Les jeunes du groupe des cadres supérieurs «exclus du PV du 20 juillet» continuent de squatter le toit de l'annexe du ministère de l'Éducation nationale (MEN). Ils maintiennent leur position pour faire entendre leurs messages au nouveau chef de gouvernement. Seul objectif : intégrer les rangs de la fonction publique. La réunion entre le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, et les représentants des diplômés chômeurs qui devait avoir lieu lundi après-midi a été reportée à une date ultérieure. Pourtant, c'est le chef de l'Exécutif en personne qui avait annoncé la programmation de cette rencontre. Les responsables s'expliquent : des problèmes techniques ont empêché la tenue de cette réunion. Même certains responsables de la Wilaya n'en étaient pas au courant. C'était à la wilaya de coordonner la tenue de cette rencontre dont l'objectif est de trouver une issue à ce dossier épineux.
Pour rappel, Abdelilah Benkirane a fait le déplacement jeudi dernier jusqu'aux lieux pour rencontrer les protestataires qui investissent encore l'annexe du MEN. En compagnie d'Abdellah Baha, ministre d'État, et Mohammed El Ouafa, ministre de l'Éducation nationale, le chef de gouvernement a beau demander aux manifestants de quitter le siège de l'annexe du ministère tout en leur promettant de revoir leur dossier revendicatif le plus tôt possible. En vain. Son discours n'a pas pu convaincre les protestataires qui semblent être lassés des promesses sans lendemain.
Aujourd'hui, le dialogue reste la seule opportunité offerte au gouvernement pour trouver un accord avec ces jeunes afin de mettre un terme à ce sit-in. Mais dans la pratique, il faut attendre l'investiture du gouvernement pour que l'équipe de Benkirane puisse adopter une mesure concrète, assure au Matin le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
Le gouvernement est face à un grand défi. La grogne des diplômés ne cesse de s'intensifier. D'autres groupes et coordinations des diplômés chômeurs ont organisé un sit-in près du siège de l'Istiqlal lundi soir. Une manifestation qui a bloqué la circulation dans les avenues principales du centre-ville de Rabat. Même les piétons étaient conviés à changer s'itinéraire. Ce qui a causé des accrochages entre les protestataires et les citoyens qui n'admettent pas ce mode de protestations. Pour eux, « ils ont tout le droit de réclamer leur droit à l'emploi, mais par contre ils ne doivent pas porter atteinte à la liberté de circuler et aux droits d'autrui ». Les forces de l'ordre et de la police ont dû intervenir pour débloquer la circulation.
D'autres villes du Royaume ont connu également des sit-in et des manifestations des jeunes sans emploi. Le timing choisi n'est pas fortuit, mais il a pour objectif de mettre la pression sur le nouveau gouvernement et trouver une oreille attentive qui sera en mesure de répondre à leurs attentes en matière de recrutement. L'exemple concret est celui de Taza. Cette ville a été le théâtre des incidents houleux, les premiers du genre après la nomination du nouveau gouvernement. Un sit-in des diplômés chômeurs a dégénéré lorsque ceux-ci ont décidé, à l'instar de leurs collègues des autres villes, d'investir les locaux d'un bâtiment public. Les forces de l'ordre n'ont pas hésité à intervenir pour pourchasser les protestataires. Les télescopages se sont étendus dans les quartiers voisins où des manifestants ont mis le feu à un véhicule de police. Une commission centrale du ministère de l'Intérieur devrait mener des investigations sur terrain et recueillir des informations afin d'établir son rapport.
Pour rappel, Abdelilah Benkirane a fait le déplacement jeudi dernier jusqu'aux lieux pour rencontrer les protestataires qui investissent encore l'annexe du MEN. En compagnie d'Abdellah Baha, ministre d'État, et Mohammed El Ouafa, ministre de l'Éducation nationale, le chef de gouvernement a beau demander aux manifestants de quitter le siège de l'annexe du ministère tout en leur promettant de revoir leur dossier revendicatif le plus tôt possible. En vain. Son discours n'a pas pu convaincre les protestataires qui semblent être lassés des promesses sans lendemain.
Aujourd'hui, le dialogue reste la seule opportunité offerte au gouvernement pour trouver un accord avec ces jeunes afin de mettre un terme à ce sit-in. Mais dans la pratique, il faut attendre l'investiture du gouvernement pour que l'équipe de Benkirane puisse adopter une mesure concrète, assure au Matin le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
Le gouvernement est face à un grand défi. La grogne des diplômés ne cesse de s'intensifier. D'autres groupes et coordinations des diplômés chômeurs ont organisé un sit-in près du siège de l'Istiqlal lundi soir. Une manifestation qui a bloqué la circulation dans les avenues principales du centre-ville de Rabat. Même les piétons étaient conviés à changer s'itinéraire. Ce qui a causé des accrochages entre les protestataires et les citoyens qui n'admettent pas ce mode de protestations. Pour eux, « ils ont tout le droit de réclamer leur droit à l'emploi, mais par contre ils ne doivent pas porter atteinte à la liberté de circuler et aux droits d'autrui ». Les forces de l'ordre et de la police ont dû intervenir pour débloquer la circulation.
D'autres villes du Royaume ont connu également des sit-in et des manifestations des jeunes sans emploi. Le timing choisi n'est pas fortuit, mais il a pour objectif de mettre la pression sur le nouveau gouvernement et trouver une oreille attentive qui sera en mesure de répondre à leurs attentes en matière de recrutement. L'exemple concret est celui de Taza. Cette ville a été le théâtre des incidents houleux, les premiers du genre après la nomination du nouveau gouvernement. Un sit-in des diplômés chômeurs a dégénéré lorsque ceux-ci ont décidé, à l'instar de leurs collègues des autres villes, d'investir les locaux d'un bâtiment public. Les forces de l'ordre n'ont pas hésité à intervenir pour pourchasser les protestataires. Les télescopages se sont étendus dans les quartiers voisins où des manifestants ont mis le feu à un véhicule de police. Une commission centrale du ministère de l'Intérieur devrait mener des investigations sur terrain et recueillir des informations afin d'établir son rapport.