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La magie du désert marocain en images

Actuellement dans les librairies marocaines, «Maroc saharien, terre d’inspiration», est le nouvel ouvrage de la photographe, écrivaine et productrice marocaine Nezha Alaoui, qui a sillonné le désert marocain pendant près de deux ans afin de livrer, en image, les secrets de cette région encore méconnue.

La magie du désert marocain en images

Passionnée de photographie, Nezha Alaoui a décidé un jour, de suivre son cœur et de partager avec le public, toutes les émotions que procure le voyage.

Fascinée par le désert marocain et ses habitants, elle consacre à cette région un nouvel ouvrage intitulé «Maroc saharien, terre d’inspiration», publié aux éditions «Cherche Midi». À l’intérieur, elle propose un regard personnel qui invite à la méditation sur sa propre vision du monde. Elle retranscrit en photo, la beauté insolite et pittoresque des paysages du Sahara marocain ainsi que l’âme, les coutumes et les traditions des habitants de cette région peu fréquentée par les touristes.

Née en 1982 à Rabat, Nezha Alaoui passe une partie de son cursus scolaire au lycée français de Rabat avant de bifurquer vers un enseignement américain à Tanger. Elle entame très tôt son parcours d’études supérieures en Amérique du Nord puis en Europe. Férue de voyages, elle décide d’allier ses deux passions et d’immortaliser ses moments magiques vécus au bout du monde.

Nezha Alaoui dédie l’essentiel de son temps à sa passion pour la photographie, outre son dernier opus, elle a réalisé «Femmes, secrets du Maroc saharien», en tant qu’éditrice, avec les textes d’Emmanuel Dierckx de Casterlé. (Écrivain et ancien ambassadeur de L'ONU au Maroc) et prépare un troisième ouvrage toujours sur les femmes du Maroc saharien qui sont pour elle un symbole de liberté et de féminité. 


Questions à : Nezha Alaoui photographe, écrivaine et productrice

«Ce qui m’a fascinée dans ce désert, c’est la culture, le lieu, la population locale»

Parlez-nous un peu de votre livre «Maroc saharien, terre d’inspiration», comment est né cet ouvrage ?
J’ai fait des recherches sur le désert, sur cette région qui m’intéressait parce qu’elle était moins connue des touristes et j’ai décidé de sillonner cette partie saharienne du Maroc. Le livre contient deux cents photos, quelques portraits, mais surtout des paysages. Il y a aussi des citations d’auteurs célèbres que j’ai soigneusement choisies pour évoquer l’esprit du livre, ainsi que des textes que j’ai moi-même rédigés et qui poussent à la méditation et à la philosophie. Il m’a fallu un an et demi et plusieurs allers-retours là-bas pour terminer cet ouvrage.

Comment définiriez-vous votre façon de travailler ? Qu’essayez-vous de capter avec votre appareil photo et qu’est-ce qui vous fascine tant dans cette région du Maroc ?
Ce que je veux c’est capter des émotions et les retranscrire, j’ai le même rapport avec la terre et avec l’humain. J’ai voulu établir une relation avec le lieu, le connaitre, le découvrir.
On ne peut pas juste atterrir quelque part et prendre des photos, il y a tout un travail qui est fait en amont. Ce qui m’a fascinée dans ce désert, c’est la culture, le lieu, la population locale, mais aussi les mystères autour du conflit que l’on connait tous. Avec ce livre, j’ai voulu pousser les gens à venir découvrir le désert et ses trésors, à partir à la rencontre de cet endroit et à la rencontre de soi-même.

Vous avez étudié l’hôtellerie et finalement on vous retrouve photographe, pourquoi cette reconversion ?
La photographie m’a toujours passionnée, mais à l’époque, ce n’était pas courant de faire des études de photographie. Par contre l’hôtellerie, c’était assez marginal. Je n’étais pas encore convaincue de ce que je voulais faire, mais je savais que ce qui allait me plaire avec l’hôtellerie, ce serait de pouvoir voyager. Quand j’ai quitté le Maroc et ma famille pour aller m’installer seule au Canada, j’ai su que le voyage allait faire partie de ma vie. J’ai poursuivi mon chemin, j’ai travaillé aux États-Unis pour des entreprises américaines et j’ai continué à voyager, je gagnais de l’argent, mais je ne transmettais rien. Or, j’avais des choses à transmettre, j’en ressentais vraiment le besoin donc j’ai décidé de suivre ma passion pour la photographie.

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