«Marrakech Security Forum» a réuni, les 20 et 21 janvier, une panoplie d'experts en matière de sécurité. Ainsi, des académiciens, des militaires, des professionnels de la sécurité, des ambassadeurs... se sont rencontrés à la ville ocre pour parler de la même problématique. La question centrale qui a prévalu lors des débats, qui ont duré deux jours, a porté essentiellement sur les conséquences sécuritaires des transitions que vivent les pays de l'Afrique du Nord. Question qui préoccupe non seulement les observateurs, les responsables sécuritaires, les décideurs politiques et la société civile de ces pays, mais aussi ceux d'autres pays qui ont un œil sur la région. C'est le cas des Européens et des Américains, mais aussi de certains pays asiatiques. C'est la raison pour laquelle, lors de ce sommet qui est à sa troisième édition, des responsables de ces différents pays ont assisté, avec grand intérêt, aux travaux de Marrakech Security Forum.
Ouvrant le débat de cette rencontre, le président de la Fédération africaine des études stratégiques (FAES), qui organise cet événement en collaboration avec le Centre marocain d'études stratégiques (CMES), a mis l'accent sur la problématique posée. Il a ainsi déclaré que les bouleversements que vit le continent africain et le monde arabe se sont parfois terminés par la chute de certains régimes. Or, ajoute-t-il, la dynamique est encore en cours avec beaucoup d'incertitude dans certains pays. « Les changements se sont faits parfois dans la douleur, rarement dans la raison et parfois même dans le sang. Par exemple, le changement en Libye a créé une situation de vulnérabilité et de fragilité par la prolifération des armes, la présence de mercenaires ou par l'ouverture qui s'est faite sur l'espace sahélo-saharien qui, lui-même, nous lègue beaucoup de vulnérabilité en termes de criminalité transnationale, terrorisme... », a-t-il expliqué. Ainsi, l'objectif de ce sommet est de débattre des conséquences de ces transitions, d'essayer de les analyser et de comprendre et avoir une vision qui permette aux intéressés (civil, militaires, experts et professionnels de la sécurité) de comprendre l'avenir et le fond des dynamiques de ce que les transitions ont légué comme menace dans la région de l'Afrique du Nord.
Ainsi, les participants à ce Forum ont considéré que le printemps arabe constitue une phase de rupture dans l'Histoire de la région de l'Afrique du Nord et le monde arabe. Or, d'un pays à l'autre, les conséquences et les effets d'un tel changement sont différents. Car, ces bouleversements sont porteurs de mutations géopolitiques et géostratégiques qui remettent en cause les éléments qui ont structuré l'identité géopolitique et la configuration dans la région. C'est dans cette perspective que l'un des points les plus sensibles qui ont été évoqués concerne les conséquences sur la situation sécuritaire de la région. Car, l'Afrique est une région qui connait plusieurs facteurs de crise et qui risquent d'être amplifiés par l'instabilité engendrée naturellement par les bouleversements politiques. Plusieurs intervenants ont évoqué la menace de fuites d'armes. D'autres se sont focalisés sur la menace du terrorisme qui figure en tête des préoccupations mises en avant à cette occasion. Car, estime-t-on, elle a pris des dimensions importantes qui se sont amplifiées avec le déclenchement du processus des transitions. La crainte évoquée dans ce sens découle de la vulnérabilité des nouvelles structures mises en place et qui risquent de permettre aux terroristes d'agir plus librement et de déstabiliser les Etats de la région.
Ces préoccupations ont été partagées par les différents intervenants, africains, européens et américains. Des appels ont été lancés pour plus de coordination et de coopération pour pouvoir faire face à cette menace.
Ouvrant le débat de cette rencontre, le président de la Fédération africaine des études stratégiques (FAES), qui organise cet événement en collaboration avec le Centre marocain d'études stratégiques (CMES), a mis l'accent sur la problématique posée. Il a ainsi déclaré que les bouleversements que vit le continent africain et le monde arabe se sont parfois terminés par la chute de certains régimes. Or, ajoute-t-il, la dynamique est encore en cours avec beaucoup d'incertitude dans certains pays. « Les changements se sont faits parfois dans la douleur, rarement dans la raison et parfois même dans le sang. Par exemple, le changement en Libye a créé une situation de vulnérabilité et de fragilité par la prolifération des armes, la présence de mercenaires ou par l'ouverture qui s'est faite sur l'espace sahélo-saharien qui, lui-même, nous lègue beaucoup de vulnérabilité en termes de criminalité transnationale, terrorisme... », a-t-il expliqué. Ainsi, l'objectif de ce sommet est de débattre des conséquences de ces transitions, d'essayer de les analyser et de comprendre et avoir une vision qui permette aux intéressés (civil, militaires, experts et professionnels de la sécurité) de comprendre l'avenir et le fond des dynamiques de ce que les transitions ont légué comme menace dans la région de l'Afrique du Nord.
Ainsi, les participants à ce Forum ont considéré que le printemps arabe constitue une phase de rupture dans l'Histoire de la région de l'Afrique du Nord et le monde arabe. Or, d'un pays à l'autre, les conséquences et les effets d'un tel changement sont différents. Car, ces bouleversements sont porteurs de mutations géopolitiques et géostratégiques qui remettent en cause les éléments qui ont structuré l'identité géopolitique et la configuration dans la région. C'est dans cette perspective que l'un des points les plus sensibles qui ont été évoqués concerne les conséquences sur la situation sécuritaire de la région. Car, l'Afrique est une région qui connait plusieurs facteurs de crise et qui risquent d'être amplifiés par l'instabilité engendrée naturellement par les bouleversements politiques. Plusieurs intervenants ont évoqué la menace de fuites d'armes. D'autres se sont focalisés sur la menace du terrorisme qui figure en tête des préoccupations mises en avant à cette occasion. Car, estime-t-on, elle a pris des dimensions importantes qui se sont amplifiées avec le déclenchement du processus des transitions. La crainte évoquée dans ce sens découle de la vulnérabilité des nouvelles structures mises en place et qui risquent de permettre aux terroristes d'agir plus librement et de déstabiliser les Etats de la région.
Ces préoccupations ont été partagées par les différents intervenants, africains, européens et américains. Des appels ont été lancés pour plus de coordination et de coopération pour pouvoir faire face à cette menace.