La prévention pour éviter la mort subite

D’éminents spécialistes de la médecine sportive prennent part à ce 4e Congrès tenu pour la première fois au Maroc.
  Au cours de la journée d’ouverture, les intervenants ont mis l’accent sur la prévention comme moyen de prévenir la «mort subite». Tout le monde garde encore en mémoire les décès de Marc-Vivien Foe ou de Youssef Belkhouja, survenus en plein match de football, en direct et devant l’impuissance des joueurs, des arbitres et le staff médical, lui même.
  Toutes les instances du ballon rond sont d’accord sur le fait qu’il faut agir pour éviter que des faits aussi tragiques ne se reproduisent. Le mot le plus utilisé étant «la prévention», moyennant des contrôles par électro cardiogramme (ECG) pour diagnostiquer précisément l’état du cœur de chaque joueur, avant de le considérer éligible ou pas à la pratique du football de haut niveau.
 
Projet «11+»
Une intensité de pratique qui rend le footballeur, qui a une faible constitution au niveau du cœur, plus exposé à un accident cardio-vasculaire. Dr Jiri Dvorak, médecin-chef de la FIFA, a présenté le projet «11+» (ou 11 pour la santé) de la Fédération internationale de football. Un programme qui utilise le football pour promouvoir l’éducation des enfants et les inciter à avoir une attitude saine et responsable. Testé au Botswana, à l’Île Maurice, en Namibie et au Malawi au cours des deux dernières années, le programme a connu un franc succès.
 Encouragée par ces résultats positifs, la FIFA veut l’étendre à d’autres nations.
D’autres participants ont appelé à former des joueurs et des arbitres pour qu’ils puissent administrer les premiers secours lorsqu’un joueur est foudroyé par une crise cardiaque. De même que le dépistage cardiovasculaire pour tous les joueurs du championnat national de football et un suivi continu de leur état de santé, puisque les risques différent en fonction de l’âge.