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La justice donne gain de cause à El Guertili

Les Faits : Le tribunal de première instance de Rabat a rendu, mercredi, son verdict concernant le litige qui oppose Mohamed El Guertili à Hakim Doumou à propos de la présidence de la ligue du Gharb. Le tribunal a conforté El Guertili dans sa position en considérant que l’assemblée générale tenue sous la présidence de l’ex-président de l’Itihad Khemisset est légale et que toutes les décisions prises par la FRMF concernant ce dossier sont illégales.

La justice donne gain de cause  à El Guertili
Mohamed El Guertili a pris sa revanche par voie de justice sur Hakim Doumou.

Le jugement du tribunal de première instance a eu l’effet d’un coup de tonnerre au sein de la FRMF. Le dossier dépend désormais du résultat de l’appel que devrait déposer Hakim Doumou, mais cette première décision de justice risque de laisser des traces.

Ce sont d’abord les décisions de la fédération qui ont été annulées. La fédération, pour rappel, avait décidé au moment du bras de fer entre El Guertili et Doumou d’annuler les deux assemblées générales tenues respectivement par Mohamed El Guertili et Hakim Doumou en appelant à une nouvelle assemblée générale qui a enregistré la victoire de l’ex-président du KAC. Ensuite, c’est Hakim Doumou, élu président, qui se trouve, par cette décision, éjecté du poste de la ligue du Gharb.

Du coup, toutes les décisions prises par l’ancien président du KAC au nom de ladite ligue sont annulées et n'ont donc aucune valeur. En outre, cette décision, en attendant bien évidemment le jugement en appel, prive Doumou de son titre de président de la commission de football en salle. Pour rappel, une bataille de tranchée avait opposé les pro et anti Guertili en novembre 2012 à la salle Soumeya à Rabat.

Des échauffourées ont même éclaté entre les deux camps. Suite à cette confrontation, Doumou avait tenu une autre assemblée où il a été élu. Celle-ci a été boycottée par Guertili (voir "le Matin" de 9 mai), ce dernier justifiant ce boycott par le fait que selon le décret de 1995, seul le président de la ligue est habilité à provoquer une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire et que la Fédération royale marocaine de football n’a pas le droit de s’immiscer dans les affaires de la ligue. Trois mois plus tard, le tribunal lui donne gain de cause en première instance.

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