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Décryptage
Ce rendez-vous culturel et musical avait surpris les habitants par son absence en 2012. Les organisateurs ont présenté la nouvelle mouture du festival axée sur une programmation spécifiquement orientale.
Vingt-cinq artistes couvrant les rythmes du Moyen-Orient, le raï, le châabi, le rap et bien d’autres genres musicaux seront de la partie. Le festival se clôturera en beauté avec le show des lauréats d'Arab Idol.
C’est officiel, le Festival de Casablanca est de retour ! Après une année de silence radio, le plus grand rendez-vous artistique et culturel de la métropole reprend du service, non sans s’accorder un lifting et une reprise relativement «light». «Casablanca a été privée de son festival pendant une année, un mal nécessaire quand on sait toutes les transformations et les grands chantiers qui ont animé la ville en 2012. La mise au point du tramway et d’autres projets structurants a monopolisé toute l’attention de la vile et ses moyens», explique Mohamed Sajid, interrogé sur le motif de l’annulation du festival en 2012. Pour sa cuvée 2013, le festival a fait le choix d’une reprise en douceur. Exit donc, les programmations pluridisciplinaires, «nous avons voulu donner une nouvelle identité au festival, qui colle mieux avec celle de Casablanca. Nous sommes une ville portuaire, ouverte sur le reste du monde, éclectique et portée sur l’échange. Le festival ira dans le même sens et invitera chaque année une nouvelle source d'inspiration. Cette année, nous avons choisi le Moyen-Orient, l’année prochaine ça se sera peut-être l’Occident», explique Mouna Yaacoubi coordinatrice du festival. Cela pourrait également être dû au fait que le principal partenaire du Festival de Casablanca pour son édition n’est autre que Rotana, qui prendra en charge d’assurer la médiation et le rayonnement du festival à travers ses chaines télévisées.
2013 : Une édition mise en bouche du festival
Le Festival de Casablanca a fait le choix de la reprise en douceur. En lieu et place d’une semaine complète, les festivités ne dureront que trois jours, du 23 au 25 aout prochain, avec une programmation exclusivement arabe et maghrébine et sur seulement trois scènes. «Relancer notre festival était pour nous un défi (…) et nous sommes heureux de pouvoir le faire en proposant une animation d’exception sans mobilisation d’argent public, ne comptant ainsi que sur la dynamique artistique et entrepreneuriale propre à notre ville», cette déclaration du maire de Casablanca suffit à expliquer en partie cette timide reprise. Mais ce n’est pas pour autant que les têtes d’affiche se feront rares à Casablanca. Les scènes d’El Hank, du Bernoussi et de Ben M’sik accueilleront respectivement Rhany Kabbadj, Najwa Karam, Saad Lemjerad, Elissa, Arab Idol, Saïda charaf, Fnaire, Joseph Attieh, Rola Saad, Fares Karam, Marwan Khoury, Bigg, Asmaa Lamnaouar… de quoi contenter toutes les tendances des Casablancais, tant que ça reste de la musique arabe. Au total, ce ne sont pas moins de vingt-cinq artistes couvrant les rythmes du Moyen-Orient, le raï, le châabi, le rap et bien d’autres genres musicaux chers à la scène actuelle. Le clou du spectacle sera sans conteste le show des lauréats d’Arab Idol.
Le Talent-Show qui vient de boucler sa seconde saison avec en grand vainqueur, le Palestinien Mohammed Assef. Il sera entouré de la Syrienne Farah Youssef et l’Égyptien Ahmad Gamal, tous deux finalistes de de la deuxième saison de l’émission ainsi que d’autres candidats, pour présenter un concert exclusif le 25 août prochain à la scène Al Hank.
