Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

De nouveaux prêts de la Banque mondiale pour l’INDH et les petites entreprises

De nouveaux prêts de la Banque mondiale pour l’INDH et les petites entreprises

Les programmes mis en place au Maroc en faveur des petites entreprises et des catégories défavorisées sont bien appréciés par les institutions internationales, dont notamment la Banque mondiale qui n’hésite pas à contribuer à leur financement. Ainsi, d’une seule traite, la BM a approuvé un ensemble de prêts à la fin de la semaine dernière pour fournir des services améliorés et des débouchés économiques aux communautés défavorisées des zones rurales et urbaines du Maroc et encourager le développement des petites entreprises.
En effet, cette institution octroiera au Royaume un prêt de 300 millions de dollars pour lui permettre d’appuyer la seconde phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et un prêt de 50 millions de dollars pour faciliter l’accès des micro, petites et moyennes entreprises au crédit.
La Banque mondiale contribue au financement du programme de l’INDH puisqu’il le considère comme «la clé de voûte» de la stratégie du pays pour résoudre le problème de l’exclusion sociale et économique dans les zones défavorisées, selon Inger Andersen, vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
Il est à noter, comme le rappelle la BM dans un communiqué, que l’INDH2 finance des activités génératrices de revenus, l’amélioration de l’accès aux services de base et aux infrastructures essentielles dans des zones défavorisées.
S’inscrivant dans la même ligne directrice de l’INDH1, lancée en 2005, et s’en inspirant, la seconde phase de ce programme a permis au Maroc de doubler pratiquement la couverture géographique du projet et augmenté son budget, qui passe de 1,7 milliard à 2,1 milliards de dollars pour l’INDH2.
Le Royaume ne compte toutefois pas en rester là. En effet, ses objectifs pour cette deuxième phase sont encore plus ambitieux, de l’aveu même de la Banque mondiale qui a bien apprécié le fort engagement du pays dans ce programme.
«C’est comme si le Maroc nous avait déclaré : "Voici à quelle hauteur nous plaçons la barre, aidez-nous à l’atteindre et à édifier les capacités au niveau local qui permettront d’assurer la pérennité de ces efforts et de les étendre à tous les Marocains"», déclare Frank Bousquet, directeur sectoriel pour le développement social pour la région MENA à la BM.
Cette ambition est assortie d’une rigueur, d’après la BM. En effet, explique-t-elle, l’INDH2 est le premier projet appuyé par la Banque mondiale qui utilise le «Prêt-programme pour les résultats» (P4R), un nouvel instrument de prêt dont les fonds sont décaissés sur la base de la réalisation vérifiée d’un ensemble de résultats convenus à l’avance. S’agissant du prêt de 50 millions de dollars, il entre dans le cadre du projet de développement des micro, petites et moyennes entreprises. Ce projet, élaboré conjointement avec la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la BM, permettra d’améliorer l’accès au crédit, en fournissant des garanties partielles pour les prêts à ces entreprises qui en ont tellement besoin.
En effet, «des régimes bien conçus de garantie partielle des crédits peuvent efficacement étendre le financement aux groupes négligés que sont les start-ups, les petites entreprises et les femmes entrepreneurs», a déclaré Teymour Abdel Aziz, le chef de l’équipe de la BM chargée de ce projet.
Surtout que cette catégorie d’entreprises représente, d’après certaines estimations, plus de 90% des entreprises marocaines et une grande partie de l’emploi total.

Lisez nos e-Papers