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Le FMI confirme ses prévisions pour le Maroc

Le Fonds monétaire international prévoit pour le Maroc 4,4% de croissance en 2015, puis 5% en 2016 dans sa dernière Mise à jour des perspectives économiques régionales.

Le FMI confirme ses prévisions pour le Maroc
Selon le FMI, le Maroc fera mieux que la région MOANAP.

Le Fonds monétaire international (FMI) vient de publier son dernier rapport sur la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, de l'Afghanistan et du Pakistan (MOANAP). Dans cette Mise à jour des perspectives économiques régionales, l'institution dirigée par Christine Lagarde maintient inchangées ses prévisions pour le Maroc. Le pays connaitra en 2015 une croissance de 4,4% qui devrait s’accélérer à 5% en 2016. Un niveau semblable à celui annoncé par le FMI en février dernier lors de l’achèvement de sa dernière mission d'analyse de l'économie marocaine, ou encore celui indiqué en avril lors de la publication des prévisions économiques globales (WEO) à l’occasion de sa réunion de printemps conjointe avec celle de la Banque mondiale (BM) qui s’est tenue du 17 au 19 avril à Washington.

Dans son dernier rapport, le Fonds confirme que le Maroc fera mieux que la région MOANAP dont la croissance se situerait à 2,9 et 3,8% entre 2015 et 2016. Et son économie devrait croitre à un rythme plus important que la moyenne des pays importateurs de pétrole de la région MOANAP (4% en 2015 et 4,4% en 2016). Selon les experts du FMI, le déficit budgétaire s’améliorerait à -4,3% du PIB en 2015 puis à -3,5% en 2016, contre -4,9% en 2014. Celui de la balance courante à -4,2% cette année et -4% l’année prochaine, au lieu de -5,9% de l’année dernière. L’inflation devrait être maintenue au-dessous de 2% durant les deux prochaines années (1,5% en 2015 et 2% en 2016). Dans son rapport, le Fonds souligne que les exportations du pays devraient augmenter à la faveur du redressement progressif de la zone euro.

La croissance de la demande intérieure devrait aussi s’accentuer grâce à l’assouplissement de la politique monétaire déjà engagé, au moindre poids du rééquilibrage budgétaire et à l’augmentation des dépenses publiques pour des investissements générateurs de croissance dans les infrastructures, l’éducation et la santé. À noter que les prévisions du FMI sont globalement en ligne avec celles de la Banque mondiale. En effet, selon le dernier rapport de suivi de la situation économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) de la BM, la croissance économique du Maroc atteindrait 4,6% cette année et 4,8% en 2016, soit des niveaux parmi les plus importants de la région. Le déficit budgétaire s’améliorerait à -4,5% du PIB en 2015, contre 5% en 2014. Celui de la balance
courante à -5% au lieu de -5,8%. L’inflation devrait être maintenue au-dessous de 2% entre 2015 et 2016. 

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