Menu
Search
Vendredi 12 Décembre 2025
S'abonner
close
Vendredi 12 Décembre 2025
Menu
Search

Appui aux plantes médicinales et aromatiques

Le PNUD et le Crédit Agricole du Maroc (CAM) signent une convention de partenariat pour la conservation des ressources naturelles et la sauvegarde de la biodiversité dans la chaîne de valeur des PAM.

Appui aux plantes médicinales  et aromatiques
Le budget du projet est estimé à environ 4 M de dollars, sur 3 années.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Crédit Agricole ont signé une convention en marge du SIAM 2012 pour la conservation des ressources naturelles et la sauvegarde de la biodiversité dans la chaîne de valeur PAM (plantes aromatiques et médicinales). Celle-ci s’inscrit dans le cadre du projet du PNUD et du gouvernement du Maroc intitulé : «Intégration de la biodiversité dans les chaînes de valeur des plantes aromatiques et médicinales méditerranéennes au Maroc». Il est question également de lutter contre la pauvreté via la valorisation des plantes aromatiques et médicinales en tant que patrimoine génétique unique et précieux pour instaurer un développement rural durable au profit des populations locales.

Le gouvernement du Maroc et le PNUD ont pu par ailleurs mobiliser un million de dollars du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour la mise en œuvre de ce projet relatif à la protection-valorisation des PAM spontanées. Celui-ci repose sur la Stratégie nationale des plantes aromatiques & médicinales, élaborée par le Haut Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) en juillet 2008 et qui propose de répondre aux besoins du secteur du PAM en se focalisant sur trois composantes. La première relève des services liés à la chaîne de valeur des PAM, notamment la communication et le marketing, offrant un «guichet unique» pour les informations destinées aux parties concernées.

La seconde composante concerne la conservation de la biodiversité, avec notamment l’instauration du processus de certification FairWild® pour des espèces endémiques de grande valeur écologique et commerciale, à savoir le romarin, le thym, l’origan et le pyrèthre. La troisième composante s’articule, de son côté, autour du renforcement des capacités sur deux volets. Le premier volet étant destiné aux partenaires et comprend des formations liées aux services rendus aux chaînes de valeur, en particulier en matière de communication et de marketing. Le deuxième volet vise la formation en certification FairWild® et s’adresse aux coopératives. Le budget du projet est estimé à environ 4 millions de dollars, sur 3 années et comprend les contributions du Haut Commissariat aux eaux & forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), le Fonds de l’environnement mondial (FEM), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le ministère de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement et le secrétariat d’État chargé de l’Eau et de l’environnement (MEMME/SEEE), l’Institut national des plantes médicinales et aromatiques, l’Agence de l’Oriental (ADO), l’Agence du Sud (ADPPS) et le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime (MAPM)..

Lisez nos e-Papers