Dans la déclaration de Rabat, les autorités locales des différents pays participants ont lancé un appel pour l’édification d’un monde pacifique et des sociétés inclusives, participatives et justes. «Nous considérons que la réduction des inégalités, le renforcement de la cohésion entre territoires et la promotion de la gouvernance par la démocratie locale sont des éléments clés de notre action», soulignent les maires dans leur déclaration finale.
La clôture de cet événement a été marquée également par l’intervention de Pascal Canfin, ministre français délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé du Développement. Ce dernier a souligné dans son intervention la volonté de son pays d’œuvrer avec les différents pays ayant pour vision de construire des villes durables et développer la diplomatie territoriale.
Pour sa part, Mohand Laenser, ministre de l’Intérieur, a indiqué que ce sommet mondial des autorités locales et régionales a permis aux élus locaux marocains de tirer profit des expériences pionnières dans le domaine de la décentralisation et les stratégies réussies dans la gestion de la chose locale. «Cette rencontre a constitué une opportunité pour approfondir le dialogue constructif et l'échange d'expériences dans le but de présenter des propositions et des recommandations concrètes en vue de faire face aux problématiques de la marginalisation, de la pauvreté et de la précarité, considérées comme étant des défis de taille pour les villes et gouvernements régionaux et locaux», a-t-il fait remarquer.
Rappelons que le maire d'Istanbul Kadir Topbas a été réélu pour un deuxième mandat (2013-2016) comme président du Conseil mondial de CGLU, alors que le maire de Rabat, Fathallah Oualalou a été élu au poste de trésorier de CGLU.