La cérémonie d’accueil de la première promotion d’élèves ingénieurs de l’École Centrale Casablanca, organisée la semaine dernière à Casablanca, a été présidée par le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, en présence de l’ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, et du directeur de CentraleSupélec Paris, Hervé Biausser.
Soulignant l’importance du choix de l’installation de l’École Centrale au Maroc, après ses aînées en Chine et en Inde, le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, a affirmé que «Centrale Casablanca est la première grande école d’ingénieurs généralistes sur le continent, destinée à former une élite africaine de qualité». Et d’ajouter que «l’École Centrale Casablanca a aussi vocation à former les premiers dirigeants polyvalents et généralistes du Royaume». Ces dirigeants, hautement qualifiés, viendront ainsi accompagner pleinement la dynamique instaurée par le Plan d’accélération industrielle.
Même son de cloche chez Hervé Biausser, le directeur de CentraleSupélec Paris, qui a déclaré que l’École Centrale Casablanca, qui accueille aujourd’hui ses premiers élèves ingénieurs, est «une École Centrale partageant la même vision de l’enseignement et de la recherche que CentraleSupélec Paris. Elle se veut une école leader sur l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest». Le responsable a rappelé aux premiers étudiants de Centrale Casablanca «qu’ils vont bénéficier des 186 ans d’expérience de l’École Centrale», les invitant à profiter de tout ce que l’École va leur proposer durant leur parcours de formation. Pour sa part, la directrice de l’École Centrale Casablanca, Ghita Lahlou, a tenu à saluer le premier groupe, formé d’une cinquantaine d’étudiants, à rejoindre l’École, qui constituent «une élite, un noyau dur, l’embryon d’une grande réussite que nous construirons ensemble». Mme Lahlou a affirmé dans ce sens que «pendant les trois prochaines années, ces étudiants recevront une formation basée sur un enseignement technique et scientifique solide, une ouverture internationale et une aptitude à concevoir et piloter des projets innovants d’envergure aux mêmes standards de qualité et d’exigence qu’à Paris». Le parcours pédagogique de l’École Centrale Casablanca vise ainsi à former des ingénieurs capables de répondre de façon innovante aux défis de la société du XXIe siècle dans toute leur complexité. En effet, les étudiants sont appelés à développer 5 méta-compétences durant leur formation, dont trois sont au cœur du métier de l’ingénieur : savoir concevoir, développer, produire et vendre. Les deux autres sont les points de distinction de l’ingénieur centralien, «savoir se connaître, et se projeter».