Vingt-huit pompes d'irrigation solaires seront déployées en remplacement des actuelles pompes fonctionnant aux diesel et autres énergies fossiles. Le projet d'AKWA permettra de réduire la pollution grâce à l'utilisation d'une énergie propre et, pour les membres de la communauté, de réaliser des économies grâce à une technologie transformant les rayons solaires directement en électricité.
Ces premiers projets pilotes «Les pompes d'irrigation : une passerelle entre énergie, alimentation et eau» seront axés sur la réhabilitation et le développement durable de la production locale d'amandes, de pommes et de dattes. Trente-quatre mille personnes vivant dans des régions rurales du Maroc devraient pouvoir bénéficier de ce programme sur une période de deux ans, et pouvoir ainsi réaliser des économies d'électricité et accroître le rendement de leurs cultures au cours des prochaines années.
Ce type de pompes solaire permet d'obtenir un débit de deux mètres cubes d’eau pour une profondeur de 340 mètres. Si la profondeur est moins importante, 20 mètres par exemple, on peut facilement avoir un débit de 90 mètres cubes.
Des prix variant de 300.000 à 400.000 DH
Ces débits semblent suffisants pour l’irrigation au goutte-à-goutte, système qui utilise des goutteurs de deux litres par heure pour les cultures maraîchères et de quatre litres par heure pour les arbres fruitiers. L’autre gain à espérer de la généralisation de l’usage de l’énergie solaire, évidemment écologique, mais aussi économique, c’est que, une fois que l’agriculteur a fini d’irriguer ses terres, l’énergie est injectée dans le réseau public, comme cela se pratique ailleurs dans le monde. L’investissement de départ pour l’installation complète du système solaire est lourd et varie selon le type d’appareil. Il peut aller jusqu’à 400.000 DH avec une moyenne de 300.000 DH.
