Le Matin : Comment s'est fait le passage du barreau à la scène ?
Caroline Vigneaux : Quand j’étais avocate, j’ai fait un premier pas sur scène parce que j’ai intégré la troupe de l’Union des jeunes avocats qui fait du théâtre amateur. J’ai donc découvert le plaisir de la scène avec cette troupe qui écrit des sketches sur la vie du barreau de Paris. Petit à petit, j’ai décidé de me consacrer à la scène.
Aucun regret après ce choix ?
J’ai toujours voulu être avocate. J’aime ce métier et si je devais tout refaire je referais le même parcours. Mais je n’ai aucun regret sur mon choix.
Vous allez vous produire au festival Marrakech du Rire pour la deuxième fois, que représente pour vous cet événement ?
C’est un rêve éveillé. C’est le plus beau festival pour moi, je serai avec Jamel Debbouze, de grands talents de l’humour et des personnes que j’adore. J’aime tout le côté sympathique de l’événement, les répétitions… Les gens vous réservent un accueil superbe à Marrakech et ont envie de rire avec vous. Je suis tellement heureuse de revoir le public marocain et de participer à Marrakech du rire une deuxième fois.
Parlez-nous du show que vous allez y présenter ?
Je présenterai le spectacle «Caroline Vigneaux quitte la robe» où je parlerai de l’histoire de ma vie. Une vie d’avocate qui quitte le barreau pour la scène. Dans ce show, je parle des castings, de la recherche d’emploi, comme je suis passée par là..., et d’autres sujets.
Qu’est-ce qui vous inspire pour le choix des sujets de vos sketchs ?
J’aime beaucoup les faits de société, de ma vie... Ayant un petit côté féministe, je traite de sujets comme celui des femmes battues. Le métier d’avocate m’a beaucoup inspirée, notamment ce qui se passe dans les cases.
Y a-t-il une part d’improvisation dans vos sketchs ou bien respectez-vous le texte à la lettre ?
Bien sûr, il y a de l’improvisation dans mes spectacles. Je réécris continuellement mes textes et je les adapte selon le contexte, le lieu et l’actualité. Certains sont différents de ce qu’ils étaient initialement.
Que pouvez-vous nous dire sur la forme de votre spectacle, ce sera un sketch, un stand-up ?
C’est du sketch-up. Je fais un mélange entre le sketch et le stand-up. Quand c’est un sketch, on prend un temps d’installation pour que le public comprenne la situation. Je commence par le stand-up et j’enchaine après avec le sketch, ainsi le public comprend la situation.
Quels sont vos projets ?
Je suis en tournée pour une année. Je la terminerai à l’Olympia en avril 2016. C’est très important pour moi de terminer ma tournée sur cette scène mythique.
