Mise en place de la Fondation Centrale Laitière pour la nutrition de l’enfant, la signature de la Charte de dialogue social, la création de la ferme laitière modèle, Lait Plus, ou l’adhésion au programme Global Compact des Nations unies… Centrale Laitière s’engage résolument dans la voie de la responsabilité sociale qu’elle appréhende en tant qu’«investissement stratégique», d’après son président-directeur général, Driss Bencheikh. Et pour mettre en évidence cette orientation de l’entreprise opérant dans le secteur agro-industriel, Centrale Laitière publie son premier rapport de responsabilité sociale, au titre de l’année 2011, qui se propose de restituer la diversité de ses actions et l’unité des principes qui les portent. «Notre responsabilité sociale s’est ainsi déployée sur plusieurs domaines, apparemment distincts, mais profondément complémentaires», souligne M. Bencheikh, en précisant que ce rapport vient cristalliser des actions amorcées il y a plusieurs années. En clair, explique le rapport, Centrale Laitière s’engage dans le développement de projets cohérents selon six axes prioritaires. Il s’agit de l’engagement sociétal, la responsabilité environnementale, l’éthique de marché, le respect des droits de l’Homme, la valorisation du capital humain et la gouvernance. Ainsi, l’entreprise considère l’engagement sociétal comme un paramètre structurant de son modèle de croissance en déployant de nombreuses actions sociales qui incarnent sa mission d’entreprise : «Apporter une nutrition de qualité au plus grand nombre».
Pour la responsabilité environnementale, Centrale Laitière a pour ambition de réduire ses impacts environnementaux. Cette démarche est appelée, d’après le rapport, à être systématisée dans le cadre d’un système de management environnemental intégré. Pour l’éthique de marché, «par l’étendue de sa chaîne de valeur et par son dynamisme de croissance, l’entreprise a la responsabilité d’opérer de façon exemplaire. Son comportement sur le marché obéit à des règles, prédéfinies, qui l’engagent au-delà de ses obligations réglementaires au sens strict», indique-t-on. En ce qui concerne le respect des droits de l’Homme, «Centrale Laitière s’est pleinement engagée à respecter les droits fondamentaux des personnes et des groupes tels qu’ils sont définis par la Constitution du Royaume et par les conventions internationales notamment celles de l’ONU (Organisation des Nations unies) et de l’OIT (Organisation internationale du travail)».
Centrale Laitière a fait également le choix d’être la référence concernant la valorisation de ses ressources humaines et fait de l’instauration d’«un système de gouvernance renforcé et amélioré, inspiré des meilleures pratiques au niveau national et international, reste l’une de ses orientations stratégiques». En fait, fait-on savoir, Centrale Laitière est l’une des premières entreprises marocaines à avoir directement formalisé et intégré la démarche et les risques RSE à la gouvernance de l’entreprise, une mission pilotée par la direction conformité (Compliance). Par ailleurs, ce rapport répond à deux objectifs, d’après M. Bencheikh. Le premier, précise-t-il, est de «rendre compte à nos parties prenantes des principes et des buts au moyen desquels nous prenons en compte leurs attentes, leurs intérêts et leurs droits». Le second objectif est interne. «La réalisation de ce rapport a constitué un exercice de mobilisation de toutes les directions pour que chacune rende compte des objectifs et des processus qui portent sa contribution à la responsabilité sociale de l’entreprise», note-t-il.