour assister à la première réunion officielle de l'ADI (Alliance des indépendants). D'aucuns voient en cet événement une opération de marketing politique pour le RNI à l'approche des élections législatives. L'Alliance nouvellement créée devrait constituer une sorte de pépinière pour ce parti en quête, à l'instar de nombreuses autres formations politiques marocaines, d'un rajeunissement de ses troupes.
C'est pour cette raison d'ailleurs que la première réunion de l'ADI a eu lieu en présence de nombreux jeunes cadres issus des secteurs public et privé, qui ont répondu présent à l'appel des organisateurs de cette rencontre. Les fondateurs de l'Alliance disent qu'ils ont opté pour un système sélectif d'adhésion. «En vue de garantir un niveau soutenu de réflexion et de proposition, nous exigeons de nos membres d'avoir un nombre d'années d'expérience probante dans leur domaine d'activité, et une participation active aux travaux de l'Alliance dès leur intégration à travers un système de cooptation», expliquent-ils dans un communiqué.
Selon les responsables, l'ADI est un think tank marocain, un laboratoire d'idées. Ses membres veulent également en faire une plateforme de débat et d'action. Concrètement, l'Alliance devrait s'organiser autour d'un réseau composé d'antennes régionales dans les différentes villes du Royaume. Elle abritera des groupes de travail dont le rôle sera de réfléchir à différentes thématiques d'actualité.
Les réflexions et résultats des travaux seront traduits par les membres de ses groupes sous forme de publications ou d'actions à implémenter sur le terrain. «L'Alliance vise également à rassembler les compétences dans les différentes régions et d'en faire une force de proposition et d'action au niveau local, en vue de la mise en œuvre du projet de la régionalisation avancée que le Maroc connaîtra très prochainement», annoncent les initiateurs de ce projet dans le même communiqué. Lors de cette première réunion, le comité préparatoire de l'Alliance a présenté à l'auditoire les objectifs et prérogatives de l'ADI en insistant sur la ferme volonté des jeunes à s'inscrire durablement dans le débat public et politique, en devenant une force de proposition autour de différentes thématiques, qu'elles soient d'ordre économique, social ou culturel.
Ces derniers ont également commencé à accorder beaucoup plus d'importance à ce sujet. Cela ne veut pas dire que les jeunes n'avaient pas de place dans les instances des partis politiques, mais la contribution de ces jeunes était restée limitée.
Des observateurs sont même allés jusqu'à dire que les jeunes ont préféré descendre dans la rue pour exprimer des idées ou des choix à défaut de pouvoir le faire au sein d'entités politiques structurées. Aujourd'hui, certaines structures partisanes veulent se rattraper en affichant une volonté de rajeunissement de leurs troupes.
C'est pour cette raison d'ailleurs que la première réunion de l'ADI a eu lieu en présence de nombreux jeunes cadres issus des secteurs public et privé, qui ont répondu présent à l'appel des organisateurs de cette rencontre. Les fondateurs de l'Alliance disent qu'ils ont opté pour un système sélectif d'adhésion. «En vue de garantir un niveau soutenu de réflexion et de proposition, nous exigeons de nos membres d'avoir un nombre d'années d'expérience probante dans leur domaine d'activité, et une participation active aux travaux de l'Alliance dès leur intégration à travers un système de cooptation», expliquent-ils dans un communiqué.
Selon les responsables, l'ADI est un think tank marocain, un laboratoire d'idées. Ses membres veulent également en faire une plateforme de débat et d'action. Concrètement, l'Alliance devrait s'organiser autour d'un réseau composé d'antennes régionales dans les différentes villes du Royaume. Elle abritera des groupes de travail dont le rôle sera de réfléchir à différentes thématiques d'actualité.
Les réflexions et résultats des travaux seront traduits par les membres de ses groupes sous forme de publications ou d'actions à implémenter sur le terrain. «L'Alliance vise également à rassembler les compétences dans les différentes régions et d'en faire une force de proposition et d'action au niveau local, en vue de la mise en œuvre du projet de la régionalisation avancée que le Maroc connaîtra très prochainement», annoncent les initiateurs de ce projet dans le même communiqué. Lors de cette première réunion, le comité préparatoire de l'Alliance a présenté à l'auditoire les objectifs et prérogatives de l'ADI en insistant sur la ferme volonté des jeunes à s'inscrire durablement dans le débat public et politique, en devenant une force de proposition autour de différentes thématiques, qu'elles soient d'ordre économique, social ou culturel.
Rajeunissement
Depuis quelques années déjà, la scène publique est animée par un débat relatif à la place des jeunes dans la gestion de la chose locale. De même, l'apparition du Mouvement du 20 février a poussé l'opinion publique à se poser des questions sur l'encadrement des jeunes par les partis politiques.Ces derniers ont également commencé à accorder beaucoup plus d'importance à ce sujet. Cela ne veut pas dire que les jeunes n'avaient pas de place dans les instances des partis politiques, mais la contribution de ces jeunes était restée limitée.
Des observateurs sont même allés jusqu'à dire que les jeunes ont préféré descendre dans la rue pour exprimer des idées ou des choix à défaut de pouvoir le faire au sein d'entités politiques structurées. Aujourd'hui, certaines structures partisanes veulent se rattraper en affichant une volonté de rajeunissement de leurs troupes.