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Léger renchérissement des prix en septembre

L’indice des prix à la consommation a légèrement progressé en septembre, tiré par les produits non alimentaires, au moment où l’indice des produits alimentaires stagne, en lien avec la baisse des prix des poissons et des fruits.

Léger renchérissement des prix en septembre
L’inflation reste maitrisée, malgré la flambée des prix sur les marchés internationaux

Avec la rentrée, les prix à la consommation ont tendance à repartir à la hausse. Mais, c’est une hausse qui reste plutôt modérée. En effet, le Haut commissariat au plan (HCP) note une hausse en septembre de l’indice des prix à la consommation de 0,2% et de l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et les produits à tarifs publics, de 0,4% sur un mois et de 0,8% sur une année.
Et ce sont surtout les produits non alimentaires qui ont tiré vers le haut cet indice, avec une évolution de 0,2%, au moment où l’indice des produits alimentaires stagne.

Dans le détail, la dernière note d’information du HCP à ce sujet fait état d’une augmentation des prix des légumes de 5,1% et du «café, thé et cacao» avec 2,2%. Par contre, les prix ont nettement reculé (-9,4%) pour les poissons et fruits de mer et de 2,9% pour les fruits. Cette baisse importante d’un mois à l’autre des prix des poissons serait liée à l’effet Ramadan qui connaît d’habitude un pic de la consommation de ces produits. Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné essentiellement l’enseignement avec 3,3%. L’analyse de l’évolution de l’indice des prix à la consommation par zone géographique fait ressortir une importante hausse à Casablanca avec 0,8%, suivie de Kénitra avec 0,5% et de Fès et Beni-Mellal avec 0,4%. Pendant ce temps, l’on a observé des baisses à Al-Hoceima avec 1,5%, à Tétouan avec 0,8% et à Laâyoune avec 0,7%.

Une hausse relativement marquée
Si l’on fait la comparaison de l’évolution de cet indice avec le même mois de l’année passée, soit septembre 2011, la hausse s’avère relativement plus marquée, soit 1,2% au cours du mois de septembre dernier. Et là, ce sont plutôt les produits alimentaires qui tirent l’évolution globale des prix à la consommation, avec une hausse de 1,4%, au moment où les prix des produits non alimentaires ont progressé de 1%. Pour ces derniers, l’on note un important repli (-16%), entre les deux périodes considérées, des prix des communications, alors que ceux du transport ont emprunté la tendance inverse, affichant une hausse de 5,1%.

De ce fait, l’indicateur d’inflation sous-jacente aurait enregistré en septembre dernier, selon le HCP, une progression de 0,4% par rapport au mois d’août 2012 et une hausse de 0,8% par rapport au mois de septembre 2011. Par ailleurs, il est à noter que le Maroc arrive à bien maitriser l’inflation, maintenant les prix à des niveaux supportables, même dans une conjoncture internationale difficile marquée par la flambée des prix, sur les marchés étrangers, des produits importés (pétroles, céréales, sucre…).
En fait, au moment où dans d’autres pays les consommateurs sentent directement les fluctuations des prix sur les marchés internationaux, faisant grimper à des niveaux importants le taux d’inflation ; au Maroc, la répercussion ne se fait que rarement. Et même la hausse des prix à la pompe intervenue en juin dernier n’a eu qu’un effet limité sur l’évolution de l’inflation, d’après les chiffres de la banque centrale. Ainsi, explique-t-on, le contexte actuel est caractérisé par une prévision centrale de l’inflation durablement en ligne avec l’objectif de stabilité des prix. Au terme de l’horizon de prévision, soit le quatrième trimestre 2013, l’inflation se situerait à 1,4% et autour de 2% en moyenne. De même, l’inflation sous-jacente, qui ne prend pas en compte les produits alimentaires à prix volatils et des produits dont les prix sont réglementés, resterait modérée, ne dépassant pas 2%.

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