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La crise s’amplifie

En proie à une crise sans précédent, le club de Kénitra risque de plonger encore plus dans le désarroi. En effet, les joueurs qui n’ont pas reçu leurs primes et leurs salaires menacent de ne pas jouer les matchs du championnat. Inquiétant !

La crise s’amplifie
Le KAC de Kénitra est en proie à une crise sans précédent qui menace son avenir en Botola Pro.

La crise qui secoue le KAC de Kénitra depuis quelque temps risque de s’amplifier si les joueurs mettent à exécution leurs menaces de boycotter les matchs du championnat. Ces derniers n’ont pas perçu leurs salaires et autres primes. Plusieurs comités se disputent la légitimité de la gestion du club, soutenu chacun de son côté par des groupes de supporters, notamment les fameux «Hallalas», les Ultras qui ont décidé de ne pas se rendre au terrain pour soutenir l’équipe. Du coup, l‘avenir du club est incertain, ce qui inquiète le président en place, Mohamed Chibar, qui s’est fendu d’un communiqué où il indique que les joueurs menacent de faire un sit-in devant le siège de la municipalité de Kénitra pour protester contre la situation matérielle du club du fait du blocage des subventions promises. Les joueurs, indique-t-il, n’ont reçu ni salaires, ni primes de matchs, ni primes de signature, ce qui met l’équipe dans une situation préoccupante. Selon le communiqué, ils avaient déjà menacé, la semaine dernière, de ne pas jouer le match à domicile contre l’Olympic de Safi, qu’ils ont perdu, si ce n’était l’intervention du président et de gens animés de bonnes intentions.

Menaces de boycott
En l’absence de ressources financières, ajoute la même source, les joueurs menacent de boycotter les entraînements et de ne pas faire le déplacement, le week-end prochain, à Agadir. Lors de son passage à Casablanca, Youssef Lemrini nous avait fait part de ses inquiétudes quant à l’avenir du KAC et avait lancé un appel aux autorités locales pour trouver au plus vite une solution aux problèmes financiers du club. Il nous avait même souligné qu’il avait lui-même avancé des fonds de sa poche pour débloquer une solution devenue insoutenable. Le technicien risque bien de changer d’air si la situation persiste. Avant lui, Aziz Karkach n’avait pas pu résister à la pression et a préféré partir à la JS Massira. Aujourd’hui, c’est un président affligé qui a demandé l’intervention rapide du wali de la région pour inviter les conseils municipal, provincial et régional à soutenir l’équipe et débloquer les subventions promises. Depuis la démission forcée de l’ancien président Hakim Doumou, les crises se sont enchaînées au  KAC, ce qui laisse supposer que des mains malintentionnées sont derrière cette situation qui n’a que trop duré. Dommage pour un club qui a toujours été un creuset de jeunes talents.

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