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Le Plan Maroc vert progresse de façon satisfaisante

La mise en œuvre du Plan Maroc vert progresse de façon satisfaisante dans la région de Fès-Boulemane avec des résultats prometteurs dans toutes les filières, notamment les arbres fruitiers, les céréales et les légumineuses.

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La région dispose en effet d’un formidable potentiel agricole avec d’importantes ressources hydrauliques qui favorisent le développement de plusieurs cultures vitales pour les populations et pour la sécurité alimentaire du Maroc. Avec une superficie agricole utilisable de l’ordre de 406 220 ha, dont environ 138 000 ha pour les céréales et 38 700 ha pour les légumes, le secteur agricole constitue incontestablement le catalyseur du développement durable de la région de Fès-Boulemane.

Le plan agricole régional, déclinaison locale du Plan Maroc vert, est venu donner un coup d’accélérateur au secteur, avec la programmation rien que durant l’année 2012 d’un budget de 157 millions de dirhams (MDH) pour la réalisation de onze projets s’inscrivant dans le cadre du pilier II (agriculture solidaire) du PMV. Ces projets concernent le développement des filières des légumineuses et de l’olivier à Fès, l’amandier, l’olivier, le pommier, le prunier et le figuier à Sefrou et quatre autres projets de l’olivier à Boulemane.

L’olivier, qui constitue une composante essentielle de ce programme étant donné son impact sur l’amélioration des conditions socio-économiques de la population, occupe une place de premier plan dans la hiérarchie des programmes agricoles lancés dans la région. Ainsi, la superficie consacrée à la filière atteint
73 760 ha pour une production de 78 700 tonnes, dont 84% est destinée à la trituration, et un chiffre d’affaires de 730 millions de DH, dont 240 MDH à Sefrou.

En dépit des avancées indéniables, cette filière reste pénalisée par plusieurs contraintes, dont l’insuffisance de l’organisation professionnelle, la sous-utilisation des intrants et le sous-financement des campagnes agricoles. En 2013, deux grands projets ont été mis en branle pour le développement de l’olivier dans la région, dans le cadre du pilier II du PMV, pour un coût de plus de 16 MDH, et destinés à la plantation de 110 ha d’olivier au bénéfice de 704 personnes. Ces deux projets portent à 11 le nombre de chantiers agricoles réalisés dans le cadre de l’amélioration de la production de la filière dans la région depuis 2010, pour un coût total de 132 MDH.

La filière pommier retient également l’attention des responsables de la direction régionale de l’agriculture, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Maroc vert, de par son importance dans l’économie locale et la vie de ses habitants. La superficie consacrée au pommier atteint 4 570 ha, soit 63% de la superficie des rosacées, pour une production de 82 000 tonnes et un chiffre d’affaires de 697 MDH. La filière souffre, elle aussi, de plusieurs handicaps que les projets Pilier 2 tentent de dépasser avec le lancement de quatre importants programmes depuis 2011, en vue de l’implantation de 510 ha et l’agrandissement de la superficie, pour un budget de 88,7 MDH.

La cerise, autre fruit qui fait la notoriété de la région notamment à Sefrou et dont le célèbre festival figure désormais sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO, est promise à un bel avenir. De 293 ha actuellement, la superficie consacrée à la culture de la cerise va passer à 400 ha après l’aboutissement d’un grand projet programmé en 2013 pour un budget de 11 MDH.

Il en est de même pour les filières des abricots et des figues, qui vont bénéficier de plusieurs programmes salutaires de plantation et de renforcement de la superficie globale.
Ajoutés aux chantiers de la valorisation de la production animale, les projets destinés au développement de la filière des arbres fruitiers inscrits dans le cadre du Plan Maroc vert vont fortement contribuer à l’essor du secteur agricole de la région durant les prochaines années. Et les conditions climatiques de cette année augurent d’une bonne saison agricole qui ne ferait que renforcer le statut de l’agriculture en tant que pilier de l’économie de la région.

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